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Le réveil des sens

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  • Cinquième élément: Le secret dévoilé

    Je vais vous révéler un secret jalousement gardé: comment accéder au cinquième élément.

    Ce n'est pas du Besson !

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    Depuis la nuit des temps, l'être humain est guidé par des lois universelles: attraction, don, ubiquité, spiritualité, moindre effort, etc.

    Ces lois, que vous acceptiez ou pas, sont des lois fondamentales, c'est à dire qu'elles sont le fondement de toutes créations, la base même de la vie, de tous les êtres qui peuplent l'Univers. Elles nous régissent.

    Inévitablement, inconsciemment ou consciemment, votre chemin sera dirigé par ces lois, c'est un fait indéniable.

    Nous venons au monde sous forme de minuscules êtres et nous grandissons au gré des éléments. Sans y être complètement soumis pour autant. Notre libre choix nous pervertis parfois, nous rend malhonnêtes envers nous. Nous sommes créateurs de notre vie. Heureusement, les éléments ont une influence sur celle-ci et nous aident à retourner sur le droit chemin. Si nous savons les écouter...

    Chacun d'entre eux, air, terre, feu et eau est le garant de notre état d'esprit, de notre corps, de nos émotions, de notre énergie intérieure et extérieure en équilibre parfait.

    L'air est l'émotion qui gouverne le mental. La terre nourrit notre cœur, notre corps. L'eau, c'est l'énergie qui coule en nous. Le feu représente nos ressources intérieures, notre mine de minéraux.

    Ces éléments sont et devraient être tous sur la même longueur d'onde afin de nous faire vibrer. L’harmonie des sons sur la portée de notre vie. Est-ce toujours le cas ? Sont-ils toujours en cohérence ?.... Corps errance....

    L’alchimie est notre squelette, notre corps, notre carbone qui en grandissant se façonne, se "facettise", devient diamant. Certaines facettes sont mises en lumière et d'autres dans notre côté sombre. Notre éducation familiale, scolaire, nos expériences de vie parfois nous brident, nous frustrent. Des barrières se mettent en travers de nos rêves d'enfants, de nos idéaux, de notre mission ici-bas et nous déconnecte de notre moi intérieur, nous les acceptions tant bien que mal. Nous sommes responsables consciemment et inconsciemment.

    Revenons aux éléments, puisque c'est le thème de cet article.

    Je vais devoir les énumérer dans un certain ordre, mais celui-ci n'est pas à prendre au sens littéral du terme. Aucun élément n'est au-dessus d'un autre. Je vous invite à les lire dans l'ordre que vous choisirez.

    L'air est donc en lien étroit avec notre mental, nos pensées positives ou négatives. C'est cet élément qui provoque des idées changeantes dans notre tête, les émotions qui bouleversent notre vie si nous nous laissons à tout vouloir contrôler. Quand nous sommes soumis à l'élément air, les conflits intérieurs provoquent des turbulences. A trop réfléchir nous mettons des barrières devant nos rêves et nos idéaux. Les pensées sont créatrices, l’inhibition mentale est destructrice.

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    La terre est dans notre cœur. Nous l'aimons, la chérissons quand nous sommes connectés avec elle. Dans le cas contraire, nous la détruisons, lui faisons du mal sans savoir qu'en fait nous nous faisons du mal. Tout ce qui touche la terre nous touche radicalement. L'autodestruction serait-elle en action actuellement ? Après la mort vient la vie. Cycle éternel, immuable !

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    Le feu est représenté par nos ressources intérieures. Certaines exploitées, d'autres pas. Une introspection permet de se mettre en lien avec elles, de faire le tri, de regarder plutôt que de voir, pourquoi nous sommes de piètres explorateur de notre vie intérieure, tournée vers le monde virtuel. Le réel est en nous, nous avons les diamants, les rubis, les saphirs, les émeraudes, les outils pour aller les chercher, mais n'avons pas le mode d'emploi pour utiliser ces outils. Que s'est-il passé ? Maladresse, perte de confiance en soi, ignorance, éducation superficielle..... Mise en valeur flouée ? Le volcan est endormi.

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    L'eau correspond à cette énergie que nous avions enfant. L'innocence, la spontanéité, les rêves nourris par une capacité à vouloir créer l'insurmontable. Cet élément flue en abondance dans notre corps et passe, quand nous sommes petits, en nous, autour de nous et à travers nous. L'eau c'est la vie circulante, qui ne peut pas être retenue, stoppée, bien que, au fil du temps, les barrages deviennent si hauts et si grands que cette belle énergie finit pas être bloquée. L'eau croupit et nous rend malade dans notre corps, notre cœur, notre tête. Lymphatiques d’une vie devenue austère. sans odeur, sans saveur.

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    Mais alors qu'en est-il du 5ème élément ? Patience, j'y viens... Je vous sens trépigner. Marquons une pause, prenez la respiration, je vous l'offre. Un grand bol d'air, un relâchement de l'esprit, le cœur ralentit, le feu se dissipe momentanément. Allez on y revient, respiration encore une fois, profonde, de plus en plus profonde.... Nous y sommes presque. Relaxation, méditation, les yeux fermés, de belles images nous viennent. Pardon, acceptation, guérison, ces mots vous parlent, oui, non ?

    Voilà, je vous sens prêtes et prêts... Je continue.

    L’idéal, le but à atteindre, la mission, le rêve d'enfant, tout ce que vous avez mis de côté parce que le regard des autres vous a formaté à leur image. La peur qui vous terrifie et vous garde dans votre zone de confort. Le manque de confiance détruit plus de rêves que l’échec. L'effet miroir qui vous fait réagir, par transfert, sur la personne face à vous, car telle cicatrice non guérie vous met en émoi.

    Lâcher-prise ne veut pas dire laisser-aller.

    Quand les éléments que j'ai cité au-dessus seront en parfaite cohésion, bien connectés à l'Univers, donc à vous, à ce moment-là et UNIQUEMENT à ce moment-là apparaîtra le cinquième élément. Votre âme vibrera en harmonie avec votre monde, vous serez pris d'un frisson si fort que tous vos sens seront mis en action. Une sorte de jouissance, d'orgasme. La sexualité et la spiritualité sont en liens étroits. Faites-en l'expérience, la peur de tout s'évacuera. Vous lâcherez-prise, votre cœur battra à l'unisson, vous comprendrez alors que.....

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    Si cela n’a pas fonctionné, alors vous n’y êtes pas encore, recommencez, insistez, ça en vaut la peine. Prenez votre mal en patience, en attendant j’ai pris mon bien en urgence.

    Le monde s'ouvre à vous. Je n'en dis pas plus !

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    Là, est l'essence-ciel, tout est dit ou presque...

    Avez-vous l'esprit ouvert ?

  • Hyperthermie: la fièvre qui vous veut du bien

    Qu'est-ce que l'hyperthermie?

    L’Hyperthermie ou élévation anormale de la température corporelle.

    Certains ne parlent d’hyperthermie que pour les montées en température « accidentelles » : coups de chaleur, déshydratation, efforts musculaires…pour d’autres, dont je suis, l’hyperthermie désigne toutes élévations de la température corporelle que celle-ci soit occasionnée ou non par la maladie, autrement dit c’est la fièvre. 

    Faut-il faire baisser la fièvre, faut-il la combattre?

    La fièvre est un processus utile, elle peut agir de deux manières:

    1. En ayant une action directe sur les agents pathogènes 

    2. De façon indirecte en stimulant les défenses de l'organisme.

    La fièvre apparaît lorsque l'organisme le juge utile ou nécessaire. 

    L'élévation de la température du corps permet de ramener certains dépôts, certaines substances à un état qui permettra leur mobilisation et leur transport par le sang dans le but de leur élimination (dépôts d'acide urique ou d'urates par exemple). 

    De nombreuses expériences ont montré qu'à partir d'une température de 39° ou 39,5°, la majorité des virus (y compris celui de la poliomyélite) sont inhibés ou détruits. 

    Des études sérieuses confirment cette position

    Il a été en effet observé que :

    • L'utilisation d'un « antipyrétique » comme l'aspirine par exemple, provoque des effets secondaires multiples; 

    • La modification de la température ambiante afin de diminuer la réaction fébrile met en jeu certains processus (frissons, mouvements musculaires, réactions hormonales) dont les effets sont défavorables.     

    Une région cérébrale est particulièrement concernée par la température c'est « L'HYPOTHALAMUS », région du diencéphale située sous le « THALAMUS » et reconnue comme un intermédiaire de la glande « PITUITAIRE ». Les informations thermiques concernant l'organisme y sont intégrés, et l'hypothalamus joue le rôle de « THERMOSTAT » pour réguler notre température corporelle.

    Lorsque la température de notre corps devient trop élevée, « L'HYPOTHALAMUS » envoi un message hormonal vers les glandes sudoripares pour que celles-ci sécrètent la sueur dont le processus d'évaporation va entraîner l'abaissement de la température du corps.

    C'est encore « L'HYPOTHALAMUS » qui va régler notre métabolisme pour augmenter ou diminuer : 

    • La production de chaleur interne, déclenchant le frisson (générateur de chaleur) ou

    • Le besoin d'être au chaud ou au frais.

