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Le réveil des sens

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  • Kéto, kézako ?

    Comme vous le savez, le mot "régime" est banni de mon vocabulaire, auquel je préfère le terme de rééquilibrage alimentaire qui est non-restrictif, je vais néanmoins vous amener sur le terrain du "régime cétogène".

    Avant de commencer ce rééquilibrage alimentaire, je vous suggère de vous adresser à un naturopathe, qui pourra vous guider et vous conseiller, au regard des risques qui accompagnent ce « régime ».

    Un « régime » très tendance

    Apparu dans les années 20, le " régime cétogène ", ou kéto, était tout d'abord connu pour son effet bénéfique sur les épilepsies sévères. Les traitements efficaces contre la maladie ont remisé ce « régime » au placard dans les années 70. Il est récemment revenu en haut de l’affiche en raison d'un de ses effets bien particuliers...

    Quel but pour une diète cétogène ?

    Si le « régime kéto » est si réputé, c’est qu’il permet une perte de poids massive et relativement rapide. Cette diète consiste à moduler les apports de graisses, de sucres et de protéines. Concrètement : on mange beaucoup de graisses (75 %), quelques protéines (20 %) et très peu de glucides (5 %). Le corps se doit donc de trouver une alternative aux glucides, la source d'énergie qu'il utilise habituellement.

    Le « régime kéto » et ses apports font baisser le taux d’insuline et monter le taux de glucagon jusqu’à vous faire atteindre un état de cétose.

    Explications de texte

    Le glucagon est une hormone hyperglycémiante (qui provoque une augmentation de la quantité de glucose dans le sang) sécrétée par des cellules du pancréas, et qui agit principalement sur le foie en provoquant une glycogénolyse (production de glucose).

    Le foie produit alors des corps cétoniques, qui seront utilisés comme source privilégiée d’énergie par l’organisme. Au passage, ce dernier va à la fois déstocker le sucre (dans le foie) et les graisses (dans les cellules adipeuses). C’est ce qui occasionne la perte de poids.

    La cétose est un état du métabolisme qui peut s'avérer être utile à la perte de poids. Il faut toutefois faire attention à ses conséquences.

    La cétose peut aboutir à l’acidocétose (voir fin d'article), un état dangereux qui se caractérise par une accumulation excessive de corps cétoniques dans le sang. Il survient chez les personnes atteintes de diabète de type I, parfois de type II et doit donc être considéré avec attention.

    Acheter des bandelettes urinaires

    Pour contrôler si vous vous trouvez bien en cétose, vous pouvez vous procurer en pharmacie, parapharmacie ou sur Internet des bandelettes réactives servant à mesurer la présence de cétones dans les urines. On trouve également dans le commerce des bandelettes de test urinaire permettant de déterminer à la fois la présence de sucre et de cétones.

    Si l’urine analysée contient des cétones (acide acétylacétique), la surface réactive de la bandelette change de couleur.

    Ainsi, lorsque la quantité de cétones avoisine 15 mg/dl, la plupart des bandelettes affichent une couleur rose-violacée. Le nuancier imprimé sur l’emballage permet de comparer la couleur et donc de déterminer la quantité approximative de cétones présentes dans l’urine. 15 mg/dl (1,5 mmol/l) est la valeur approximative à cibler.

    Le bon moment pour faire le test

    Le moment le plus pertinent pour effectuer les mesures est le début de soirée (le matin au lever, la quantité de cétones dans les urines est en général faible). Sinon, dans la journée, choisissez un moment où vous vous serez déjà dépensé(e) physiquement mais qui ne suive pas immédiatement un effort intense.

    Différentes études indiquent que plus on est en cétose, plus le " régime cétogène " est bénéfique. Néanmoins, il n’est pas recommandé de dépasser 80 mg/dl (8 mmol/l) (violet foncé). Si cela vous arrive, augmentez légèrement votre consommation de glucides et demandez-vous si vous avez suffisamment bu de liquides. Si vous dépassez nettement ce niveau, c’est peut-être un indice que votre organisme a des difficultés avec le métabolisme des cétones.

    Cette situation est extrêmement rare, mais elle exige de vous faire immédiatement examiner par votre praticien de santé.

    Combien de temps faut-il pour entrer en cétose ?

    Le corps a besoin d’un peu de temps pour s’adapter à la cétose. C’est ce qu’on appelle la phase d’induction.

    Au cours de cette période d’adaptation, l’apport en glucides est significativement réduit et les réserves de glycogène s’épuisent. La plupart des personnes entrent en cétose après 5 jours.

    Il faut bien se rendre compte que le fait d’être en cétose ne signifie pas que le corps s’y est complètement adapté.

