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Le réveil des sens

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sexualité

  • Prostatite - Détection et approche naturopathique

    Introduction aux troubles prostatiques

    A différents degrés, tous les hommes sont concernés. 

    90% des hommes entre 70 et 80 ans peuvent s'attendrent à rencontrer des problèmes de prostate à un moment ou à un autre de leur vie. 

    Un homme à la quarantaine peut déjà ressentir les premiers signes de ces troubles. 

    La prostate touchant à la fois à la miction et à la sexualité, la plupart des hommes n'osent pas en parler. 

    Une connaissance élémentaire de cette glande, accompagnée d'une alimentation saine, variée, dissociée et de quelques exercices, peuvent éviter une bonne part de souffrance et de douleurs inutiles.

    Qu'est-ce que la prostate ? Que est son rôle ?

    La prostate petite glande sexuelle de la grosseur d'une châtaigne également appelée siège de la virilité est située juste devant le rectum et juste en dessous de la poche contenant l'urine, la vessie. 

    Elle mesure entre 3 et 4 cm de long et 3 à 5 cm de large. Chez l'homme jeune elle pèse environ 20 grammes et se remet à grossir après 25 ans pour peser alors environ 33 grammes. 

    La prostate entoure l'urètre, canal reliant la vessie au pénis et permettant l'évacuation de l'urine. 

    La glande est composée de 2 lobes, ou zones, recouverts d'une couche extérieure ou capsule de tissus. 

    Elle est composée majoritairement de glandes séminales, mais également de muscles et de tissus conjonctif. 

    D'un point de vue scientifique, toutes les fonctions de la prostate ne sont pas connues. 

    On sait qu'elle est essentielle au bon fonctionnement de la vessie et au contrôle du flux urinaire. 

    On sait aussi que l'une de ses fonctions essentielles est de fabriquer, puis de comprimer, le plasma séminal à l'intérieur de l'urètre afin de favoriser la mobilité du sperme à l'intérieur de celui-ci. 

    Les spermatozoïdes sont fabriqués par les testicules et stockés dans l'épididyme.

    Au cours de l'orgasme, les canaux déférents poussent le sperme dans le canal de l'urètre pour être évacuées hors du corps lors de la phase d'éjaculation. 

    La prostate est le moteur qui permet d'expulser le liquide séminal du pénis.

    On pourrait conclure en disant : pas de prostate, pas d'orgasme. 

    Principaux types de troubles rencontrés

    La prostatite qui est une inflammation aigüe ou chronique de la prostate. 

    L'hypertrophie bénigne de la prostate ou HBP

    A) La PROSTATITE

    La prostatite, infection ou inflammation de la prostate, peut se développer chez n'importe quel homme et à n'importe quel âge. 

    Contrairement à l'adénome, la prostatite peut toucher des hommes jeunes. 

    Cette maladie est très invalidante, provoquant de fortes douleurs, des complications urinaires, des dysfonctionnements sexuels, la stérilité et une diminution considérable de la qualité de vie. 

    Ce trouble peut se présenter une seule fois mais aussi être persistant et récurrent, s'installer dans la chronicité. 

    Des bactéries ou autres micro-organismes peuvent être à l'origine du trouble mais, l'infection peut être provoquée par d'autres facteurs.

    On distingue 2 types de prostatites :

    • La prostatite non bactérienne (ou non infectieuse) 

    • La prostatite bactérienne (ou infectieuse)

    La prostatite non bactérienne est une affection.

    On peut distinguer 2 catégories

    • La prostatite congestive 

    • La prostatalgie ou prostatodynie

    La prostatite congestive est due à un excès de sécrétions prostatiques (fluide laiteux du sperme) qui s'accumulent dans la prostate au lieu d'être évacuées par le pénis. On dit alors que la glande est « congestionnée » ou « engorgée ». 

    La prostatalgie est un état pathologique dans lequel la douleur semble provenir de la prostate alors qu'en fait, elle est provoquée par les muscles du plancher pelvien, une inflammation d'un ou plusieurs os pelviens ou d'un trouble du rectum. La prostatalgie est donc sans rapport avec la prostate.

    Les personnes consultées présentent souvent les symptômes suivants :

    • Douleurs dans le bas du dos, 

    • Brûlures et douleurs lors de la miction, 

    • Besoin fréquent d'uriner, 

    • Envie urgente d'uriner, 

    • Douleurs dans les zones profondes du rectum et du scrotum. 

    Parfois, d'autres problèmes peuvent apparaître :

    • Douleurs au cours de la défécation, 

    • Malaise généralisé, 

    • Douleurs articulaires, 

    • Douleurs musculaires, 

    • Fièvre, frissons, douleurs diffuses dans le pelvis (partie inférieure du bassin) et le scrotum.

    B) L'hypertrophie bénigne de la prostate ou adénome prostatique ou HBP 

    Le trouble de la prostate le plus courant est l'adénome prostatique, ou encore hypertrophie bénigne de la prostate ou hyperplasie. 

    L'adénome est un phénomène naturel lié à l'âge (tout comme l'apparition des cheveux gris ou encore de la calvitie) ou encore de type infectieux. 

    Les études réalisées au cours de ces dernières années auraient tendance à démontrer que les adénomes sont plus fréquents chez les hommes mariés que chez les célibataires. Mais ceci reste à confirmer. 

    Au cours de la vie d'un homme, la prostate connaît 2 phases de croissance.

    La première se produit lors de la puberté, au cours de laquelle la prostate double de volume. 

    La deuxième se remarque vers l'âge de 25 ans ou la glande recommence à grossir. 

    C'est cette seconde phase de croissance qui conduit bien des années plus tard, à un adénome. 

    Même si la prostate continue de grossir tout au long de la vie de l'homme, ce n'est qu'à un âge avancé qu'elle commence généralement à lui poser des problèmes.

    Les symptômes de l'adénome apparaissent rarement avant 40 ans ; en revanche, plus de la moitié des hommes âgés de 60 à 70 ans et 90% des hommes âgés de 70 à 90 ans voient apparaître les symptômes d'un adénome. 

    Un adénome peut empêcher la vessie de se vider complètement, ce qui va favoriser le développement des bactéries et déclencher une infection du canal urinaire ou de la vessie. 