    Les causes déclenchantes de la fièvre

    La fièvre est généralement provoquée par une :

    • infection bactérienne, 

    • infection virale, 

    • une maladie non infectieuse (ex : l'asthme)

    Principe de réaction de l'organisme

    Les «LEUCOCYTES» ou globules blancs de notre organisme réagissent à la présence de molécules se trouvant à la surface des bactéries, «les ENDOTOXINES ».

    Lorsque les leucocytes digèrent ces bactéries, ils fabriquent une petite protéine, « le PYROGENE ENDOGENE », qui circule dans l'organisme et va jusqu'à l'hypothalamus, qui va jouer son rôle de thermostat en déclenchant la fièvre.

    Ce PYROGENE active la production de substances quasi-hormonales, « les PROSTAGLANDINES », qui agissent directement sur le thermostat de l'hypotalamus. L'aspirine qui est souvent donné pour faire baisser la fièvre (action antipyrétique) entraîne une diminution du taux de prostaglandines dans le sang provoquant ainsi une réduction artificielle de la fièvre. La médication chimique opprime, frustre les effets naturels de la fièvre.

    Intervenir en respectant la fièvre 

    La fièvre est-elle ennemie ou amie?

    • Respecter la fièvre, c'est respecter l'énergie vitale de l'organisme face à un trouble de santé. 

    • L'élévation de la température dans le corps permet à celui-ci de mobiliser ses défenses immunitaires et ainsi reconnaître l'ennemi à combattre si le phénomène vient à se reproduire. 

    • La fièvre fait partie des remèdes naturels utilisés en naturopathie. Il faut la respecter dans la majorité des cas sauf si celle-ci intervient pendant un traitement médicamenteux.

    Respecter la fièvre oui, mais pourquoi ?

    • En respectant la fièvre, on respecte la vitalité du consultant, et le mode d'expression de celle-ci, qui à priori va s'exprimer avec sa réaction de défense symptomatique, 

    • Respecter la fièvre permet à l'organisme de choisir son mode de défense sélectivement le plus adapté au trouble à combattre, car cet organisme et lui seul, peut savoir ce qui lui convient le mieux à un instant précis, dans une situation précise, 

    • Le respect de la fièvre permet de respecter le tonus psychologique du consultant en lui ôtant toute peur et toute idée dépréciative vis-à-vis du symptôme qui doit être considéré comme un signe de défense de son organisme.

    La fièvre joue une triple action

    • Métabolique

    • Circulatoire

    • Immunitaire

    La fièvre agit comme stimulant sur les émonctoires

    • Intestins

    • Poumons

    • Peau

    • Reins

    Autres bénéfices de la fièvre

    • La fièvre qui s'accompagne de phénomènes d'asthénie, de soif et d'anorexie est bénéfique en ce sens qu'elle oblige l'organisme à se mettre au repos et à adopter une alimentation correcte. 

    • Elle permet au corps de lutter contre les cellules cancéreuses plus fragiles que les cellules saines. 

    • La fièvre joue le rôle d'antibiothérapie naturelle. 

    • Si la fièvre n'est pas réprimée par des traitements classiques, l'organisme n'aura pas à intervenir en plus du trouble causal, dans la métabolisation de produits chimiques sollicitant le foie et les reins ainsi que d'autres émonctoires déjà actifs dans d'autres tâches plus utiles. 

    • La fièvre permet en quelque sorte de défendre la santé en répondant aux maladies infectieuses par le déclenchement de « CATARRHES » (élimination de substances nocives) parades à la « TOXEMIE ». 

    • La fièvre et ses réactions annexes comme : les éruptions, les expectorations, les sécrétions de mucus sont le signe que le corps tout entier se monopolise pour se défendre et lutter contre l'envahisseur. 

    • HYPOCRATE disait à ce sujet « que la nature est le meilleur des médecins ».

    Action naturopathique dans la fièvre

    • Si la fièvre atteint 40° alors que le consultant à déjà été traité par des médicaments ou subit une vaccination, les processus organiques peuvent se trouver déréglés et de ce fait, le thermostat de l'hypothalamus peut ne plus jouer son rôle correctement. Seulement dans ce cas, une surveillance médicale sera nécessaire mais, le naturopathe pourra l'accompagner par une réforme générale à l'aide des techniques naturelles d'hygiène vitale mise à sa disposition. 

    • La fièvre est le résultat d'une décharge d'énergie.

    • En dehors d'un cas d'urgence ou si la vie du consultant en dépend, le naturopathe ne cherchera jamais à faire baisser la fièvre mais plutôt à l'accompagner par une remise en question de l'hygiène vitale. 

    • Tous les cas seront étudiés dans leur contexte global personnel. 

    • Les « Facteurs de Déstabilisation Psychophysiologiques » seront pris en considération.

    4 mesures principales sont à mettre en application dès l'apparition de la fièvre 

    1. Cesser toute alimentation,

    2. Boire beaucoup pour nettoyer l'organisme et le réhydrater (cette boisson sera composée d'eau plate, de source, peu minéralisée avec un PH approchant la neutralité, ou de tisanes non sucrées), 

    3. Veiller au bon fonctionnement des émonctoires en contrôlant que l'évacuation des déchets se fasse correctement, l'élimination des toxines a un rôle prioritaire,

    4. Se reposer le plus possible afin de reconstituer ses énergies et retrouver sa force vitale.

    Je préconise des bains de pieds chauds et des bains de siège froids selon votre sensibilité. Cherchez à transpirer le plus possible afin d'accélérer le rétablissement. Aucune action brutale ne sera entreprise, l'organisme doit moduler ses actions curatives en fonction de ses capacités du moment.

    Chez les enfants la fièvre est un symptôme courant, nécessitant juste une action complémentaire naturelle.

    On connait les risques de complications de l'élévation de la température chez l'enfant en bas âge, qui peuvent se résumer en trois points:

    1. Les convulsions fébriles qui sont déclenchées directement par la fièvre

    2. Les risques de déshydratation par perte hydrique qui se retrouve surtout chez le nourrisson

    3. L'hyperthermie avec atteinte pluriviscérale et neurologique avec accélération du pouls et de la respiration, frissons.

    Dans tous les cas rencontrés chez le nourrisson, même si le combat de la fièvre n'est pas automatique, elle doit faire l'objet d'une surveillance rigoureuse et doit être maitrisée si l'enfant présente une température de 41° car dans ce cas, les risques de lésions du cerveau sont toujours possibles. 

    Les convulsions apparaissent le plus souvent chez des nourrissons et enfants entre 9 mois et 24 mois.

    Ces risques sont très faibles chez un enfant à partir de 4 ans si ce dernier n'a jamais été sujet aux convulsions auparavant.

    Je citerais l'huile essentielle de pamplemousse en remplacement des antibiotiques, qui est anti-infectieux et l'huile essentielle Thym vulgaire à thymol plante antibactérienne à large spectre d’action, agissant aussi bien sur la sphère ORL, respiratoire et digestive et en particulier au niveau des intestins.

    A RETENIR

    • Surtout ne jamais oublier qu'une élévation de température est un signe de vitalité et que vouloir la combattre tient de la désinformation. 

    • La fièvre est un moyen naturel de défense contre toutes attaques étrangères à la physiologie de l'organisme. 

    • Plus la fièvre est élevée plus le niveau de vitalité est important. 

    • La fièvre est le signe que l'organisme a livré bataille à ses agresseurs et qu'il développe par la même ses propres défenses immunitaires. 

  • Comment se protéger naturellement du virus du COVID19 ?

    J'ai mis du temps avant d'écrire un article sur ce virus d'origine asiatique, bien qu'en Europe, il y a fort longtemps que le coronavirus affecte les poumons d'une certaine population sans que cela ne gène en rien le milieu médical. Je vais donc employer le terme de COVID19 qui fait référence au coronavirus déclaré en 2019.

    Comme vous avez dû le voir, tout ou presque (et parfois n'importe quoi) a été dit sur le coronavirus, mais en fait le coronavirus, qu'est-ce que c'est ?

    Avant de développer cet article, je vais vous donner quelques symptômes qui peuvent vous montrer si éventuellement, vous êtes infecté. J'emploierai parfois le conditionnel car rien n'est sur dans cette affaire !

    Quelques symptômes du coronavirus

    Tout d'abord, chez les malades atteints du COVID19, vous pourrez généralement observer l'un ou plusieurs de ces symptômes (signes primaires) :

    • Maux de tête ;

    • Fatigue ;

    • Courbatures...

    Viennent ensuite, deux ou trois jours après, les signes secondaires de cette infection respiratoire.

    • Toux ;

    • Douleurs thoraciques, gêne respiratoire ou autres signes d'infection respiratoire haute ou basse (la forme basse, plus grave, correspond au syndrome de détresse respiratoire aiguë).

    On parle également de pneumonie, un terme qui désigne l'infection aiguë des voies aériennes inférieures.

    Notez : Les symptômes du coronavirus, généralement, ressemblent beaucoup à ceux de la grippe et du rhume.