    Tout d’abord, nous sommes tous différents et la transition se fait différemment d’une personne à une autre. La cétose s’accompagne de changements métaboliques majeurs ; le corps a besoin de temps pour s’y adapter. Pour certaines personnes, la période d’adaptation peut être rapide et indolore, tandis que pour d’autres, les choses peuvent prendre un peu plus de temps.

    Le temps nécessaire pour entrer en cétose dépend du degré de rigueur du "régime".

    Certaines personnes veulent essayer un "régime cétogène", mais se remettent à consommer des glucides dès qu’elles commencent à manquer d’énergie.

    Si vous avez des envies de sucre, il est important d’y résister.

    Si vous ne pouvez pas résister à la tentation et que vous mangez du sucré malgré tout, vous ne ferez que retarder la cétose.

    Une supplémentation en gymnéma deviendra indispensable.

    Pour profiter pleinement des bienfaits de la cétose, le corps doit s’y adapter. Cependant, cela peut prendre plus d’un mois.

    Bref, ne vous lancez pas dans un " régime cétogène " si vous n’êtes pas prêt à réduire radicalement votre apport journalier en glucides. Cela n’aurait aucun sens.

    Les nombreux bienfaits du " régime kéto " sur l’organisme

    La perte de poids et la liquidation des stocks de sucre et de graisse ont des effets bénéfiques sur le métabolisme. Réduction de l'hypercholestérolémie, de la tension artérielle, etc. Tous les indicateurs cardiovasculaires connaissent une évolution favorable grâce au « régime cétogène ». Côté diabète, on observe aussi une diminution de la résistance à l’insuline. Certaines études ont même montré que le « régime cétogène » avait conduit des patients diabétiques à arrêter leur traitement médicamenteux.

    Pour certains scientifiques, le « régime kéto » se montre aussi prometteur dans le cas de certains cancers, en réduisant la taille des tumeurs et en limitant la formation des vaisseaux. Les résultats sont également porteurs d’espoir dans le cas des maladies neuro-dégénératives (maladies d’Alzheimer et de Parkinson).

    Réduction des triglycérides et augmentation du cholestérol HDL

    Les cétones réduisent le taux sanguin de triglycérides (des lipides) et augmentent le taux de cholestérol HDL.

    Le rapport triglycérides/cholestérol HDL fait partie des indicateurs de risque cardiovasculaire les plus fiables.

    Vous avez probablement entendu parler du « bon cholestérol » (HDL) et du « mauvais cholestérol » (LDL). Ces marqueurs ne constituent toutefois pas de bons indicateurs du risque de maladies cardiovasculaires.

    Ces dernières années, le rapport triglycérides/cholestérol HDL s’est imposé comme un marqueur beaucoup plus fiable.

    Le rapport triglycérides/cholestérol HDL est le principal indicateur prévisionnel indépendant du risque de décès cardiovasculaire.

    Comment la cétose peut-elle affecter ce rapport ?

    Des taux de HDL bas et une forte concentration de triglycérides sont souvent associés à un taux sanguin d’insuline élevé.

    En d’autres termes, réguler la glycémie permet de diminuer les taux d’insuline et d’améliorer le rapport triglycérides/cholestérol HDL.

    Un « régime cétogène » a un effet bénéfique contre le risque cardiovasculaire

    À qui s’adresse la diète cétogène ?

    Vous souhaitez perdre du poids de manière importante ? Un " régime kéto " pourra en effet vous aider à retrouver des indicateurs cardiovasculaires sains. C’est aussi un « régime » souvent recommandé pour les sportifs, qui peuvent s'en servir pour gagner en performance. Dans un autre article, je vous avais parlé de la Protéine Naked Whey et de la somatropine naturelle. Ces deux supplémentations ont donc leur sens dans ce genre de " régime".

    Il est important de noter que le « régime cétogène » requiert un changement durable dans les habitudes alimentaires. Ce n’est en effet pas un rééquilibrage alimentaire passager : il faut le maintenir dans le temps pour que ses avantages persistent.

    Attention toutefois si vous souhaitez entamer une diète kéto, des effets secondaires gênants peuvent se manifester durant les premières semaines : mauvaise haleine, maux de tête, nausées… Par ailleurs, ce « régime » est plutôt strict et donc pas forcément évident à suivre sur le long terme. Un repas au restaurant ou chez des amis, par exemple, peut vite devenir compliqué à gérer. Il faut donc être bien renseigné(e) et prêt(e) à se lancer.

    Le « régime kéto » : comment l’appliquer au quotidien ?

    Les règles du « régime kéto » sont claires : il s'agit de consommer beaucoup de graisses et très peu de sucres. Plus concrètement ?

