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Hygiène artificielle

Désiré Mérien nous met en garde sur l’utilisation abusive de cette hygiène artificielle destinée à l’homme.

Dans un même ordre d’idée, c’est Francis Chaboussou qui émet les plus grandes réserves dans l’utilisation abusive de certains pesticides. Il suffit de parcourir son ouvrage «  Les plantes malades des pesticides «  pour en être convaincu : en voici quelques lignes.

 

« Certes, on ne saurait nier les immenses progrès de l’agriculture industrielle, grâce en particulier à la sélection, aux amendements et aux traitements phytosanitaires. Nous avons en France de belles cultures et de belles récoltes ! Mais pour revenir à une comparaison un peu abusive, on peut dire que l’homme moderne vit mieux certes et plus longtemps que celui du Moyen-Âge ; on a éliminé ou contrôlé beaucoup de grandes maladies épidémiques. Mais il est aujourd’hui sujet à de nouvelles et multiples maladies organiques ou infectieuses (artériosclérose, cancer, grippe). De la meilleure façon, s’il est sûr que les plantes cultivées ont payé un lourd tribu à certains fléaux épidémiques ou à certains ravageurs bien avant le développement de la lutte chimique. Mais on ne peut que constater le renouvellement incessant des affections ou attaques que subissent les cultures industrielles, ce qui entraîne, comme pour l’homme, un accroissement critique des dépenses phytopharmaceutiques ».

 

La recherche agronomique, s’est préoccupée d’améliorer la croissance, la production, la résistance des plantes cultivées, elle s’est intéressée à tout ce qui touche la nutrition minérale des plantes, ses déséquilibres ou ses carences. Mais il manque incontestablement un lien étroit dans la phytopharmacie et la physiologie végétale.

 

Comment s’étonner que certains agronomes ont voulu en quelque sorte développer une « agroprotection » des cultures se substituant aux méthodes de protection de l’agriculture de type industriel, abusant en particulier des traitements phytosanitaires, à titre curatif ou même préventif.

 

Ainsi est né ce que l’on a appelé l’AGRICULTURE BIOLOGIQUE. Il est regrettable qu’une sorte de divorce se soit établi entre ces agronomes promoteurs d’agroprotection des cultures, et la majorité des agronomes-chercheurs. Une meilleure compréhension aurait pu permettre à l’agriculture d’aujourd’hui d’orienter sa recherche non seulement sur la productivité et la résistance aux maladies, mais aussi sur la valeur nutritive et sur la saveur des produits du sol.

 

Augmenter la résistance à l’infection dans le monde végétal et animal sans pour cela avoir recours systématiquement à la phytopharmacie ou la zoopharmacie, c’est certainement le souhait que nous pouvons formuler.

 

L’hygiène n’est pas seulement propre à l’homme, mais aussi à tout le mode végétal et animal.

 

Beaucoup de micro-organismes vivent en symbiose avec ce monde, une grande majorité de bactéries sont utiles et indispensables pour notre survie. Nous devons éviter le développement de celles qui sont pathogènes, mais ne tombons pas dans l’excès et la crainte systématique de tout ce que l’on appelle microbe.

 

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