    Attention : si vous montrez quelques-uns de ces signes d'infection respiratoire, ne vous rendez pas chez votre médecin ou à l'hôpital, pour ne pas répandre davantage la maladie au sein de la population.

    Je vous conseille de contacter rapidement le 15 (le Samu, en France) ou votre médecin, qui vous indiqueront la procédure à suivre pour vous faire dépister. Le test consiste généralement à prélever des cellules nasales à l'aide d'un coton tige, afin de confirmer ou non la présence d'un brin d'ARN spécifique à ce coronavirus.

    Un virus contagieux

    Avec le COVID19, un individu infecté devient contagieux dès le début des symptômes – et parfois même sans que des symptômes n'aient fait leur apparition.

    Sans application de mesures de prévention, on estime que chaque malade va généralement infecter 2 à 5 personnes.

    La durée d'incubation (qui correspond à la durée écoulée entre la contamination et l'apparition des symptômes) est de 5 jours en moyenne.

    En général, elle dure au moins 2 jours et n'en dépasse pas 12, d'où le fait que les quarantaines s'étalent sur 14 jours. On parle donc de « quatorzaines ».

    Plusieurs voies de transmission recensées

    Il existerait plusieurs moyens de contracter un coronavirus, et donc le COVID19, à savoir :

    • Contact direct (poignée de mains, bises, salive...) ;

    • Inhalation de gouttelettes contaminées propulsées par les voies respiratoires, ou le contact avec des surfaces contaminées par ces goutelettes ;

    • Voie orale-fécale, les virus libérés dans les selles pouvant aller contaminer les surfaces (poignées de porte, murs...) avant de parvenir sur les mains puis dans les voies respiratoires d'une personne saine.

    Le COVID19 arrive à survivre pendant quelques heures dans un environnement extérieur (moins longtemps sur des surfaces sèches que sur des surfaces humides, jusqu'à 4 heures sur support papier ou cartonné). Il peut même survivre jusqu'à 9 jours sur du métal, du verre ou du plastique.

    Qu'en est-il des animaux domestiques?

    Jusqu'ici, les animaux domestiques, comme les chats et les chiens, ne semblent pas propager le virus ni contracter de maladie.

    Ne rajoutons pas de la psychose à la psychose, ce n'est pas le moment.

    Mais revenons à nos moutons..... ou plutôt, au COVID19,

    Un virus contenu dans une enveloppe

    Pour rappel, un virus est une particule microscopique infectieuse, qui a besoin d'une cellule hôte pour se développer.

    Les coronavirus constituent un groupe spécifique de virus avec enveloppe, à l'origine de plusieurs pathologies chez les mammifères et les oiseaux.

    Chez l'Homme, ils seraient responsables de 10 à 30 % des infections respiratoires supérieures et d'une grande partie des rhumes. Pour information, chaque année, grippes et rhumes tuent silencieusement.

    Le COVID-19

    Le coronavirus est un virus en forme de couronne, d'où son nom.

    Le coronavirus découvert il y a quelques mois, qui fait trembler la planète entière, est appelé le SRAS-CoV-2.

    Il est responsable d'une nouvelle maladie infectieuse respiratoire : le COVID-19 (abréviation de « Coronavirus Disease 2019 »).

    Un peu de géographie et d'histoire

    Cette épidémie a émergé, comme tout le monde le sait maintenant, début décembre 2019 à Wuhan (Chine), au sein d'un marché local où étaient vendus des animaux sauvages.

    Wuhan est la capitale de la province du Hubei, située en Chine centrale. Avec 8,9 millions d’habitants intra-muros (en 2018) et une municipalité de plus de 11 millions d'habitants, c'est la septième ville la plus peuplée du pays et la deuxième plus grande zone urbaine de l'intérieur, après Chongqing. Wuhan est située dans une plaine alluviale dépourvue de relief. La ville est une plaque tournante du transport, avec des dizaines de lignes de chemin de fer, de routes et d'autoroutes la reliant au reste du pays.

    C'est de cette région que partent souvent vos commandes passées en Chine ou vos achats de produits sur sites en ligne ou boutiques à bas prix qui remplissent vos meubles et placards en tous genres.

    La contamination serait d'origine animale. On soupçonnerait le pangolin d'être l'hôte intermédiaire responsable de la transmission de ce COVID19 à l'homme (ou la chauve-souris), rien n'est moins sur.

    Une pandémie selon l'OMS

    Des milliers de cas se sont rapidement déclarés en Chine puis dans le reste du monde – la maladie ayant été transmise par des voyageurs porteurs du virus. On compte bien vite des cas en Italie, en Corée du Sud, en Iran, en France, aux États-Unis...beaucoup plus en Europe du sud qu'en Europe du nord. A ce sujet je vous invite à signer une pétition que j'ai mise en ligne, chacun ajoutant sa pierre à l'édifice.

    ----> Reconnaissance de la Naturopathie en France (Mise à jour) <----

    Le 9 janvier 2020, les autorités sanitaires chinoises et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) annoncent officiellement la découverte du SRAS-CoV-2.

    Quelques états, dans un premier temps ne prenant pas la menace trop au sérieux, ont tenté, tant bien que mal, de s'organiser pour endiguer l'expansion du COVID19 : individus ou villes mises peu à peu en quarantaine, annulation de manifestations sportives et culturelles, fermetures d'école... La situation porterait également un coup dur à l'économie mondiale.

    Le 11 mars 2020, l'OMS qualifie pour la première fois l'épidémie de COVID-19 de pandémie (ce qui signifie qu'elle touche une part importante de la population mondiale).

    Nombre de contaminations et de morts du coronavirus

    Le coronavirus en question s'est répandu sur les 5 continents et dans au moins 159 pays.

    Le 19 mars 2020 en début de journée, on comptait 220 000 personnes contaminées par le virus à travers le monde. 9 000 d'entre elles en sont mortes.

    En France, à la même date, on dénombrerait plus de 9 000 cas confirmés et plus de 200 patients décédés du COVID-19. Certaines personnes contaminées sont guéries, d'autres sont toujours prises en charge à ce jour.

    La grippe saisonnière fait, selon l’OMS, de 290 000 à 650 000 décès par an dans le monde entier. En France, pour la saison 2018-2019, elle a fait 8 100 morts. La létalité (le nombre de morts par rapport à la population infectée) de la grippe saisonnière est de 0,2 à 0,5% selon Santé publique France. 

    Concernant la létalité, une étude publiée il y a quelques jours par le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC) revient en détail sur l’épidémiologie du virus grâce à des données collectées jusqu’au 11 février. La létalité du COVID19 est de 2,3% (si l’on ne compte que les cas confirmés par des tests de l’ARN viral prélevés dans la gorge), et de 2,6% si l’on compte tous les cas de personnes contaminées. Dix fois plus que pour la grippe saisonnière en France. 

    En clair, si on se fie aux chiffres bruts : la grippe saisonnière tue beaucoup plus de monde que le COVID19 à ce jour (ce qui est logique étant donné le nombre de personnes exposées). Mais la létalité du COVID19 est nettement plus importante que celle de la grippe.

    Taux de mortalité supérieur à celui de la grippe

    Le taux de mortalité associé au coronavirus est plus faible que le chiffre annoncé, les cas bénins n'ayant pas forcément été détectés.

    On estime que cette pneumonie reste bénigne dans quatre cas sur cinq. 

    20 % des patients nécessitent toutefois une hospitalisation, et 5 % requièrent une admission en réanimation.

    Personnes à risque 

    • Les personnes âgées.

    • Les personnes âgées de plus de 65 ans risquent davantage de souffrir des conséquences d'une infection par le coronavirus SRAS-CoV-2. Au-delà de 80 ans, le taux de mortalité passe même à 14,8 %.

    • Les immunodéprimés ou victimes de maladie chronique.

    Le coronavirus peut également avoir des effets plus sévères chez les personnes immunodéprimées ou souffrant de maladie chronique (cancer, diabète...).

    Gestes de prévention

    Lavez-vous les mains, désinfectez les sols, évitez les regroupements...

    Je rappelle rapidement les gestes simples à effectuer pour vous protéger :

    • Lavage régulier des mains (idéalement toutes les heures) avec de l'eau et du savon, ou avec du gel hydroalcoolique. Évitez aussi de vous toucher le visage avec des mains sales ;

    • Nettoyage et désinfection des sols et objets, et évitez de toucher des objets contaminés ;

    • Garder une certaine distance avec d'autres personnes, en évitant notamment de vous regrouper ;

    • Boire beaucoup d'eau ;

    • Éviter tous contacts avec des malades atteints du COVID19 (vous êtes peut-être, vous aussi, porteur sain du virus) ;.

    • Porter un masque, si vous pensez être contaminé ou pas, rester chez soi pour ne pas propager la maladie...

    • Se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d'éternuements (par exemple avec le pli du coude ou avec un mouchoir, à jeter immédiatement dans une poubelle fermée) ;

    • Rester chez soi en cas de contamination.