    Outre la rétention d'urine, la surcharge de la vessie peut entraîner des infections de l'appareil urinaire, des lésions de la vessie ou des reins, des calculs vésicaux ou une incontinence (pertes d'urine incontrôlées).

    Une infection non traitée peut s'étendre à l'urètre et aux reins. 

    Si la vessie est en permanence endommagée, le traitement de l'adénome peut se révéler inefficace. 

    Dans le pire des cas, l'urine peut s'infiltrer dans le sang et provoquer un décès. 

    La détection d'un adénome au tout début évitera les risques de telles complications. 

    Il arrive parfois qu'un homme ignore totalement qu'il souffre d'une obstruction de la vessie, jusqu'à ce qu'il se retrouve dans l'incapacité totale d'uriner. 

    Cet état de complète rétention d'urine peut faire suite à la prise de médicaments pour soigner un rhume ou des allergies. 

    Les hommes atteints d'un adénome de la prostate accompagné de symptômes ont, en général besoin d'un traitement. 

    Toutefois de récentes études ont remis en cause la nécessité d'un traitement prématuré, lorsque la prostate n'a que légèrement grossie. 

    En effet, les symptômes de l'adénome disparaissent naturellement dans un tiers des cas légers.  

    Un adénome de la prostate étant souvent responsable d'une infection urinaire, la médecine allopathique interviendra d'abord sur l'infection à l'aide d'antibiotiques afin de l'enrayer avant de traiter l'adénome lui-même. Grossière erreur ! 

    Principaux signes observés

    Les symptômes observés dans l'adénome prostatique sont : 

    • Jet d'urine réduit et faible, 

    • Miction (vidange de la vessie) en deux temps, 

    • Retard à initier la miction, 

    • Egouttement terminal, 

    • Sensation de vidange vésicale incomplète, 

    • Incontinence d'urgence. 

    Au toucher rectal on peut constater une masse arrondie, dure, pouvant atteindre et même dépasser le volume d'une mandarine. 

    On retrouve une pollakiurie (besoin excessivement fréquent d'uriner) nocturne et une dysurie (rétention d'urine).

    Moyens de détection, examens pratiqués en médecine allopathique

    L'échographie prostatique consiste à introduire une sonde dans le rectum qui émet des ultras sons sur la prostate. La réflexion de ces ondes fait apparaître une image de la prostate sur un écran.

    L'urographie intraveineuse est un examen radiographique de l'appareil urinaire. Il consiste à injecter un colorant dans les veines et à prendre une radio.

    La cystoscopie lors de cet examen, on insère un petit tube dans le pénis par l'ouverture de l'urètre ceci sous anesthésie locale, le tube appelé cystoscope, est muni d'un système optique permettant au médecin d'explorer l'intérieur de la vessie et de l'urètre. On arrive ainsi à évaluer la taille de la prostate ainsi que l'emplacement et le degré d'obstruction.

    Le dosage sanguin du PSA ou APS (antigène prostatique spécifique). Ce marqueur effectué à partir du dosage sanguin du PSA est sans doute l'examen le plus répandu pour les problèmes liés à la prostate. Cet examen réalisé à partir d'une prise de sang permet de mesurer le taux sanguin d'une protéine produite par les cellules de la prostate.

    Une progression élevée du PSA n'est considérée comme anormale que si l'élévation a eu lieu sur deux années consécutives. Autrement dit, trois examens seront nécessaires pour valider un résultat.

    Les taux limites de PSA qui sont admis et généralement utilisés sont:

    • 2,5 ng/ml entre 40 et 49 ans, 

    • 3,5 ng/ml entre 50 et 59 ans, 

    • 4,5 ng/ml entre 60 et 69 ans, 

    • 6,5 ng/ml entre 70 et 79 ans. 

    Un examen sanguin révélant un taux plus élevé que les limites indiquées doit faire l'objet d'investigations supplémentaires.
    (ng = Nanogramme ou un millionième de milligramme; ml = Millilitre)

    Pour rassurer les hommes, le fait d'avoir une éjaculation avant le test n'a aucune influence sur sa fiabilité.

    Comme vous pouvez le lire, ces procédés ne sont pas toujours très agréables. Donc, bon courage, messieurs !

    Approche naturopathique

    Le toucher rectal le plus souvent remplacé par l'écographie.

    En PREVENTION:

    • Diminuer ou éliminer la caféïne, l'alcool, le tabac, les nourritures épicées et la graisse animale. 

    • Augmenter la consommation de fruits et légumes, d'acides gras essentiels (huile d'olive, d'onagre, de courge).

    L'approche naturelle des problèmes de PROSTATE se décompose en 4 points importants:

    1. Réduire la « congestion » dans la région pelvienne inférieure, c'est-à-dire améliorer le flux sanguin et l'énergie dans la zone de la prostate; la constipation et les problèmes lombaires sont parmi les causes qui peuvent entraver le flux urinaire. La situation peut être améliorée par des changements alimentaires adaptés, des thérapies à base de manipulations et de massages et des séances d'acupressions. 

    2. Adopter une alimentation visant à améliorer la santé de la prostate : Réduire ou supprimer les produits laitiers et tous les aliments contenant du gluten (produits à base de blé, seigle, orge, avoine..) pour donner la priorité aux produits sans gluten (riz, maïs, châtaignes, pomme de terre, quinoa, millet, graines germées..)Suppression du tabac, de l'excès de sel, des boissons alcoolisées y compris la bière, le café, diminution, si possible des médicaments, des drogues et de toutes les substances dites excitantes ou aphrodisiaques. Les aliments conseillés sont en priorité de provenances biologiques ou de cultures saines. On peut citer entres autres, le citron, les graines de courges, le pollen frais, les œufs, les poissons gras, les légumes (à consommer avec mesure sachant que tout excès de nitrates et nitrites est contre-indiqué). La spiruline, la chlorella etc.. 

    3. Apporter des suppléments et des nutriments favorables au bon fonctionnement de la prostate comme le zinc et la vitamine B qui associés ont la propriété de réguler «l'enzyme 5-alpha-réductase » responsable de la conversion de la TESTOSTERONE en DHT (dihydrotestostérone).  

