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Epigénétique: les miraculeux pouvoirs de la supplémentation

  • Par vogot
  • Le 02/10/2018
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Une étude récente

Une étude parue le 21 août 2018 a montré que les bénéfices d’une supplémentation en sélénium et en co-enzyme Q10 continuaient de se manifester, 12 ans après son interruption. Les personnes qui avaient suivi ce traitement pendant 4 ans présentent aujourd’hui un risque de mortalité cardio-vasculaire 40 % plus faible que les personnes du groupe de contrôle initial. Cela signifie que des changements structuraux ont dû se produire chez les personnes supplémentées et que ces changements sont toujours en place aujourd’hui.

Les effets sont remarquablement persistants, surtout chez les femmes. Ils le sont d’autant plus si vous êtes une personne à risques, par exemple avec du diabète, de l’hypertension ou un dysfonctionnement sévère du cœur. Mais ce qui est fantastique, c’est que les différences entre les personnes traitées et les personnes non traitées continuent à se creuser, et que les bienfaits augmentent avec le temps.

Quel mécanisme peut expliquer une telle longévité des effets ?

Il est possible que le sélénium et la co-enzyme Q10 aient modifié de manière irréversible la façon de lire et d’utiliser les gènes sans pour autant les dénaturer. Ces molécules, capables d’indiquer à la cellule les gènes qu’elle doit utiliser ou ceux qu’elle doit laisser de côté, s’appellent des facteurs épigénétiques. Selon cette théorie, le sélénium et la co-enzyme Q10 auraient influencé l’expression des gènes et permis aux personnes supplémentées d’emprunter un autre chemin, moins risqué sur le plan cardiovasculaire et qui s’écarte toujours plus du chemin emprunté par les personnes du groupe contrôle. On les soupçonne ainsi d’avoir modifié l’expression des gènes liés au stress oxydatif, à l’inflammation et à la fonction mitochondriale.

Manque de sélénium et appauvrissement des terres

Le sélénium est un minéral indispensable à l’être humain, bien que de très petites quantités suffisent à faire fonctionner le corps de manière optimale. Il faut le puiser dans l’alimentation car l’organisme n’est pas capable de le synthétiser. Cet oligo-élément joue un rôle capital dans le système immunitaire et la glande thyroïde, mais aide surtout l’organisme à produire des antioxydants endogènes comme la glutathion-péroxydase ainsi que diverses sélénoprotéines. Ces derniers travaillent sans relâche pour protéger les cellules de l’oxydation causée par les radicaux libres.

En Europe, la terre est particulièrement pauvre en sélénium. Or, c’est un problème puisque la teneur en sélénium des céréales et des légumes dépend directement de la teneur en sélénium des sols où ils sont cultivés. Les concentrations sériques des Européens sont donc systématiquement en dessous de 90 μg/L alors que les chercheurs estiment que les concentrations nécessaires pour la production optimale des sélénoprotéines seraient de 90 à 140 μg/L. Voilà pourquoi la Finlande a instauré en 1984 un programme d’enrichissement des engrais en sélénium, permettant de tripler les apports alimentaires dans le pays et réduire l’incidence des maladies du cœur. Au Royaume Uni, les apports en sélénium sont passés de 60 µg/jour à 34 µg/jour en moins de 20 ans.

De faibles concentrations sériques de sélénium sont associées à des pertes de force musculaire, un niveau plus important d’invalidité et des risques de troubles cardiovasculaires plus élevés.

Chez les personnes âgées de plus de 75 ans, l’apport conseillé est de 80 µg par jour, prenant en compte l’augmentation du stress oxydatif avec l’avancée en âge et devant permettre de maintenir le bon fonctionnement du système immunitaire.

Chez le sportif s’entraînant de façon intense, un apport complémentaire de 10 à 30 µg par jour, proportionnel à la dépense énergétique, est proposé compte-tenu des phénomènes oxydatifs occasionnés par le travail musculaire.

Sources alimentaires de sélénium

Les aliments les plus riches en sélénium sont les poissons et les fruits de mer. Ensuite, viennent les viandes, les abats, les œufs, les légumes secs, les aliments céréaliers complets et les fruits à coque.

La levure de bière peut compléter les apports.

Teneur en sélénium en microgrammes (µg) pour 100 g d’aliment (2)

Lotte grillée

425

Pâtes au blé complet

131

Merlu cuit

119

Maquereau cuit

95

Limande cuite

73

Lapin cuit

73

Levure de bière

71

Thon en boîte

68

Moule cuite

58

Palourde ou crevette rose cuite

52

Sardine en boîte

48

Pois chiche cuit

45

Lentille cuite

40

Rôti de porc cuit

39

Canard cuit

35

Jambon cru ou cuit

23 à 24

Champignon de Paris

22

Foie de veau cuit

22

Œuf cuit

20

Poivron rouge

19

Noix

19

Poulet cuit

17

Chou vert cuit

15

Les bienfaits du sélénium

  • Le sélénium entre dans la structure de plusieurs enzymes anti-oxydantes : les glutathions péroxydases et la thiorédoxine réductase. Ces enzymes contribuent à neutraliser l’excédent de radicaux libres présents dans l’organisme, qui accélèrent le vieillissement cellulaire et favorisent la survenue de diverses maladies, notamment les maladies cardiovasculaires.