    Aucun traitement validé officiellement

    Pour le moment, il n'existe aucun traitement existant qui soit validé par les autorités médicales. Certains produits sont toutefois déjà envisagés, testés voire administrés à certains malades : le Remdesivir (anti-Ebola), le Ritonavir (anti-VIH), la chloroquine (anti-paludisme)... Leur efficacité reste à démontrer, la chloroquine montrerait des signes actifs permettant la rémission.

    Surtout, évitez de prendre des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (comme l'ibuprofène, le Nurofen, le naproxène, le diclofenac ou le Voltaren) et des corticostéroïdes (le Cortancyl, la prednisolone ou le Célestène), qui peuvent aggraver la maladie, vous savez ce que je pense de ces « anti » chimiques.

    TRES IMPORTANT

    Surtout ne jamais oublier qu'une élévation de température est un signe de vitalité et que vouloir la combattre tient de la désinformation. La fièvre est votre amie, ne la réprimez pas. En respectant la fièvre, vous respectez votre vitalité, et le mode d'expression de celle-ci, qui à priori va s'exprimer avec sa réaction de défense symptomatique. La fièvre permet en quelque sorte de défendre la santé en répondant aux maladies infectieuses par le déclenchement de « CATARRHES » (élimination de substances nocives) parades à la « TOXEMIE ».

    Absence de vaccin

    Il n'existe pas de vaccin pour prévenir cette maladie. L'institut Pasteur, à Paris, a indiqué que des premiers tests sont menés sur des souris depuis le 11 mars 2020. Selon plusieurs spécialistes, il faudra attendre l'automne 2021 pour qu'un vaccin puisse voir le jour. D'ici là...

    Pensez à renforcer vos défenses immunitaires

    L'importance du système immunitaire pour faire barrage aux infections.

    Au-delà des gestes de prévention que je viens de répéter, veillez à vous assurer du bon état de vos défenses immunitaires, véritables barrières naturelles contre les microbes de toutes sortes.

    Comme le disait encore Didier Raoult, le directeur de l'Institut Méditerranée Infection à Marseille, à propos de la meilleure façon de contrer le COVID19 : « Ce qui fonctionne le mieux, c'est notre système immunitaire » (France Info, 26 janvier 2020). Je ne peux qu'aller dans son sens, bien entendu ! La prévention, la prévention et.... la prévention.

    Alimentation, activité sportive, sommeil...

    Comment s'y prendre pour renforcer nos défenses naturelles ? La recette est bien connue, je ne cesse de la répéter.

    • Opter pour une alimentation équilibrée, variée avec des associations alimentaires logiques;

    • Pratiquer une activité physique régulière ;

    • Dormir suffisamment ;

    • Abaisser votre niveau de stress. Les élixirs floraux et les complexes floraux vous aideront aisément, en privilégiant ceux qui ne contiennent pas d'alcool.

    Les meilleurs produits naturels pour renforcer votre immunité

    Certaines substances disponibles dans la Nature, par ailleurs, sont bien connues pour leur capacité à stimuler notre système immunitaire.

    Je vous donne une liste (non exhaustive) de quelques produits naturels essentiels à une bonne immunité :

    • Vitamine C, disponible dans les goyaves, le poivron jaune, le kiwi ou encore l'orange, est notamment réputée pour stimuler la destruction des agents pathogènes dans l'organisme. Pour bénéficier d'un apport optimal en vitamine C et d'une absorption sans pareille, mieux vaut opter pour un complément alimentaire de type Moringa ou Acerola,

    • Vitamine D, quant à elle, se trouve notamment dans l'huile de foie de morue, les harengs ou les sardines. Les lymphocytes T, ces cellules placées en première ligne pour assurer notre protection, sont uniquement activés en sa présence de Vitamine D3 ;

    • Je vous conseille également d'opter pour un véritable « cocktail » de vitamines, comme la Formule Vitaminero, qui contient pas moins de 12 vitamines et de 8 minéraux : vitamines A, B, C, D, E, magnésium, sélénium, manganèse... Un tel complément multivitaminé vous permettra d'agir sur plusieurs leviers à la fois pour protéger au mieux votre organisme ;

    • Bromeline + Rutine : La bromeline est immunno-stimulante (induit la production de cytokines), stimule l'utilisation par l'organisme de ses propres ressources de guérison. La Broméline a un rôle dans l'activation des réponses immunitaires des  immuno-déficients. Les flavanoïdes de la rutine améliorent aussi l'action de la vitamine C sur l'organisme en augmentant son absorption et en retardant son élimination.

    • La Formule Probiotiques contient des souches probiotiques qui optimisent les fonctions immunitaires naturelles du corps. En optant pour une cure de Formule Probiotiques, vous recevrez à chaque dose pas moins de 12 milliards de micro-organismes positifs pour votre flore intestinale et donc pour votre immunité générale ;

    • Vita Defens est une teinture synergique qui travaille à la fois la personne en boostant son système immunitaire, l’ensemble de ses fonctions physiologiques tout en apportant une aide extérieure qui fera la chasse aux indésirables. On l’utilisera pour lutter contre tout type d’infection (rhume, état grippal, maux de gorge, état de faiblesse, etc..).

    • Un apport en zinc, un élément chimique important pour rétablir un système immunitaire efficace. Disponible dans les huîtres, le germe de blé grillé et le foie de veau, il est plus facile à obtenir en quantité suffisante sous forme de supplément nutritionnel, par exemple avec Force des Incas, immunitaire (stimulation des défenses naturelles), énergie à l'état pur, qui contient Guarana, Maca, Acerola et Cacao.

    • Pensez aussi aux huiles essentielles: Niaouli, Ravintsara, Tea-tree, Eucalyptus radié, Thym vulgaire à linalol.

    Et les extraits liquides:

    Mais vous ne savez pas le plus important. Les compléments suivants sont les plus efficaces contre le coronavirus.

    • Complexe antioxydant: Association de vitamines et d’oligo-éléments antioxydants qui protège les cellules de l'organisme du stress oxydatif à l’origine de dommages et de vieillissement prématuré qui contient Glutathion, Coenzyme Q10, Resvératrol, Vitamine C, Quercétine (contenue dans l'açaï, la grenade, le mangoustan).

    • H.E. Laurier Noble: Antibactérien, antiviral, antifongique, Anti-inflammatoire, Antalgique, Antispasmodique, Mucolytique et expectorant, Stimulant et tonifiant.

    • Argent Colloïdal agit par contact direct sur les bactéries. Des bactéries mises en présence d’argent sont, en 24 heures, 10 fois moins nombreuses, et 100 fois moins nombreuses quelques jours après. Cette action permet un rééquilibrage bactérien en faveur des bactéries saprophytes (nos bonnes bactéries).

    • Vitamine D3 contribue au fonctionnement normal du système immunitaire.

    Prenez soin de vous!

  • Du vague à l'âme

    Je suis pratiquement certain que vous avez déjà entendu cette expression "Avoir le vague à l'âme". Son sens voudrait nous rappeler à la mélancolie, la tristesse.

    Cette sensation d'être un peu à côté de ses pompes, un peu déprimé, souvent sans aucune raison apparente ? Qu'est-ce qui provoque cet état, comment en sortir ? Mais que se cache-t-il réellement sous cette locution ?

    Du nerf vague à l'esprit

    Le nerf vague, également appelé nerf parasympathique ou nerf cardiaque, est le dixième nerf crânien - le dixième sur douze, en partant de l’arrière du crâne-.

    Il est surtout connu pour être à l’origine du malaise vagal. Mais le nerf vague ne se résume pas à cette perte de connaissance. Il joue un rôle très important, puisqu’il assure la communication entre le cerveau et différents organes. En outre, sa stimulation peut avoir une action thérapeutique.

    Ce nerf crânien  prend donc naissance dans le cerveau et passe ensuite par le tronc cérébral, que l’on peut comparer à un standard téléphonique rempli de câbles. Puis, descendant dans le corps, il innerve les poumons, le cœur, le foie, l’estomac, la rate et les intestins.

    A travers lui, le cerveau contrôle le fonctionnement de ces organes qui, à leur tour, l’utilisent pour envoyer des messages au cerveau l’informant de leur état mécanique ou chimique. Il est en fait responsable des viscères situées entre le haut du thorax et les deux tiers du côlon.

    Distribution nerf vague

    Les fibres motrices, sensitives et végétatives de ce nerf jouent un rôle dans de nombreuses fonctions vitales de l'organisme et en particulier la fréquence cardiaque et des sécrétions digestives.

    Le nerf vague est moteur pour le voile du palais et le pharynx. Il est sensitif pour le larynx, le pharynx, l’épiglotte, le voile du palais et la base de langue. Il joue aussi un rôle qui est qualifié d’autonome par le biais d’une sécrétion d’acétylcholine. La stimulation du nerf parasympathique entraîne en effet la sécrétion de cette substance chimique qui joue un rôle de médiateur entre les neurones (neuromédiateur). L’acétylcholine ralentit la fréquence des battements cardiaques, diminue le calibre des bronches, renforce la contraction des muscles lisses du tube digestif et augmente la sécrétion de salive et de sucs digestifs.