    4. L'utilisation de plantes, celles-ci, ayant démontré leur propriétés dans le traitement des troubles de la prostate. 

    Autres conseils

    Le jeûne intervient positivement dans la réduction de L'HBP. 

    Les bains chauds vont favoriser la miction. 

    Des lavements anaux à l'eau tiède.

    Produits utilisés en naturopathie

    Je conseille généralement :

    Je peux, également, être amené à utiliser d'autres traitements, adaptés au cas par cas, après rééquilibrage alimentaire (varié et dissocié), suite à anamnèse.

    Conseils sur la prise des produits

    • Sabal serrulata (ou saw palmetto ou serenoa repens), en extrait à raison de 320mg/j en 2 prises.

    • Pygeum africanum (ou prunier d'Afrique), en extrait à raison de 50 à 100 mg 2fois/j.

    • L'urtica dioica (ou ortie piquante, racine), en extrait à raison de 300mg/j en 2 fois.

    Ces produits sont conditionnés en gélules. 

    Trois acides aminés peuvent également être utilisés pour aider à combattre un trouble de la prostate :

    Ces trois acides aminés sont présents dans le liquide prostatique et peuvent aider à combattre un adénome.

    Se souvenir que la prise en charge phytothérapeutique des troubles prostatiques fait appel aujourd'hui à deux plantes majeures :

    • Le palmier de Floride ou saw palmetto 

    • Le prunier d'Afrique ou pygeum africanum

    Je peux également conseiller sous forme de POCONEOLS les complexes suivants :

    • PROSTATITE : n° 1, 35, 56. 

    • HBP : n° 3, 35, 50. 

    En HOMEOPATHIE : 

    • Pour la prostatite

      • Chimaphila umbellata 5CH. 

      • Silicea 5CH. 3 granules de chaque en alternance 3x/j jusqu'à amélioration.

    • Pour l'HBP

      • Digitalis purpurea 5CH. 

      • Sabal serrulata 5CH. 

      • Selenium metallicum 5CH  3 granules de chaque en alternance 3x/j jusqu'à amélioration.

    En conclusion

    Il est important de se rappeler que, la mise en route d'un traitement à base de plantes, est indiqué dans les troubles de la prostate, en vue d'une amélioration des symptômes et de la qualité de vie des personnes qui, consultent mais également pour limiter les risques de complications. 

  • Booster sa libido en période hivernale

    Libido en berne, ce n'est pas une fatalité !

    L’hiver s'installe, le froid, la grisaille, les vêtements chauds ne sont pas propices à une augmentation de la libido. Mais si malgré vos bonnes dispositions, elle reste au placard, il est parfois utile de se tourner vers des suppléments judicieusement sélectionnés pour retrouver une sexualité pleine et libérée, aussi bien pour les femmes que pour les hommes.

    Une prescription nutritionnelle s’impose

    En effet, le contenu des assiettes est parfois directement en relation avec les envies et quelques petits ajustement s’imposent :

    • Limitez les aliments contenant en excès des graisses saturées animales et/ou des sucres ajoutés (biscuits, gâteaux, sodas, charcuteries, fromages, viennoiseries…).

    • Privilégiez les graisses mono-insaturées (huile d’olive, olives, avocat) et polyinsaturées oméga-3 (petits poissons gras, huile de colza, de lin, de cameline).

    • Optez pour les fruits à hautes teneurs en vitamines, tous les légumes de saison, le thé vert, le vin rouge (modérément) et les épices telles que le curcuma, la cannelle, le gingembre pour leur richesse en antioxydants protecteurs au niveau vasculaire.

    • Dînez avec frugalité grâce à des recettes à base de soupes, de fruits et légumes crus ou cuits, de poissons, coquillages, crustacés, de volailles, d’œufs ; riches en zinc indispensable pour conserver un bon taux de testostérone et éviter sa transformation en œstrogène, véritable frein au désir sexuel masculin.

    • Octroyez vous un à deux carrés de chocolat noir à 85% de cacao minimum par jour.

    La pratique d’une activité physique plaisante et pluri-hebdomadaire doit aussi faire partie de la recette pour être toujours à l’apogée de sa forme sexuelle. L’arrêt du tabac et la diminution des prises d’alcools, un temps de sommeil suffisamment, une perte de quelques kilos, grâce à la somatropine naturelle, si nécessaire sont autant de facteurs qui peuvent aussi jouer dans cette quête du plaisir.

    Afin de stimuler les sens, réveillez votre libido et agissez si besoin sur les dysfonctionnements physiques, il faut également miser sur des extraits de plantes et des nutriments qui ciblent plus particulièrement ces fonctions.

    Stimuler le désir et la vitalité sexuelle des femmes

    La perte de désir sexuel touche une femme active sur quatre.

    Cette libido est en partie reliée à deux hormones : l'œstradiol et la testostérone. Toutefois, presque la totalité de la testostérone et la majorité de l'œstradiol dans le sang sont liées à la globuline de liaison des hormones sexuelles (SHBG - Sex Hormone Binding Globulin) qui les rend inactives. Seul un faible pourcentage de ces hormones est donc libre alors que ce sont pourtant ces fractions libres qui sont réellement actives.

    L’œstradiol est une hormone dont le rôle majeur est bien établi dans les troubles de la fonction sexuelle féminine. Chimiquement très proche de la testostérone, elle se fixe aux mêmes sites SHBG que cette dernière avec un mécanisme d’action très comparable, ce qui suggère un rôle spécifique dans la stimulation de la libido féminine.

    Ainsi, de faibles taux d’oestradiol et de testostérone libres sont reliés à une baisse de la lubrification et du désir sexuel.

    Cette baisse hormonale féminine mêlée au stress et au quotidien, torpillent littéralement la libido.

    Pour retrouver ou renforcer naturellement la plénitude sexuelle, il faut miser sur des extraits de plantes qui restaurent naturellement le désir et la vitalité sexuelle féminine :

    • Le Fenugrec (Trigonella foenum graecum), de la famille des fabacées, est traditionnellement utilisé comme tonique sexuel chez l’homme. Sa graine contient une centaine de substances actives dont des saponines et en particulier le furostanol. Certains extraits sont standardisés en glycosides de saponines, des composés phyto-stéroïdiques non androgéniques qui renforcent naturellement la plénitude sexuelle féminine. Ils augmentent significativement les taux d’oestradiol (+64%), de testostérone libre (dans les limites physiologiques féminines) et diminuent dans le même temps le taux de SHBG.

