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Eau des Carmes

Eau de Mélisse des Carmes

Digestif et vitalisant naturel à base de plantes

 

La mélisse est cultivée depuis des siècles en tant que plante médicinale ; un de ses noms populaires est la citronnelle.
Elle fut introduite en France au X° siècle par les moines bénédictins qui la rapportèrent d’Espagne où elle était employée par les médecins. Avicenne déclarait alors : « la mélisse est propre à relever les forces, ranimer le courage, faire renaître la gaieté, chasser les soucis, dissiper l’anxiété ».
couvent : un cachet de cire rouge rappelant la pourpre cardinale.

Cette propriété faisant de la mélisse un médicament réjouissant, était au XIII°siècle reconnue par Sainte Hildegarde qui, dans son ouvrage « Physika », écrivait : « l’on est enclin à rire lorsqu’on a mangé de la mélisse car elle réjouit le cœur, elle mérite donc le nom de « consolatrice du cœur ».

En 1611, un médecin, féru de phytothérapie, met au point un « réconfortant ».
C’est une préparation associant les vertus thérapeutiques de 14 plantes et 9 épices.
Parmi elles, la mélisse, qui donne son nom à l’ensemble.
Il confie le secret de sa composition à un religieux, le père Damien, de la confrérie des Carmes « déchaussés » de la rue Vaugirard à Paris. Convaincus de l’efficacité de cette « eau », les moines décident d’en assurer la production

Elle devint alors l’un des remèdes favoris du Cardinal de Richelieu qui l’employait pour mettre fin à ses migraines tenaces, ses digestions difficiles et à ses maux d’estomac.

Sous le règne de Louis XIV cette liqueur fut considérée comme la panacée et toutes les dames de la Cour portaient sur elles un petit flacon à cachet de cire rouge marqué du sceau du couvent des Carmes, qu’elles utilisaient contre la léthargie et les vapeurs : en fait pour se donner comme on dit communément un regain de vitalité.

En mars 1824, un acte de société fut passé entre les Carmes survivants, sous la raison sociale Paradis, Magnin et Cie. En 1830, le frère Paradis, dernier des Carmes, s’associa avec sieur Royer, si bien qu’à la mort du frère, un an plus tard, la société pris pour raison sociale, Royer et Raffy. En 1840, Monsieur Boyer, par son mariage avec la veuve de Monsieur Royer et le rachat des droits de Monsieur Raffy devint l’unique propriétaire de la société et le seul détenteur du secret des Carmes Déchaussés. La société de l’Eau de mélisse des Carmes Boyer, dont le nom a subsisté jusqu’à aujourd’hui, venait d’être fondée.

L’élixir était à cette époque encore très populaire, suscitant les nombreuses imitations, dont nous avons parlé précédemment. Pour plus de protection et afin de personnaliser son produit, Monsieur Boyer décida d’apposer en signe de garantie sur l’étiquette de ses flacons, sa signature et ses empreintes digitales.

En 1889, lors de la grande exposition universelle à Paris, il fait une chaleur terrible, et l’Eau des Carmes Boyer décide d’installer un stand de dégustation. Il sera littéralement assiégé. Chacun vient se remettre de sa fatigue en buvant quelques gouttes dans un peu d’eau, ou sur un sucre.

 

De nos jours, la notoriété de l’Eau de Mélisse des Carmes n’a pas faibli, elle est restée, comme au temps de Louis XIV, l’un des remèdes les plus utilisés pour parer aux petits malaises du quotidien : coup de fatigue, indigestion, surmenage, migraine….

Elle est vendue en pharmacie sous différents conditionnements et est d’ailleurs le plus ancien produit vendu en pharmacie.

 

Un cocktail bien-être rare.

14 plantes médicinales :

Mélisse - Angélique - Muguet - Cresson - Zeste de Citron - Marjolaine - Coucou - Sauge - Romarin - Lavande - Armoise - Sarriette - Camomille - Thym.

9 épices :

Coriandre - Cannelle - Girofle - Muscade - Anis vert - Fenouil - Racine de gentiane - Racine d’angélique - Bois de santal.

 

La mélisse, utilisée dès la plus haute Antiquité, est une plante vivace aux racines grêles dont on utilise les feuilles et les sommités fleuries. Elle dégage un délicieux parfum de citron, d’où son autre appellation,Citronnelle. Sédative, antispasmodique, tonique et stimulante, elle était autrefois cultivée dans les jardins du couvent. Les autres plantes et épices, acheminées dès le XIXe siècle par les grands voiliers de la Route des Épices, sont maintenant produites et sélectionnées fraîches ou séchées, dans les plantations du monde entier.

 

 

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