    Une lésion de ce nerf peut se traduire par une baisse du rythme cardiaque (bradycardie), une tendance aux syncopes et à l’anxiété, une diminution du calibre des pupilles (myosis), une transpiration excessive des membres, une sécrétion accrue de salive, des spasmes musculaires, des épisodes de diarrhées ou de troubles de la respiration ou des malaises vagaux.

    Comment optimiser son niveau d'ALC ? 

    L’acétylcholine est un neurotransmetteur indispensable au bon fonctionnement du cerveau et capital pour notre mémoire. 

    L’acétylcholine est fabriquée à partir de la choline, un phospholipide. La choline elle-même peut être soit puisée dans l’alimentation soit fabriquée à partir d’un autre composé, la DMAE (Dimethylaminoethanol).

    Le DMAE se transforme en choline sous l’action de la méthionine. Puis la choline donne de l’acétylcholine sous l’action d’une enzyme : l’acétylcholine transférase (ACT). Cette enzyme dérive elle-même de la vitamine B5 sous l’action de l’acétyl-L carnitine (ALC).

    On peut donc améliorer nos taux d’acétylcholine en optimisant l’apport en chacune de ces substances via l’alimentation ou la prise de compléments alimentaires.

    Où les trouver ?

    DMAE

    • Sardine

    • Anchois

    Choline

    • Œuf

    • Foie

    • Germe de blé

    • Porc

    • Bœuf

    • Soja

    • Crevettes

    • Cabillaud ou morue

    • Son de blé

    • Saumon

    • Beurre de cacahouète

    • Son d’avoine

    • Pignons de pin

    • Amandes

    • Noix de macadamia

    • Artichauts

    • Brocolis

    • Choux de Bruxelles

    • Chou

    Méthionine

    • Morue

    • Parmesan

    • Thon

    • Dinde

    • Poulet

    • Anchois

    • Porc

    • Veau

    • Noix du Brésil

    Vitamine B5

    • Chocolat

    • Foie

    • Graines de tournesol

    • Rognons

    • Son de blé

    • Flocons d’avoine

    • Œufs

    Acétyl-L Carnitine

    • Mouton

    • Agneau

    • Levure

    • Bœuf

    • Poulet

    • Lait

    Mais cela peut-être encore plus grave 

    Des études récentes sont venues démontrer qu’il existait un lien entre le nerf vague, le microbiote et de nombreuses maladies. 

    Le microbiote ou flore intestinale, ce sont les bactéries et micro-organismes qui se trouvent dans votre intestin. 

    Ils sont plus de 100 000 milliards de microbes à peupler votre côlon. Et leur rôle est extrêmement important. 

    Un microbiote déréglé peut avoir une incidence forte sur des troubles aussi variés que : 

    • de problèmes de peau ; 

    • de nombreux cancers tels que les cancers du côlon, du pancréas, du sein, ou de l’estomac ; 

    • l’autisme ; 

    • la dépression ; 

    • la fibromyalgie

    • le vieillissement qui n’est évidemment pas un trouble mais que l’on souhaite tous ralentir autant que cela est possible ! 

    • l’arthrite rhumatoïde. 

    Si ces travaux suscitent l’enthousiasme de certains thérapeutes, d’autres au contraire s’en lassent. 

    Tout est “microbiote” de nos jours me disait une amie psychothérapeute il n’y a pas si longtemps.... Et en même temps, est-ce si surprenant ? 

    Notre système digestif, et plus particulièrement le microbiote, a une influence directe et déterminante sur de nombreuses fonctions de notre corps : 

    • digestives (cela va de soi), c’est le traitement des déchets ; 

    • énergétique : c’est l’absorption des nutriments ; 

    • immunitaires : c’est la chasse aux intrus ; 

    • hormonales : 95% de la sérotonine se trouve dans le microbiote, ainsi que de nombreuses autres hormones et messagers chimiques ; 

    • neuronales : 200 000 neurones se trouvent dans l’intestin ; 

    • nerveuses : le lien avec le nerf vague est direct et cela a une incidence sur les deux systèmes nerveux ortho et parasympathique. 

    Votre corps, votre tête, votre vie vibrent au rythme des bactéries qui vous habitent. Elles ont une incidence déterminante sur votre santé. 

    En consultations,  les patients décrivent un mal être, quelques symptômes un peu vagues, de la fatigue, des douleurs, etc., mais rien de tout cela n’est confirmé par le scanner ou les IRM, conseillés à grands renforts par la médecine allopathique.

    La science appelle cela dystonie neurovégétative

    L’expression, je vous le concède, est un peu complexe. L’idée derrière est simple : une émotion un peu forte est venue déstabiliser votre système nerveux. Ce faisant, ce sont vos autres systèmes qui déraillent : 

    • l’immunité, 

    • les hormones, 

    • les muscles, 

    • la digestion, 

    • les émotions. 

    Cela se traduit par de nombreux symptômes possibles, qui varient selon les patients :

    • troubles émotionnels ; 

    • anxiété ; 

    • sommeil dérangé ; 

    • essoufflement au moindre effort ; 

    • impression de pesanteur ; 

    • sueurs des extrémités ; 

    • fatigue générale ; 

    • vertiges intermittents ; 

    • impression d’évanouissement ; 

    • maux de tête ; 

    • fièvre, frissons ; 

    • instabilité thermique ; 

    • nausées ; 

    • hypersensibilité émotionnelle et corporelle ; 

    • douleurs non matérialisées ; 

    • impressions lumineuses sans rapport avec la lumière perçue ; 

    • tremblements ; 

    • rétention d’eau ; 

    • troubles digestifs : ballonnements, douleurs abdominales, brûlures ; 

    • troubles hépatiques ; 

    • hémorroïdes ; 

    • hypertensions ; 

    • troubles ORL ; 

    • problèmes de peau ; 

    • problèmes aux yeux ; 

    • etc. 

    C’est une liste sans fin.

    Un manque de présence

    C'est un état où nous sommes peu connectés avec nous-mêmes. Nos pensées se morfondent en circuit fermé sur notre mal-être. Ou plutôt, elles s'en délectent, elles s'en nourrissent. Notre manque de présence à nous-mêmes donne libre cours à cette spirale descendante.

    Reporter au lendemain: procrastination

    Dans ces moments-là nous nous sentons vidés d'énergie. C'est normal, elle est engloutie par nos pensées moribondes, leurs servant de carburant. Nos pensées vont évidemment tout mettre en œuvre pour que nous restions tel un légume flétri, absent, pour qu'elles puissent continuer à se nourrir de cette énergie à portée de main. Elles vont nous inciter à reporter au lendemain des actions qui vont inverser le sens de la spirale.

    L'importance du nerf vague

    C’est lui qui vient vous calmer après l’activation du système sympathique, qui se met en marche en cas de stress. 

    Face à une situation de stress, vous allez réagir grâce à votre cerveau archaïque. Ce sera la fuite, la lutte, ou la stupéfaction. Cela se traduit par les émotions que vous ressentez : la peur, la colère, la tristesse. 

    Ces émotions ont un effet sur l’inflammation, et plus généralement sur votre corps. 

    Pour les calmer, il faut que le nerf vague entre en jeu. S’il est tonique, c’est un bon frein, vous revenez vite à la normale. S’il traîne un peu, s’il est faible, vous restez stressé (e) plus longtemps que nécessaire. Votre organisme s’épuise. 

    Le nerf vague aide aussi votre ventre à dialoguer avec le cerveau. C’est grâce à lui que sont transmises les informations essentielles telles que :

    • La satiété ; 

    • La distension douloureuse ; 

    • Les informations en provenance :

      • Du microbiote

      • Des cellules endocrines ; 

      • Des cellules immunitaires. 

      • Les neurones du tube digestif, que l’on appelle “cerveau entérique”, passent le message au nerf vague qui en informe le cerveau. 

    Stimulation du nerf vague

    Grâce à une série déterminée de massages sur la bonne zone de l’estomac et du cou, l’action du nerf vague peut s’activer pour expérimenter une sensation agréable de calme et soulager ainsi, les spasmes intestinaux associés à l’état d’anxiété.

    Images 4Massage nerf vague

    D’autre part, un bon moyen d’y parvenir est d’utiliser la respiration diaphragmatique. Elle agit comme un bon outil de relaxation quotidienne, et en cas de pratique tous les jours, vous ressentirez également une moindre sensation de menace, de meilleures digestions, un meilleur équilibre interne et un repos très réparateur.

    Il existe également de nombreuses stratégies qui, combinées à la respiration profonde et diaphragmatique, (holotropique ou musculaire progressive - adaptation de la méthode Jacobson -) peuvent vous apporter de d’aide :

    • Exercice aérobique modéré et pratiqué quotidiennement ;

    • Connexions sociales positives et enrichissantes ;

    • Pratique de la méditation ;

    • Tenue d’un journal pour favoriser le dialogue avec soi-même ;

    • La consommation de probiotiques, puisqu’avoir une flore intestinale saine et forte se reflète sur la santé cérébrale ;

    • Les douches froides de quelques secondes ;

    • Pratique du yoga ;

    • Dormir sur le côté gauche ;

    • Rire fréquemment ;

    • Augmenter les niveaux de sérotonine, d’ocytocine et d'acetyl L-carnitine (ALC)… ;

    • Complémentation indispensable en mélatonine, somatropine naturelle et probiotiques ;

    • Recherches d'associations et  d'intolérances alimentaires.