    Ces extraits boostent cinq marqueurs de la fonction sexuelle féminine :

    • Ils améliorent l’aspect « imaginatif » de la sexualité,

    • Ils augmentent le désir et l’excitation sexuelle,

    • Ils permettent une plus grande maîtrise dans la « conduite » du rapport sexuel,

    • Ils facilitent une relation avec le partenaire sans inhibition,

    • Ils donnent un orgasme plus intense ou mieux maitrisé.

    D’ailleurs, selon les études réalisées sur ces extraits de fenugrec standardisés en glycosides de saponines, l’activité sexuelle des femmes ayant pris ce supplément est passée de une à deux fois par mois à une fois par semaine en moyenne.

    Des études antérieures chez l'homme avaient démontré sa capacité à déplacer une petite fraction de la testostérone liée et donc une amélioration de l’activité sexuelle en boostant le taux de testostérone libre, en augmentant le désir sexuel et l’excitation, en permettant une meilleure maîtrise du rapport et un orgasme plus intense.

    • La Maca ( (Lepidium meyenii) est traditionnellement reconnue pour redonner vigueur et énergie à tous ceux qui la consomme. Cette plante péruvienne antifatigue par excellence n’est pas un « aphrodisiaque » mais plutôt un adaptogène dont l’action est surtout ciblée sur les glandes surrénales. Ses extraits standardisés en macamides et macaenes sont utilisés pour leurs propriétés énergisantes et pour leurs capacités à stimuler la vitalité sexuelle. Vous pouvez également, la retrouver dans la formule Force des Incas.

    • Le ginseng indien, l’Ashwagandha est aussi couramment utilisé comme tonique, fortifiant et antistress. Cette racine adaptogène est ainsi parfaitement indiquée pour lutter contre la fatigue physique et fortifier l’organisme des femmes actives et de celles se trouvant en péri-ménopause.

    Le manque de libido peut également venir d’un déficit en fer. Dans ce cas, le recours à 15 mg de fer, sous forme de Spiruline, est conseillé sur une période d’un à deux mois chez les femmes réglées (ne pas en consommer le soir).

    Stimuler la sexualité masculine

    Parmi les plantes efficaces pour booster la libido et les performances masculines, je peux citer :

    • Le Tribulus terrestris, poussant en Europe de l’est. Cette plante est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise et ayurvédique depuis des milliers d’années pour traiter les dysfonctionnements érectiles dus à une baisse de testostérone et les baisses de libido.

    Plusieurs études cliniques ont en effet rapporté une augmentation significative du taux de testostérone chez les hommes dont le taux est naturellement effondré. Sans être des hormones, ses substances actives semblent en avoir tous les effets. En particulier, la protodioscine stimule les cellules de Leydig des testicules qui produisent la testostérone libre. Il en découle ainsi une amplification de la libido, sans effet secondaire, un renforcement de l’érection par relachement des muscles lisses, une augmentation de la libération de monoxyde d’azote et donc un meilleur flux sanguin dans le corps caverneux.

    • Le Rhodiola rosea , encore nommé ginseng sibérien, augmente la résistance au stress et combat la fatigue. Des essais menés en Russie ont conclu que sa consommation améliore la fonction érectile dans plus de 85% des cas et il est d’ailleurs de tradition d’offrir un bouquet de Rhodiola rosea aux jeunes mariés juste avant leur nuit de noces…

    • L’avena sativa contient un alcaloïde, l’avénine, qui ressemble chimiquement à la testostérone. Elle se lie à la SHBG et libère ainsi davantage de testostérone active. La libido est donc augmentée, les sensations de plaisir et les orgasmes décuplés. Un grand nombre des propriétés de l'Avena Sativa, notamment sur le système cardio-vasculaire et sur le cholestérol, sont dues à sa teneur élevée en fibres, qui jouent un rôle protecteur très important. Son utilisation principale reste le traitement de l'anxiété et de la nervosité.

    Qu’est-ce que le NO ?

    Le monoxyde d’azote, encore appelé oxyde nitrique, ou NO, est indispensable à la fonction érectile. Il permet le relâchement des muscles lisses du corps caverneux, attirant le sang à ce niveau et provoquant ainsi la compression des veines jusqu’à ce qu’elles soient pratiquement fermées et ne laissent plus sortir le sang présent dans le corps caverneux. Le NO joue donc un rôle prépondérant au niveau de l’endothélium des parois vasculaires et favorise ainsi la vasodilatation et l’érection.

    • Certains nutriments sont aussi primordiaux comme la L-arginine et la L-citrulline, deux acides aminés non essentiels. La L-arginine est reconnue pour favoriser la production de monoxyde d’azote. La L-citrulline combinée à l'acide malique, naturellement présente dans certains végétaux comestibles, augmente les niveaux de L-arginine, et donc agit indirectement sur la production de NO. Des essais ont démontré que la supplémentation en citrulline augmentait les taux d’arginine de façon supérieure à la prise de L-arginine seule puisqu’elle n’est pas métabolisée dans le foie.

    La L-citrulline exerce donc un effet retard sur la production de L-arginine, avec des pics supérieurs de plus de 227% au bout de 4 heures, contre seulement 90% avec la prise de L-arginine seule. Cette synergie facilite donc les érections plus intenses et les orgasmes prolongés. Ces deux nutriments peuvent aussi être pris par les femmes afin d’améliorer l’afflux sanguin dans les organes génitaux.

    • BCAA 4:1:1 + L-Citrulline. Voici le complément en acides aminés essentiels, contenant le ratio optimal de 4:1:1 de leucine, isoleucine, et valine. Ceux-ci ne peuvent pas être produits par votre organisme et doivent donc provenir de votre alimentation et c'est ici que ce complément intervient. Chez les individus en bonne santé, la L-citrulline est naturellement sécrétée par l’intestin grêle. Le mécanisme exact et la nature précise des précurseurs de cette synthèse restent encore controversés et pourraient varier selon les situations physiologiques (en fonction notamment des apports alimentaires en protéines).

