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Êtes-vous au parfum ?

  • Par vogot
  • Le 01/09/2010
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Il a déjà dû vous arriver dans la rue d’être alerté par le sillage parfumé d’un passant qui vous précédait. Parfois, l’odeur dépasse le supportable, et pas seulement pour des raisons de préférences olfactives. C’est le cas, par exemple, si vous avez le foie un peu fatigué ou que vous êtes à jeun. Certains parfums peuvent même provoquer la nausée. Mais en général, avant de s’offrir l’un de ces instruments de séduction, on se pose rarement la question de savoir quel est l’impact sur la santé des molécules aromatiques qu’il contient.

Je n’ai rien contre les parfums, mais ce qui me préoccupe, ce sont les molécules de synthèse que l’on utilise pour les fabriquer. Car près de 90 % des constituants de certains parfums sont synthétisés à partir du pétrole ! Plus inquiétant, certaines molécules comme les muscs artificiels ou les dérivés des phtalates sont hautement cancérogènes. On aura beau vous dire que la dose quotidienne est faible, il y a bien un effet cumulatif car toutes ces molécules traversent la peau, se retrouvent dans le sang et se concentrent dans le foie. De plus, nous les inhalons de manière quasi permanente et elles contaminent donc les voies respiratoires.

Faut-il pour autant jeter la pierre à celui ou celle qui se parfume outrancièrement ? Non, et pour deux raisons : d’abord tout le monde ne sait pas que la plupart des parfums ne sont pas naturels et qu’ils peuvent nuire à notre santé et à celle de nos proches. Ensuite, il existe un phénomène nommé alliesthésie. Le nez ne perçoit plus l’odeur du parfum habituel et, du coup, on en rajoute tous les jours un peu plus, sans se rendre compte que l’on s’empoisonne peut-être et que l’on oblige les autres à subir un « parfumage passif » comparable au tabagisme passif.

Jusqu’ici, on s’est contenté d’évaluer le risque de cancérogénicité de certaines molécules qui constituent les parfums, eaux de toilette et autres déodorants. C’est d’ailleurs ainsi que l’on a découvert la nocivité des parabens. Mais ne serait-il pas utile de tester de manière plus approfondie l’ensemble de leurs molécules afin de savoir si certaines ne sont pas l’origine de perturbations endocriniennes, thyroïdiennes, ovariennes ou source d’hypertension ?

Quel médecin oserait aujourd’hui poser à son patient la question suivante : votre hypertension ne s’est-elle pas aggravée depuis que vous utilisez votre parfum ? Aucun praticien ne le fait... faute d’avoir la moindre information sur le fait qu’un lien direct avec la maladie est envisageable. Pourtant, on connaît bien aujourd’hui les allergies cutanées ou respiratoires avec ce que l’on appelle les fragrances mix, mélanges de molécules synthétiques destinés à tester les intolérances aux composants de nombreux cosmétiques, produits d’hygiène et de beauté. Et il est très probable qu’en cherchant mieux, on découvrirait certainement bien pire. Alors, à Noël, ne vous laissez pas tenter par les publicités pour les parfums qui vous promettent d’être belle et séduisante sans vous garantir que ce ne sera pas au prix de votre santé.

 

 

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