    En conclusion, comme nous l’avons vu dans cette liste, il existe un aspect qui doit sans doute nous attirer l’attention : le fait de cultiver des émotions positives et simples, comme de profiter de bonnes relations sociales, avoir des instants de loisirs, des fous-rires et de la détente ; offre également une stimulation très bénéfique à notre nerf vague.

    Nous ne pouvons pas oublier que la production de 80 à 90% de la sérotonine, hormone du bien-être, a lieu dans l’intestin. Nous ne pouvons pas non plus passer outre le fait que les simples actions de dessiner un sourire sur un visage, de danser, de marcher, de nager… génèrent des changements métaboliques très positifs.

    Changements que ce nerf immense, qui erre dans notre corps, capte instantanément et qui permettront l’envoi d’un message très concret à votre cerveau : « Tout est en ordre, nous allons bien ».

  • Chélation des métaux lourds: Détoxification naturelle

    Devant le danger représenté par les métaux lourds pour la santé, certains médecins et spécialistes recommandent la chélation chimique en lieu et place de la détoxification naturelle de l’organisme. Afin de libérer les cellules graisseuses des éléments toxiques, ils utilisent l’administration d’éléments biochimiques qui se lient et neutralisent le mercure ou le plomb, par exemple, et qui sont ensuite éliminés par le système urinaire. Cette méthode ne fait cependant pas l’unanimité, notamment chez les naturopathes, qui privilégient le pouvoir des plantes et des aliments.

    De plus en plus de chercheurs s’inquiètent des effets sur le long terme des polluants présents dans notre alimentation. Si ces polluants sont présents dans nos aliments à des doses infimes, l’exposition chronique à ces substances et leur accumulation dans notre organisme posent question. Pour se prémunir face à ces contaminants, des solutions simples existent en prévention ou en détoxification de l’organisme.

    Enjeu de santé publique

    Depuis plusieurs décennies, la pollution est devenue un véritable enjeu de santé publique. Si on évoque régulièrement la pollution atmosphérique, on oublie très souvent la présence et l’impact des polluants dans notre alimentation quotidienne. Qu’ils soient synthétiques ou naturels, ces polluants alimentaires peuvent avoir des origines très différentes. En effet, ces contaminants peuvent s’intégrer à nos aliments à différents stades de la chaîne alimentaire, depuis leur production jusqu’à leur consommation. Si l’usage intensif des pesticides joue un rôle évident dans la contamination alimentaire, d’autres polluants peuvent s’ajouter à nos aliments lors de leur production, leur transformation, leur conditionnement et leur préparation.

    Notre alimentation moderne nous expose ainsi quotidiennement à de nombreux polluants alimentaires dont l’impact sur la santé pose problème. Ces contaminants alimentaires ont d’ailleurs été au cœur de plusieurs scandales alimentaires ces dernières années. Face à ces constats alarmants, de nombreuses études scientifiques s’intéressent à identifier et limiter l’impact de ces polluants.

    Faisons le point sur ces polluants alimentaires : qui sont-ils ? d’où viennent-ils ? quels sont les dangers pour la santé ? comment les éviter et les éliminer ?

    Zoom sur la chélation naturelle des métaux lourds

    Il est fort heureusement possible d’acquérir des réflexes simples afin de faire disparaître le plomb, le cadmium, l’arsenic ou le mercure de l’organisme sans avoir recours aux méthodes chimiques. Ce processus est appelé chélation naturelle des métaux lourds. L’utilisation de la phytothérapie, par complémentation et un rééquilibrage alimentaire adapté permettent d’y contribuer de manière très efficace.

    Quels sont les polluants présents dans la chaîne alimentaire ?

    Cela fait déjà plusieurs années que nous, naturopathes, tirons la sonnette d’alarme face à la présence croissante de contaminants dans nos aliments. Ce sont d’ailleurs plus de 455 substances qui ont été identifiées dans nos aliments du quotidien. Ce résultat est issu d'une vaste étude réalisée entre 2006 et 2011. Une première édition de cette étude menée entre 2000 et 2004 avait d’ores et déjà pointé la présence de nombreux polluants alimentaires. Cette seconde édition a porté sur plus de 20 000 produits alimentaires consommés par la population française dont des viandes, des poissons, des crustacés, des céréales, des pâtes, des pains ou encore des fruits et des légumes.

    Heureusement, les 455 substances identifiées ne présentent pas toutes un caractère dangereux pour la santé. Néanmoins, on compte près d’une douzaine de substances qui présenteraient un risque sanitaire. Parmi ces contaminants, on retrouve notamment le plomb, le cadmium, l’arsenic inorganique, l’aluminium, le méthylmercure, les dioxines, les furanes et PCB de type dioxines, le déoxynivalénol (DON), l’acrylamide, ou encore les sulfites. On considère ces polluants comme persistants, c’est-à-dire qu’ils s’accumulent dans les aliments tout au long de la chaîne alimentaire avant de se retrouver dans nos assiettes.

    A l’inverse, on distingue des polluants dits non persistants. Si ces derniers peuvent se dégrader plus facilement que les polluants persistants, on peut malgré tout les retrouver dans notre alimentation. On trouve par exemple le bisphénol A et les phtalates dans cette classe de polluants.

    Les bisphénols A,S et F

    Le bisphénol A est un composé qui a été utilisé dans la fabrication industrielle des plastiques, en tant que monomère du polycarbonate et en tant qu’additif dans les résines époxy. On en retrouvait donc par exemple dans les boîtes de conserve ou les cannettes de boisson et même dans les tickets de caisse et pouvait être transféré dans les aliments ou par voie cutané avec le ticket de caisse.

    Sa toxicité a été bien étudiée. C’est un perturbateur endocrinien maintenant bien connu avec une  activité oestrogénomimétique, une toxicité sur la reproduction, une  activation de la lipogénèse, des effets sur la thyroïde, le développement suspecté de lésions de type néoplasique du sein après une exposition périnatale, sa fenêtre de tir préférentielle étant la période fœtale.

    Le BPA est interdit dans les biberons depuis 2011 et dans tout contenant alimentaire depuis 2015.

    L’un de ses cousins, le bisphénol S moins connu sur le plan toxicologique, tout comme le F, peut être utilisé comme substitut au BPA. On sait déjà, depuis une étude publiée en 2015, que l’exposition in vitro des testicules fœtaux humains aux bisphénols S ou F réduit la production de testostérone, de façon tout à fait identique à la réduction provoquée par le bisphénol A.

    Mais cela ne s’arrête pas là. Des études de 2016 ont montré que le BPS, sur des modèles murins, avait un effet obésogène égal, voire supérieur, au BPA en provoquant une accumulation de lipides et une augmentation de l’expression des gènes adipogéniques. Une étude sur un modèle de préadipocytes humains vient de confirmer cette accentuation de l’adipogénèse.

    Ces études montrent que le BPS a des effets aussi voire plus délétères que le BPA et ne devrait, à mon sens, ne plus être autorisé.

    A l’heure actuelle, vous ne saurez pas s’il y a du bisphénol S ou d’autres bisphénols de structure proche dans votre boîte de conserve ou dans votre canette car cela n’est pas mentionné. Pour cette raison, je vous recommande de privilégier les contenants en verre et de ne pas faire chauffer tout contenant plastique (je vous suggère d'éviter l'usage du four à micro-ondes !!!) car le chauffage accentue le transfert du contaminant chimique vers l’aliment.

    L’aluminium

    Ce métal est présent dans  :

    L’eau du robinet, car les stations d’épuration qui rendent l’eau potable utilisent du sulfate d’aluminium pour éliminer les matières organiques de l’eau.

    Les ustensiles de cuisine en aluminium, casseroles ou emballages (feuille d’alu, barquettes en alu) libèrent du métal dans les aliments (100 g de tomates conservées dans une feuille d’alu toute une nuit peuvent contenir jusqu’à 6,5 mg d’aluminium). Citons également les boîtes de conserve et les boissons en canette.

    Les additifs alimentaires sous forme de colorant (E173), d’épaississants, d’anti-agglomérants, d’émulsifiants (E520, E521, E522, E523).

    Le E541 dans les viennoiseries et les E554, E555, E556, E559, dans les aliments séchés en poudre ainsi que le sel raffiné et les fromages industriels.

    Certains dentifrices et déodorants contiennent du chlorure d’aluminium.

    La plupart des vaccins contiennent des doses d’aluminium 50 à 80 fois supérieures aux normes européennes (15 µg par litre).

    Certains médicaments, dont de nombreux antiacides, contiennent de l’hydroxyde d’aluminium parfois en forte dose, comme le Maalox (200 mg).