    Il a été montré que les apports en L-glutamine et/ou en L-arginine favorisaient la production de L-citrulline (chez des sujets en bonne santé). Le métabolisme de la L-citrulline est probablement cyclique, car les taux de L-arginine sont également augmentés en cas de supplémentation en L-citrulline.  Les effets de la supplémentation en L-citrulline sur les muscles et sur différents paramètres liés aux performances (oxygénation, etc.) ont également été étudiés chez les sportifs et comparés aux effets d’une supplémentation en L-arginine. Les résultats montrent une efficacité supérieure pour la supplémentation en L-citrulline en cas de perte de libido.

    • La formule Bandix, possède de puissantes propriétés vasodilatatrices qui améliorent la performance sportive et aident à faire face aux troubles de l'érection.

    • Formule bien ciblée: Désir mâle.

    Avant d’aller consulter un spécialiste ou de recourir à la fameuse pilule bleue, il est intéressant de se pencher sur les effets incroyablement stimulants du Desir Male, un complément alimentaire à la fois naturel et efficace pour retrouver une vie sexuelle de qualité.

    Découvrez vite ses bienfaits

    Les effets stimulants du Desir Male sur le désir masculin sont dus à sa composition à base d’extraits de plantes dont les bienfaits sont reconnus.

    Le L-arginine et les extraits de raisin et de grenade dilatent notamment les vaisseaux sanguins et favorisent donc l’afflux de sang dans la verge, aidant à obtenir une meilleure érection, en agissant comme le Viagra, sans les effets indésirables.

    Le ginkgo aide aussi à améliorer la circulation sanguine et stimule les performances sexuelles en agissant comme un vasodilatateur.

    Le ginseng aide aussi à obtenir une érection durable en dilatant certains tissus du pénis, en corrélation avec l’extrait de coquelicot, qui relaxe les muscles de la verge en favorisant également l’afflux sanguin.

    Le taux de testostérone est également boosté par les extraits de tribulus, de damiana et l’extrait de schisandra chinensis agit comme un aphrodisiaque naturel et augmente le désir sexuel.

    D’autres paramètres peuvent également jouer dans une incapacité à atteindre ou à maintenir une érection suffisante. En effet, cette dernière implique non seulement des paramètres vasculaires mais aussi hormonaux et nerveux :

    • le stress, l’anxiété et le manque de sommeil réduisent fortement le taux de testostérone au profit du cortisol,

    • l’abus d’alcool et de tabac,

    • le surpoids, puisque l’aromatase, l’enzyme qui convertit la testostérone en œstradiol est présente dans les graisses sous cutanées,

    • la prise de certains médicaments (antihypertenseurs, antihistaminiques, anticholestérolémiants).

    Il convient donc de bien prendre en compte ces paramètres afin de mettre toutes les chances de votre côté.

    Et pour les deux…

    La maca, l’ashwagandha, le tribulus et la rhodiola peuvent être pris par vous mesdames et vous messieurs. D’autres plantes et nutriments peuvent aussi agir en synergie avec les substances citées plus haut :

    • Les extraits de ginseng panax, standardisés en ginsénosides, sont parfaitement reconnus pour leurs actions sur le tonus, l’énergie, la libido et la réduction du stress. Cette plante adaptogène restaure l’équilibre physique et émotionnel et possède aussi la capacité de stimuler la production de NO, en agissant sur le système nerveux central.

    • Le Ginkgo biloba qui agit sur la circulation sanguine et améliore ainsi la vascularisation dans les zones pelviennes masculines et féminines. En renforçant l’action de l’oxyde nitrique synthase, le ginkgo biloba augmente le NO et donc la vasodilatation. Son effet sur la fonction érectile a été particulièrement démontré chez les personnes prenant des antidépresseurs.

    • La vitamine B3 mais notamment les vitamines du groupe B qui agissent également sur la vasodilatation des vaisseaux, sont indispensables à la synthèse des hormones et à la production d’histamine qui participe aux sensations apportées par l’orgasme.

    • Et enfin, le magnésium marin, essentiel à la gestion du stress qui peut apparaître après quelques échecs successifs, est aussi primordial pour la synthèse de NO. D’ailleurs de faibles taux de magnésium sont retrouvés chez les hommes souffrant d’éjaculation précoce.

    Lire aussi: La protodioscine influence positivement les paramètres de la sexualité, Aphrodisiaques naturels et sexualité épanouie, Les premières fois... vivre l'amour, Les pannes sexuelles.

  • Anamnèse et examen physique du patient sur le thème de la sexualité

    Retracer le passé d’un patient est complexe. Ce dernier doit expliquer au praticien ses symptômes et ses comportements. Influencés par les normes culturelles locales régissant ses schémas fonctionnels et inquiets quant à la confidentialité des renseignements fournis, certains patients peuvent être mal à l’aise au moment d’évoquer ces sujets délicats.

    Vous devez rapidement gagner la confiance du patient et l’assurer que l’entretien est confidentiel pour reconstituer l’histoire précise de la maladie dans le court laps de temps qui vous est imparti.

    Besoins du patient

    Cette partie vous permettra :

    • d’identifier les différents besoins d’un patient consultant pour une pathologie notamment ses attentes concernant le cadre de guérison 
    • de tenir compte de la diversité des besoins, selon le sexe ou l’âge du patient.

    L’anamnèse et l’examen physique du patient doivent permettre :

    • de poser un état général, précis et efficace de la pathologie en cause,
    • d’évaluer les risques (de transmission ou d’acquisition) de la maladie,
    • de déterminer si d’autres risques peuvent créer des maladies de transfert.

    Besoins élémentaires du patient

    L’inquiétude ou la gêne sont fréquents chez le patient. Il sont donc importants dans le cadre de prise en charge et le praticien devra le mettre à l’aise.

    Prise en charge

    Confidentialité et respect de la vie privée sont deux maîtres mots. Il est important d’interroger le patient à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes. Il est tout aussi important d’expliquer au patient que vous mettez tout en œuvre pour respecter la confidentialité des informations données en consultation.