  • La thiorédoxine réductase permet de régénérer les vitamines C et E, qui ont également une action anti-oxydante.

  • Le sélénium est un modulateur des réponses immunitaires (notamment antivirales) et anti-inflammatoires.

  • Il participe à la détoxification de certains composés toxiques, métaux lourds et xénobiotiques (molécules étrangères).

  • Il intervient dans le métabolisme thyroïdien.

Pourquoi manquez-vous aussi de co-enzyme Q10 ?

Contrairement au sélénium, la co-enzyme Q10 est produit par l’organisme, mais elle n’en reste pas moins vitale pour son bon fonctionnement. C’est un antioxydant puissant qui est déterminant dans la production d’énergie cellulaire et notamment de la fameuse molécule énergétique, l’ATP. Elle a été très étudiée pour son rôle dans la santé cognitive, la santé cardiovasculaire et le vieillissement, même si elle reste considérée comme un complément alimentaire et non comme un médicament parce qu’il s’agit d’une molécule naturelle ne pouvant faire l’objet d’un brevet pharmaceutique.

L’organisme est en mesure de la synthétiser, mais la production diminue continuellement après l’âge de 20 ans, et elle est même réduite de moitié à l’âge de 80 ans, au niveau du tissu musculaire du cœur.

De nombreuses recherches ont montré qu’elle pouvait réduire la pression systolique et la pression diastolique sans effet indésirable notable pour des doses variant de 120 à 200 mg par jour. Elle est considérée comme une molécule parfaitement sûre, même à très long terme, en raison de sa présence naturelle dans l’organisme.

Propriétés de la co-enzyme Q10

  • Stimule le système immunitaire.

  • Augmente la capacité énergétique du corps grâce à son rôle d'oxygénation sur chaque cellule du corps.

  • Prévient les affections cardiaques, palpitations, angine de poitrine et hypertension.

  • Stimule la production d'hormones.

  • Elle se comporte comme un antioxydant soluble dans les graisses

  • Elle peut même réduire les effets toxiques de certaines substances utilisées en chimiothérapie.

  • Elle est aussi utile pour combattre les allergies.

  • Utile dans le traitement du diabète

  • Utile en cas de trouble gingivaux

Une synergie entre le sélénium et la co-enzyme Q10

Pour produire des sélénoprotéines fonctionnelles, des quantités suffisantes de coenzyme Q10 sont nécessaires tandis que pour activer les molécules de co-enzyme Q10, vous avez besoin également de sélénium. Si vous vivez vivent en Europe et que vous êtes âgés de plus de 50 ans, donc particulièrement à risque de déficiences en sélénium (ce qui est associé à une mortalité cardiovasculaire plus importante) et de déficiences en co-enzyme Q10 (du fait d’une baisse de la production endogène), vous êtes privés d’une synergie puissante capable de prévenir durablement l’apparition des troubles cardiovasculaires.

Comment y remédier ?

Pour prévenir les troubles cardiovasculaires, il n’y a rien de mieux qu’aider le corps à utiliser au mieux ses armes naturelles.

  • Prendre 1 gélule par jour avec un demi-verre d'eau, au moment du repas de Co-enzyme Q10 (40 mg ou 100 mg). C’est un complément conditionné sur support lipidique pour faciliter l’absorption de la molécule par l’organisme. Comme il s’agit d’une molécule difficile à produire et donc souvent onéreuse, il vaut mieux faire en sorte que sa biodisponibilité soit maximale…

  • Prendre 2 comprimés par jour à laisser fondre sous la langue, après le déjeuner et le dîner de Levure de sélénium et Vitamine C. Si vous habitez sur le continent américain, il est possible que vos apports en sélénium soient suffisants, dans ce cas, rapprochez-vous de votre professionnel de santé.

  • Faire en sorte de perdre du poids si vous avez des kilos à perdre, notamment au niveau abdominal : les graisses qui entourent les viscères sont les plus nocives pour le cœur. Idéalement, le tour de taille devrait rester inférieur à 94 cm chez les hommes et à 80 cm chez les femmes. Pour y parvenir, la somatropine naturelle semble être une supplémentation tout à fait intéressante : si elle contribue à prévenir les maladies cardiovasculaires ainsi que les récidives, c’est notamment parce qu’elle atténue le gain de poids associé à l’âge.

  • Se réserver une vingtaine de minutes par jour pour se détendre, respirer et évacuer le stress, idéalement le matin ou une heure avant le coucher.

  • Veiller à fournir au corps des apports suffisants en acides gras oméga-3 et vitamine E. Une supplémentation d’oméga-3 de bonne qualité a un effet bénéfique sur la santé cardiovasculaire.

 

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