    Les effets de l’aluminium sur la santé :

    • L’aluminium est toxique pour le cerveau, il peut être à l’origine de pertes de mémoire ainsi que de la maladie d’Alzheimer. Plusieurs études démontrent que le risque de développer la maladie d’Alzheimer est huit fois plus élevé chez les personnes qui absorbent une quantité anormalement élevée d’aluminium

    • Il peut interférer avec l’assimilation du calcium et du phosphore. Cela empêche la croissance des os (rachitisme) et réduit la densité osseuse (ostéoporose).

    • Sa toxicité peut aussi avoir pour conséquence des douleurs musculaires, de l’anémie, des troubles digestifs, une perturbation de la fonction hépatique, des coliques et une insuffisance rénale.

    • Une pathologie musculaire inflammatoire (myofasciite à macrophages) dont les symptômes sont des douleurs musculaires et de la fatigue avec un peu de fièvre. Les biopsies musculaires (prélèvements de cellules) pratiquées sur ces malades révèlent alors la présence d’une concentration anormale d’aluminium au niveau du muscle où l’on a administré un vaccin contenant de l’aluminium.

    • Une perturbation du système immunitaire  : cause première des maladies auto-immunes.

    Le mercure

    Les sources de pollution au mercure sont diverses mais la pollution de loin la plus importante provient des amalgames dentaires. Une personne possédant huit amalgames métalliques en bouche (ce qui est la moyenne de la population française) peut s’intoxiquer au mercure à raison de 15 µg par jour. Toutefois, l’importance de la libération du mercure dans l’organisme est très variable. Le mercure est également utilisé comme conservateur dans les vaccins. Le thiomersal est un sel de mercure qui agit comme anti-infectieux et conservateur. Mais il existe d’autres sources de contamination : air pollué (usines), poissons et mollusques, plastiques, encres d’impression, certaines peintures, pesticides organo-mercuriels, en cas de bris de néon ou d’ampoules à économie d’énergie.

    Signes de l’excès de mercure :

    • Tremblements musculaires, paralysie, convulsions.

    • Hypersalivation, stomatite, parodontite.

    • Hyperactivité et troubles de l’attention chez les enfants.

    • Autisme.

    • Perturbations du système immunitaire, cause première des maladies auto-immunes.

    L’arsenic

    L’arsenic est largement répandu dans la biosphère sous forme d’élément trace. Dans certaines régions, les concentrations d’arsenic dans le sol et dans l’eau sont très élevées, que ce soit naturellement ou du fait de l’activité humaine. En effet, l’arsenic est employé comme insecticide dans l’agriculture. On en retrouve surtout dans les céréales (le riz et le blé), les légumes, les fruits de mer.

    À une moindre échelle, l’arsenic est utilisé pour le traitement du bois, dans les industries du verre et des pigments, dans les appareils électroniques et pour les alliages.

    Signes de l’excès d’arsenic  :

    • Faiblesse, somnolence.

    • Maux de tête, convulsions.

    • Douleurs musculaires.

    • Neuropathie périphérique.

    Le plomb

    Le plomb est un métal largement utilisé : dans les batteries de voiture, sous forme de tôles plombées dans le secteur de la construction, dans le plastique PVC, dans le cristal et la céramique, sous forme d’écran contre les radiations, dans certaines teintures pour cheveux.

    Signes de l’excès de plomb :

    • Effets sur le système nerveux  : hyperactivité, troubles de l’attention, faiblesse intellectuelle.

    • Effets sur la moelle osseuse et le sang : le plomb bloque plusieurs enzymes nécessaires à la synthèse de l’hémoglobine. Ces effets sanguins aboutissent à une diminution du nombre des globules rouges et à une anémie.

    • Effets gastro-intestinaux  : constipation ou diarrhée, goût de métal dans la bouche, douleurs ou crampes abdominales.

    Le cadmium

    Pour les fumeurs, la source majeure d’exposition au cadmium est la fumée de cigarette. Pour les non-fumeurs, la voie principale d’absorption du cadmium est l’ingestion de nourriture. Cela est dû au fait que ce métal, présent dans le sol, se retrouve à l’état de traces dans les légumes qui y poussent. On en trouve également dans les gaz d’échappement des automobiles.

    Signes de l’excès de cadmium :

    • Emphysème pulmonaire sans antécédent de bronchite chronique.

    • Insuffisance rénale.

    • Risque augmenté de fractures osseuses.

    L’antimoine

    La voie principale de contamination est la présence d’antimoine dans les eaux minérales embouteillées et stockées dans des récipients en plastique de type polyéthylène téréphtalate (PET) car l’antimoine est utilisé comme catalyseur de polymérisation du PET. La concentration d’antimoine est proportionnelle au temps de séjour de l’eau dans la bouteille en plastique qui, on le sait, peut-être assez long.

    L’antimoine entre dans la composition de nombreux alliages, auxquels il confère dureté et résistance à la corrosion. On l’utilise également dans les textiles comme retardateur de flamme.

    Signes de l’excès d’antimoine :

    • Irritation des voies aériennes supérieures (rhinite, laryngite, trachéite).

    • Problèmes cardiovasculaires (hypertension, arythmie…).

    • Troubles digestifs (gastro-entérites).

    • Troubles nerveux (céphalées…).

    Origine des polluants présents dans notre alimentation 

    Avant de se retrouver dans nos assiettes, les aliments peuvent être contaminés à différentes étapes de leur production, de leur transformation, de leur conditionnement et de leur préparation. Au niveau de la production agricole, on pense facilement aux pesticides et aux engrais, comme le cadmium, les dioxines et PCB, le diméthoane, l’hexachlorobenzène (HCB). Leurs effets néfastes pour la santé sont indéniables. Si certains agriculteurs commencent à s’engager dans une agriculture plus responsable et plus respectueuse de l’environnement, ils représentent malheureusement une minorité des exploitants agricoles à l’échelle du monde.

    En espérant que ces engagements soient durables, il faudra également compter de nombreuses années pour lutter contre les dommages causés par l’usage intensif de polluants. Au-delà des pesticides, nos aliments peuvent également être affectés par la pollution de l’air, des sols ou encore des cours d’eau. Bien que certains procédés de transformation permettent de détruire des polluants, ces techniques peuvent néanmoins introduire d’autres contaminants. En effet, ces derniers peuvent être liés à certains traitements des aliments, à des problèmes d’hygiène ou encore à l’ajout d’additifs.

    Plusieurs additifs ont d’ailleurs été remis en cause pour leur impact sur la santé, comme les sulfites, les nitrates et les nitrites. Au-delà de la production et de la transformation, l’emballage de nos aliments peut être à l’origine de la présence de certains contaminants, comme l’aluminium.

    Dangers des polluants alimentaires sur notre santé

    Bien que les intoxications alimentaires à cause de ces polluants soient rares, l’exposition répétée et chronique à ces contaminants peut présenter un risque pour votre santé. C’est l’enseignement de plusieurs études scientifiques dont une étude réalisée et parue en 2013. Les auteurs de cette étude ont montré qu’une association de polluants pourrait aggraver certains troubles métaboliques. Ces derniers seraient notamment connus pour augmenter le risque de survenue de maladies cardiovasculaires ou d’un diabète de type 2.

    Pour cette étude, un mélange de quatre polluants a été utilisé : le bisphénol A, le TCDD, le PCB 153 et un phtalate. Ce cocktail de contaminants a été administré à des souris avec un dosage similaire aux doses couramment évaluées dans nos aliments du quotidien. Ces polluants ont été intégrés dans une alimentation riche en gras, représentative de l’alimentation moderne. Une aggravation de l’intolérance au glucose et une altération de la voie des œstrogènes chez les souris femelles, a été constatée. Ce constat est d’autant plus alarmant que l’intolérance au glucose est une des perturbations impliquées dans l’apparition du syndrome métabolique.

    Ce syndrome constitue un facteur de risque important pour le développement de maladies cardiovasculaires et la survenue d’un diabète de type 2. Si les résultats furent moins marqués chez les souris mâles, les chercheurs ont mis en évidence une modification dans le métabolisme du cholestérol.

    Ce constat rejoint une étude récente sur l’impact des polluants persistants, dont les PCB. Parue en novembre 2016, cette étude associe des taux élevés en PCB et une altération des protéines HDL-cholestérol. Ces dernières sont considérées comme le « bon cholestérol » en raison de leur fonction de transport du cholestérol vers le foie pour favoriser son élimination. C’est pourquoi les auteurs de cette étude s’inquiètent sur le risque des PCB pour la survenue de maladies cardiovasculaires.

    Face à toutes ces conclusions, les polluants alimentaires posent question sur leurs effets sur la santé à long terme, leur accumulation au sein de l’organisme mais également l’effet cocktail qui pourrait accentuer leur impact.

    Solutions pour éliminer les polluants alimentaires

    Si notre organisme a la capacité de se défendre contre des contaminants, certains agents toxiques peuvent s’avérer difficiles à éliminer par l’organisme. En s’accumulant, ces polluants peuvent entraîner des désordres métaboliques et engendrer des complications pour la santé. Pour se prémunir face à ces effets néfastes, il est important d’adopter des mesures préventives pour éviter les polluants alimentaires et protéger l’organisme. 