    Praticien de santé

    Le plus important peut-être pour un patient, c’est de sentir que le praticien le comprend, le respecte et est à l’écoute. Pour ce faire, il faut établir une relation de confiance avec le patient et se garder de tout jugement.

    Développer la relation praticien-patient

    Un bon sens de la communication est indispensable pour créer une relation avec le patient. Cette capacité de communication englobe :

    • la communication verbale : la manière de parler au patient et de lui poser des questions ;
    • la communication non verbale : la manière de se comporter face au patient.
    1. Vous devez avant tout accueillir le patient de manière raisonnablement amicale et vous présenter.
    2. Souriez et parlez d’un ton amical.
    3. Présentez-vous.
    4. Adressez-vous au patient par son nom.
    5. Proposez-lui de s’asseoir.
    6. Ne commencez l’entretien que lorsque vous êtes dans un lieu tranquille et protégé.
    7. Regardez le patient droit dans les yeux, si les conventions culturelles le permettent.
    8. Montrez-vous respectueux et compréhensif.

    La clé d’une communication non verbale efficace tient en une phrase : traiter chaque patient avec respect et lui accorder toute votre attention :

    • Regardez le patient dans les yeux. Là où les conventions culturelles le permettent, échanger des regards avec le patient lui signifie votre intérêt. Une mine d’informations est transmise par la communication non verbale, notamment les expressions du visage et le mouvement des yeux. Observez et écoutez ; intéressez-vous autant aux émotions qu’aux faits.
    • Écoutez attentivement ce que raconte le patient. Prêter une oreille attentive est le signe pour le patient que le praticien est véritablement à l’écoute et que ses préoccupations sont entendues. La capacité d’écoute est une qualité qui s’acquiert avec la pratique. Pour montrer que vous êtes réceptif, penchez-vous légèrement vers le patient. Acquiescez ou dites quelques mots de temps à autre pour l’encourager. Ne montrez aucun signe d’impatience et évitez d’écrire pendant le récit du patient. Évitez de l’interrompre à moins de devoir éclaircir un point.
    • Utilisez la technique du miroir. Si le patient est assis, asseyez-vous ; s’il se met debout, levez-vous. Le recours à cette technique non verbale aide le patient à se sentir plus à l’aise. Elle vous place sur un pied d’égalité avec le patient. Regarder le patient littéralement de haut peut être ressenti comme menaçant.
    • Restez à côté du patient. Réduisez la distance autant que les conventions culturelles le permettent. Un bureau ou une table créent une barrière physique entre vous et votre patient. Nous ne sommes pas dans un cabinet médical austère et froid. Si possible, tenez-vous ou asseyez-vous à côté de lui. Très simples, ces quatre techniques non verbales peuvent tout changer dans le rapport de confiance ou de méfiance que vous établissez avec votre patient. Sommes-nous vraiment sûrs à 100 % de projeter une attitude positive à tous nos patients ?

    Compétences verbales pour l’anamnèse

    Au-delà des techniques de communication verbale que nous avons passées en revue, il est intéressant d’étudier les méthodes d’entretien à privilégier pour l’anamnèse, ainsi que les différentes techniques de communication verbale.

    Poser des questions

    Vous devez obtenir de chaque patient des renseignements importants sur son état de santé : cela englobe non seulement ses symptômes et ses antécédents médicaux, mais aussi son passé (parents, grossesse de la mère, vie intra-utérine, petite enfance, enfance, adolescence, éducation, expériences adultes, sexualité...).

    Je vous recommande :

    • de vous garder de tout jugement moral dans la formulation de vos questions (utiliser le conditionnel) ;
    • d' éviter le jargon médical et choisir des termes compréhensibles, adaptés au patient ;
    • de demander au patient l’autorisation de lui poser des questions personnelles.

    Questions ouvertes et fermées

    Deux types de questions peuvent être posées au patient : questions ouvertes et questions fermées.

    Une question ouverte permet au patient de donner une réponse détaillée ou d’enchaîner librement sur un autre sujet.

    • « De quoi souffrez-vous ? »
    • « Quels types de médicaments prenez-vous en ce moment ? »
    • « Qu’est-ce qui vous amène aujourd’hui ? »

    Une question fermée invite le patient à répondre par un seul mot ou une courte phrase, souvent oui ou non.

    • « La douleur est-elle aigüe ? »
    • « Avez-vous un retard de règles ? »
    • « Avez-vous un partenaire régulier ? »
    • « Quel âge avez-vous ? »
    • « Avez-vous angoisses ? »

    Les questions ouvertes incitent le patient à s’exprimer avec ses propres mots et à raconter tout ce qui lui semble important. Ainsi, on peut obtenir beaucoup plus d’informations en posant une seule question ouverte qu’en utilisant plusieurs questions fermées. Par ailleurs, la sexualité (thème que nous allons développer plus bas), étant un sujet difficile à aborder, les questions ouvertes permettent au patient de garder une certaine maîtrise du discours et de se sentir plus à l’aise.

    Les questions fermées, elles, invitent le patient à répondre précisément à la demande formulée par le praticien. Ce type de question est utile pour préciser certaines informations. On peut, si nécessaire, compléter les réponses aux questions ouvertes par des questions fermées.

    Pour illustrer la différence entre questions ouvertes et questions fermées, comparez les deux exemples donnés ci-après. Observez la quantité d’informations recueillies pour chaque type de question.

    Le praticien obtient beaucoup plus d’informations, par le simple recours à des questions ouvertes : « Que pouvez-vous me dire sur ces douleurs ? » et « Y a-t-il autre chose qui vous gêne ? ». Vous conviendrez peut-être également que le patient semble plus à l’aise ; il a moins l’air de subir l’entretien.

    J'insiste sur l’importance de poser plusieurs fois la deuxième question : « Y a-t-il autre chose ? ». En effet, certains patients sont tellement embarrassés à l’idée de parler de leurs pathologies qu’ils décrivent d’abord d’autres symptômes sans rapport, tels qu’un mal de tête, avant d’être suffisamment détendus pour passer aux vrais symptômes. Donner au patient la possibilité de s’étendre sur ses différents motifs de consultation permet souvent de glaner des informations utiles.

    Une fois certain d’avoir obtenu le tableau complet du problème vu par le patient, vous pouvez poser des questions fermées pour demander des détails précis.