    Des astuces pour éviter certains polluants alimentaires

    S’il est malheureusement difficile d’éviter les polluants dans l’air que vous respirez, il s’avère indispensable de limiter son exposition aux polluants présents dans les aliments. Pour cela, quelques conseils peuvent vous aider à faire le bon choix pour votre santé. Pour vos achats alimentaires, il est par exemple conseillé de privilégier des aliments non transformés, sans additifs alimentaires, issus de l’agriculture biologique et portant un label de qualité.

    Il convient également d’être vigilant aux emballages des produits alimentaires dont certains peuvent contenir de l’aluminium ou du bisphénol A. Au rayon des poissons, il peut être judicieux de préférer les petits poissons comme le hareng, la sardine, l’anchois ou le maquereau. Ces derniers sont connus pour contenir moins de métaux lourds que d’autres poissons. En cuisine, il est recommandé de bien nettoyer ses fruits et légumes, d’éviter les boîtes en plastique, d’éviter l’utilisation d’aluminium et de préférer des cuissons douces.

    Au restaurant, il est parfois difficile de connaître l’origine des produits mais une cuisine faite maison est souvent gage de qualité et de confiance. 

    Solutions pour détoxifier l’organisme des polluants alimentaires

    Malgré une sélection rigoureuse de ces aliments, il est impossible d’échapper totalement aux polluants alimentaires. Pour se défendre face à ces agents extérieurs, l’organisme dispose de différents systèmes de défense dont certains organes comme le foie et les reins. Ces organes vitaux participent à la détoxification de l’organisme, c’est-à-dire à l’élimination des toxines. Si leur action est indispensable, elle peut s’avérer insuffisante face à l’accumulation de certains polluants comme les métaux lourds.

    Heureusement, la communauté naturopathe est parvenue à identifier certaines substances pouvant favoriser la détoxification de l’organisme. Ces substances peuvent agir selon différents mécanismes d’action. Elles peuvent par exemple agir en contribuant à améliorer le fonctionnement du foie et des reins, ou encore en capturant certaines toxines.

    Cela est par exemple le cas de l’EDTA, qui est une molécule connue pour être un puissant chélateur du plomb et des métaux lourds. En se liant à ces polluants, l’EDTA permet de les conduire vers les voies naturelles d’élimination. De la même façon, l’acide malique agit comme un chélateur de l’aluminium. Pour capitaliser sur l’action de ces chélateurs, ces derniers sont formulés sous forme de compléments alimentaires pour une détoxification efficace de l’organisme. De plus, d’autres composés ont montré des résultats bénéfiques pour favoriser l’élimination des toxines. Une combinaison d’acide humique et d’acide fluvique a par exemple permis de drainer l’organisme et de faciliter l’excrétion des déchets. En plus de ces actions, cette association bénéfique permet de stimuler le système immunitaire. Véritable atout pour la protection de l’organisme, ce mélange d’acide humique et d’acide fluvique est proposé sous forme de supplément nutritionnel. 

    La phytothérapie, une aide précieuse pour la chélation naturelle des métaux lourds

    Les plantes aux secours de la santé humaine ? Exactement ! Celles-ci agissent en effet sur nos différents systèmes d’épuration : les reins, le foie, les glandes sudoripares, les poumons, la peau, la vésicule biliaire, les intestins, etc.

    Points sur la désintoxication par la médecine naturelle

    On recourt en général à des substances chélatrices, capables de former avec les minéraux ionisés des complexes stables, inactifs et hydrosolubles, donc facilement évacuables par les voies urinaires.

    Certains de ces produits ont néanmoins un inconvénient majeur, leur non-sélectivité, de sorte que les minéraux indispensables subissent le même traitement, risquant de créer des déficits, voire des carences en calcium, fer, magnésium…

    Il n’est donc pas envisageable de s’engager dans une telle désintoxication au long cours sans l’avis, puis le suivi périodique d’un naturopathe. Ces substances ne doivent pas être prises pendant la grossesse ni l’allaitement.

    Les algues

    Outre l’EDTA qui est le plus ancien des traitements mais qui, molécule de synthèse oblige, n’a pas sa place ici, le second complément chélateur auquel je pense est la chlorella (Chlorella pyrenoidosa). Cette microalgue a d’abord été utilisée au Japon après la Seconde Guerre mondiale pour offrir des apports suffisants en protéines et vitamines. Dans un second temps, il s’est avéré que la chlorella possédait la propriété de chélater les minéraux, à raison de deux ou trois grammes (biologique indispensable !) par jour en continu, des mois durant. Toutefois, il est fréquent de ressentir un certain inconfort (maux de tête, malaise digestif, baisse de l’humeur, douleurs articulaires, etc.) après quelques jours de cure de désintoxication à la chlorella. Certains conseillent d’augmenter, parfois de façon considérable, la posologie. Ce genre de protocole pousse les émonctoires dans leurs limites, au risque de provoquer leur vieillissement accéléré.

    Face aux intoxications, il existe une autre algue capable de débarrasser notre organisme de ces métaux très nocifs. Des recherches mondiales ont démontré que la spiruline contient plusieurs principes actifs de la plus haute valeur thérapeutique dont l’alginate qui est un puissant capteur, ou chélateur, de métaux lourds.

    Par rapport à la chlorella, le traitement est plus rapide et surtout il ne présente pas ces phénomènes d’aggravation temporaire des symptômes.

    La durée du traitement dépend surtout de l’importance de l’intoxication (entre 3 et 6 mois) et il sera de préférence suivi par un naturopathe formé à la chélation.

    Propriétés de la chlorella

    La chlorella est une algue d’eau douce qui a été découverte en 1890 par le microbiologiste hollandais Martinus Willem Beijerinck. Encore assez peu connue en France, elle jouit d’une excellente réputation au Japon, où elle est employée de multiples façons depuis les années 1950.

    Le principal composant actif de la chlorella est la sporopolléine qui constitue sa membrane fibreuse. Celle-ci possède un excellent pouvoir d’absorption des métaux lourds, pesticides, insecticides et autres engrais chimiques divers. Véritable agent de chélation naturelle des métaux lourds, elle aide l’organisme à s’en débarrasser en les fixant et en les éliminant.

    Les atouts de la chlorella sont encore nombreux :

    • elle favorise l’oxygénation des tissus et assainit la flore intestinale (effet probiotique) grâce à sa haute teneur en chlorophylle ;

    • elle participe à l’augmentation des défenses naturelles (lymphocytes T) et à la préservation des cellules saines ;

    • elle régule et maintient l’équilibre acido-basique du corps ;

    • elle apaise le système nerveuxdiminue le stress et favorise le sommeil ;

    • elle diminue le mauvais cholestérol (LDL).

    Propriétés de la spiruline

    La spiruline est un agent chélateur ou détoxifiant, grâce à la chlorophylle qu’elle contient en grande quantité. Ainsi, elle constitue un allié pour la désintoxication du corps en cas d’exposition à des substances toxiques, principalement les métaux lourds tels que l’arsenic, le plomb, le mercure, etc.. Ceci est supporté par une étude réalisée par un groupe de scientifiques bangladais, au cours de laquelle des patients empoisonnés de manière chronique connurent une amélioration de leur condition en 16 semaines.

    Mais il n’y a pas que cela ; en tant que puissant antioxydant, la spiruline permet de combattre les radicaux libres, ces substances chimiques qui causent une oxydation cellulaire accélérant le processus de vieillissement et de dégénérescence des tissus organiques. Elle possède en ce sens des vertus tant régénératives que préventives contre l’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques.

    Le Chardon-Marie

    Plante de la famille des astéracées, le Chardon-Marie n’est pas doté d’une action spécifique à l’élimination des métaux lourds. Il est par contre un puissant purificateur et détoxifiant naturel du foie, organe le plus sollicité dans la chélation naturelle des métaux lourds et l’élimination des produits toxiques circulant dans l’organisme.

    Le Chardon-Marie traite également le diabète et facilite la digestion des aliments.

    Attention aux émonctoires

    Quelle que soit l’intention que l’on a avant de démarrer une cure de désintoxication, il est indispensable de se rappeler que les fonctions émonctorielles vont être réquisitionnées alors qu’elles sont peut-être saturées, voire diminuées. Il est donc évident que la posologie des chélateurs ne doit pas être exagérée et que leur prise doit être associée à celle de certains draineurs.

    Exigez IMPERATIVEMENT des compléments alimentaires issus d'agriculture ou aquaculture biologique.

    Pour ce faire, en même temps qu’un dépistage des métaux toxiques, il est capital de faire dresser par son médecin traitant un bilan des fonctions hépatiques et rénales avant même de commencer la cure, puisque, de toutes les fonctions émonctorielles, ce sont ces deux-là qui sont majoritairement sollicitées: au minimum, dosages sanguins de la créatinine, des transaminases (ALAT, ASAT) et des gamma glutamyltranspeptidases (GGT).

    Ce premier état des lieux présente d’ailleurs un double intérêt : adapter au mieux, la posologie des chélateurs et des draineurs, par votre naturopathe, et servir de repère lorsque de nouveaux contrôles seront pratiqués.