    Techniques spécifiques de communication verbale

    Parallèlement à une communication non verbale positive et à un interrogatoire adapté et respectueux.

    • Patiente : J’ai mal au ventre.
    • Praticien : On va regarder ça. Où avez-vous mal ?
    • Patiente : Ici.
    • Praticien : La douleur est-elle constante ?
    • Patiente : Non.
    • Praticien : Est-ce que c’est sensible ici ?
    • Patiente : Oui.
    • Praticien : Quand les douleurs ont-elles commencé ?
    • Patiente : La semaine dernière.
    • Patiente : J’ai mal au ventre.
    • Praticien : On va regarder ça. Que pouvez-vous me dire sur ces douleurs ?
    • Patiente : Eh bien, j’ai commencé à avoir mal la semaine dernière. Au début, c’était juste sensible en bas, mais parfois, la douleur est très forte. Surtout quand je m’assieds ou que je me lève. C’est très différent selon les positions.
    • Praticien : Y a-t-il autre chose qui vous gêne ?
    • Patiente : En fait, oui, un liquide étrange, différent de d’habitude. Ça ne fait pas mal, mais c’est gênant. 

    Anamnèse et examen physique

    Certaines techniques et compétences spécifiques peuvent être extrêmement utiles pour interroger une personne. Elles vous permettront à la fois de soutenir votre patient, et de rassembler efficacement les renseignements dont vous avez besoin.

    Six techniques sont à votre disposition :

    1. facilitation,
    2. entretien directif,
    3. résumé et vérification,
    4. empathie,
    5. légitimation/réconfort,
    6. affirmation d’un partenariat/contrat de soins.

    1. Facilitation

    Par facilitation, on entend l’ensemble des mots, sons et gestes qui invitent le patient à poursuivre son récit. Acquiescer ou lever les sourcils sont deux exemples de facilitation non verbale. Le but est d’encourager discrètement le patient à poursuivre. Voici un exemple de facilitation verbale.

    • Patiente : Je ne suis pas sûre… c’est gênant.
    • Praticien : C’est normal, je vous écoute.
    • Patiente : Voilà, c’est que...
    • Praticien : Oui ?
    • Patiente : J’ai une plaie…

    2. Entretien directif

    Cette technique est utile lorsque le patient est confus et ne sait pas par où commencer, ou lorsqu’il ne sait pas ce qu’il est important de dire. L’entretien directif aide le sujet à structurer ses idées et à donner les renseignements requis sous forme de séquence.
    Patiente : Je ne sais pas, ça fait trois semaines. Qu’est-ce que je vais dire à mon mari ? Est-ce que tout le monde va savoir ? Je veux dire, ça se guérit, n’est-ce pas ?

    • Praticien : Essayons de voir quel est le problème. Commençons par régler ça, puis nous verrons comment en parler à votre mari.

    L’entretien directif permet au patient d’exprimer ses craintes et inquiétudes plus facilement.

    3. Résumé et vérification

    Le fait de résumer et de vérifier les propos du patient vous permet de vous assurer que vous l’avez bien compris. Il peut lui-même corriger tout malentendu. L’idée est de reformuler les propos du patient et de lui demander si le résumé est correct. Employez cette technique quand le patient a mentionné un certain nombre de points que vous voulez confirmer.

    • Praticien : (Résumé) Vous vous inquiétez de ce qu’il faut dire à votre mari et vous êtes donc très embarrassée par cette infection. Vous voulez savoir si on peut la guérir. (Vérification) C’est bien ça ?
    • Patiente : Oui, c’est ça. Qu’est-ce que j’ai ?

    4. Empathie

    C’est peut-être l’attitude communicante la plus importante lorsque l’on est confronté aux émotions d’un patient. Si vous constatez un sentiment d’anxiété ou de tension chez le patient, vous pouvez exprimer votre empathie en commentant l’émotion que vous avez observée. Vous montrez ainsi au patient qu’il a le droit d’exprimer ses craintes, et développez une communication plus ouverte avec lui. Comme pour les techniques de facilitation, vous encouragez alors le patient à en dire plus.

    • Praticien : (Doucement) Je vois que vous êtes très inquiète.
    • Patiente : Oui, cela fait plus d’une semaine que ça me gêne. Je suis morte d’inquiétude.

    5. Légitimation/réconfort

    Il est utile de réconforter le patient pour le rassurer sur le fait que ses émotions sont légitimes et que l’on peut régler son problème. Avec vos mots ou vos gestes, vous montrez au patient que son anxiété peut disparaître.

    • Praticien : Je comprends que vos symptômes vous inquiètent. Dès que je pourrai confirmer votre pathologie, nous commencerons un traitement et vous devriez vous sentir mieux.
    • Patiente : Ça me rassure. Que voulez-vous savoir ?

    6. Affirmation d’un partenariat

    L’affirmation d’un partenariat confirme l’engagement du praticien d’aider le patient. Ce contrat de soins peut être passé avec le praticien , à titre personnel, comme dans l’exemple ci-dessous.

    • Praticien : Vous avez bien fait de venir consulter. Je voudrais m’assurer que vous êtes au courant de tout ce qu’il faut savoir pour prévenir une nouvelle infection. Nous évoquerons aussi la meilleure façon de parler à votre mari.
    • Patiente : Oh merci ! Je ne veux pas que ça se reproduise.

    La plupart des professionnels de santé expérimentés emploient de temps en temps certaines de ces techniques d’entretien. Pour réussir l’interrogatoire d’un patient, il faut recourir la plupart du temps aux six techniques proposées.

    Anamnèse et examen physique du patient

    Rassembler les informations

    Il vous sera utile d’améliorer vos compétences d’entretien, car une bonne anamnèse est la clé d’un diagnostic précis et rapide. Les renseignements communiqués par le patient sont le point de départ pour comprendre ses comportements et trouver quelle a été la racine du mal.

    Tout d’abord, il est utile de préciser les raisons de l’anamnèse. L’interrogatoire du patient est important pour :

    • évaluer les causes de la maladie ;
    • déterminer les conséquences de la maladie.

    Voici les informations que vous devez obtenir à peu près dans cet ordre.

    • Renseignements généraux sur le patient
    • Âge
    • Nombre d’enfants
    • Adresse
    • Emploi
    • Maladie actuelle du patient
    • Antécédents médicaux du patient

    Pour chaque patiente, procédez à une évaluation des risques.

    Les questions doivent être adaptées en fonction du contexte social et comportemental local.

    Communication verbale et non verbale pour l’anamnèse

    Voici un exemple d’entretien où le praticien emploie des techniques verbales et non verbales pour interroger le patient. Vous comprendrez le type de technique employé.

    Vous pouvez également évoquer tout autre chose que son médecin généraliste aurait pu dire ou faire pour ce patient.

    Questions et réponses. Observations

    • Praticien: Bonjour, asseyez-vous. Je m’appelle Monsieur (prénom et nom), je suis praticien de santé (vous pouvez décrire votre parcours professionnel). Comment vous appelez-vous ?

    Présentation amicale et question ouverte du patient X.

    • Praticien: Que puis-je faire pour vous aider ? (Question ouverte, facilitation)
    • Patient X: Eh bien, je me suis luxé le bras hier en essayant de me débarrasser d’un vieux tronc. C’est assez douloureux.
    • Praticien : Oh, voyons si cela à l'air grave, vous avez bien fait de venir pour traiter votre douleur. Je peux regarder et passer une crème ou une pommade sur votre bras si vous voulez. Vous êtes venu de loin pour cette consultation ? (Réconfort)
    • Patient X : Oh, je vis à moins de dix kilomètres d’ici, près de (nom du village).
    • Praticien : Bien. (Application de la crème ou de la pommade.) Y a-t-il autre chose que vous souhaitez faire examiner ? Question ouverte, facilitation
    • Patient X : En fait... oui (rire nerveux).

    Anamnèse et examen physique du patient

    • Praticien : Ça vous gêne peut-être d’en parler... Empathie
    • Patient X : Oui, ça me gêne... vous voyez, c’est au niveau (se penche et murmure)... de mon pénis.
    • Praticien : Oui ? Facilitation
    • Patient X : Eh bien (hésitation), il y a... (hésitation) comme une plaie.
    • Praticien : Et cette plaie vous inquiète ? Empathie/vérification
    • Patient X : Oui. En fait, ça ne fait pas mal, mais ce n’est pas beau à voir. Ça m’inquiète un peu. Enfin, une de mes petites amies m’a dit que c’était… mauvais et refuse de me voir… Ça vient peut-être d’une fille que j’ai rencontrée dans un bar ou même d’une de mes petites amies.
    • Praticien : Que pouvez-vous me dire sur cette plaie ? Question ouverte, entretien directif
    • Patient X : Que dire ? Ça ne fait pas mal… (haussement d’épaules)
    • Praticien : Depuis combien de temps avez-vous cette plaie ? Question fermée, pour obtenir une information précise
    • Patient X : Oh, un mois environ, je suppose. Mon oncle dit que je ne dois pas m’inquiéter, mais je pense que ça vient d’une femme… si je trouve laquelle…
    • Praticien : Monsieur X, il est clair que le fait que la plaie se trouve à cet endroit vous angoisse, mais je pense que nous devons d’abord déterminer ce que c’est. Je pense que nous devons aussi discuter de ce que vous pouvez faire pour éviter que ça se reproduise.... Je vais d’abord devoir examiner cette plaie... (Empathie, entretien directif).
    • Patient X : (Regard surpris)
    • Praticien : Je sais que ça peut être gênant, mais je dois vous examiner pour savoir quel est le problème. Vous êtes d’accord ? (Empathie, réconfort, partenariat).
    • Patient X : Oui, enfin, je suppose (à contrecœur).
    • Praticien : Je dois être sûr avant de vous proposer un traitement.
    • Patient X : Ça va aller, n’est-ce pas ?
    • Praticien : Oh oui, et avec votre aide, je peux vous traiter et vous guérir. Je vous dirai tout ce qu’il faut savoir et vous aiderai à décider ce que vous allez faire. Ça vous va ? (Réconfort, partenariat).
    • Patient X : Oui. (Soulagement)

    Examen physique

    L’examen physique sert à confirmer la présence des symptômes décrits par le patient. Cette partie explique la conduite à tenir lors de l’examen d’un patient et d’une patiente. Dans certains pays, il est habituel que les patientes soient examinées par des femmes, et les patients par des hommes. La situation varie selon l’emplacement géographique. L’examen des parties intimes d’un patient exige du praticien tact, sensibilité et respect. Les patients peuvent être gênés ou mal à l’aise.

    Il existe des méthodes pour aider le patient à comprendre l’importance de l’examen physique et à surmonter sa gêne.

    Veuillez noter que cette partie ne traite que de l’examen et ne couvre pas toutes les maladies sexuelles, comme la gale ou la phtiriase du pubis, que vous êtes normalement amené à traiter dans le cadre habituel de vos fonctions.

    Veuillez garder à l’esprit que :

    • Une bonne anamnèse passe par un interrogatoire complet du patient et l’examen physique de ses parties génitales ;
    • Je recommande le port de gants, en particulier pour inspecter des muqueuses, dont les parties génitales, la bouche et l’anus.

    Cette partie vous aidera à :

    • vous comporter de façon professionnelle avant et pendant l’examen physique du patient ;
    • rassurer les patients qui refusent de se faire examiner et gagner leur confiance et leur coopération ; 
    • réaliser un examen efficace, que le patient soit un homme ou une femme.

    Pour l’examen des parties génitales, vous devez rester professionnel devant la timidité, voire le refus, de certains patients. Vous devez :

    • garantir le respect de l’intimité ;
    • expliquer ce que vous allez faire et pourquoi l’examen est important ;
    • demander au patient l’autorisation de l’examiner ;
    • rester calme et éviter de vous presser pendant l’examen, même si vous avez peu de temps ;
    • aborder l’examen avec assurance, mais en restant à l’écoute des besoins du patient.

    Pour la plupart des syndromes, l’examen est une étape importante de l'anamnèse. Cela dit, il ne faut jamais forcer le patient à subir un examen physique. S’il refuse, vous devez le rassurer et lui expliquer la situation jusqu’à ce qu’il vous accorde sa confiance.

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