    - Voici les aliments que vous devez privilégier :

    • la viande ;

    • les poissons gras (saumon, thon, sardine…) ;

    • les œufs ;

    • les produits laitiers (non allégés en graisses) ;

    • les huiles végétales ;

    • les avocats ;

    • les fruits secs et les graines ;

    • les légumes non sucrés, comme les légumes verts.

    - Et les aliments que vous devez fuir :

    • tous les aliments riches en sucres ajoutés (biscuits, sodas, pâtisseries, produits transformés…) ;

    • les fruits et jus de fruits ;

    • le miel, la confiture ;

    • les légumes secs (lentilles, haricots blancs et rouges, fèves, pois chiches…) ;

    • les céréales et dérivés : pâtes, riz, quinoa, maïs, pain, etc. ;

    • les légumes-racines (carottes, panais, navets, pommes de terre…) ;

    • l’alcool ;

    • les produits allégés en sucre et riches en édulcorants…

    Que peut-on boire pendant la cétose ?

    Cela vous surprendra peut-être, mais beaucoup de boissons sont autorisées dans le cadre d’un « régime cétogène ».

    Vous pouvez consommer toutes les boissons, du moment qu’elles sont pauvres en glucides.

    Par exemple :

    • Café noir

    • Eau

    • Thé vert

    • Thé noir

    • Tisanes

    • Vin rouge (avec modération)

    Comme vous pouvez le voir, le vin rouge est également autorisé avec modération.

    Les bières et les boissons alcoolisées sucrées (notamment les cocktails) sont proscrites. Cependant, le vin rouge et les spiritueux contiennent peu de glucides et conviennent donc à un "régime cétogène".

    Cela dit, il faut toujours être prudent avec l’alcool. Si de faibles quantités d’alcool sont sans danger, une consommation excessive d’alcool est très dangereuse pour la santé.

    Il va sans dire que les personnes dépendantes à l’alcool ou qui ont des problèmes de dépendance doivent absolument éviter toute consommation d’alcool.

    Quelques erreurs à ne pas commettre

    Ne pas boire assez d’eau

    Il est toujours important d’avoir un bon équilibre hydrique, mais ça l’est d’autant plus quand on veut se lancer dans un "régime cétogène".

    Lorsqu’on réduit drastiquement sa consommation de glucides, beaucoup de choses se produisent dans le corps. Tout d’abord, la glycémie et le taux d’insuline chutent.

    N’oubliez pas que beaucoup de personnes qui ont une alimentation occidentale standard (riche en sucres raffinés) sont devenues insensibles à l’insuline (c’est ce qu’on appelle la résistance à l’insuline).

    Pourquoi est-ce important ?

    Parce qu’un taux élevé d’insuline pousse les reins à stocker plus de sodium, et donc à retenir plus d’eau.

    Nombreux sont ceux qui, dans la première semaine de cétose, se plaignent de maux de tête. Outre le déséquilibre électrolytique, la déshydratation peut être en cause. Ne pas boire assez d’eau est une erreur courante qui peut être facilement évitée.

    Ne pas consommer assez de magnésium

    Comme je viens de le dire, les reins aident à éliminer l’excès d’eau pendant la période d’adaptation à la cétose.

    Malheureusement, cette eau contient de fortes concentrations de sodium et d’électrolytes. Le magnésium en fait partie.

    Un déséquilibre électrolytique peut entraîner plusieurs symptômes qui relèvent de ce qu’on appelle souvent la « grippe cétogène ».

    Pas étonnant, donc, qu’une perte de ce minéral essentiel puisse causer des problèmes. Une carence en magnésium prolongée peut causer différents troubles physiques : crampes musculaires, irritabilité, baisse de la libido, hypersensibilité, etc.

    Pour combler vos besoins en magnésium, il vous faudra chercher des aliments riches en magnésium autorisés dans un "régime cétogène".

    Quelques exemples :

    • Cacao

    • Poisson

    • Amandes

    • Avocats

    • Légumes-feuilles (épinards, blettes)

    • Noix du Brésil

    Il peut également être intéressant d’investir dans un complément de magnésium de qualité. Je vous conseille fortement, le magnésium marin qui est mieux assimilé.

    Ne pas dormir suffisamment

    Je voudrais tout d’abord préciser que le manque de sommeil n’est pas seulement dangereux pour les adeptes de la cétose.

    Dormir suffisamment est essentiel pour tout le monde.

    Si vous ne dormez pas assez, vous mettez votre santé en danger. Un sommeil de qualité est aussi important qu’une bonne alimentation.

    Certaines personnes visent la cétose pour stabiliser leur glycémie. C’est très bien, mais il ne faut pas oublier les effets néfastes d’un manque de sommeil sur la glycémie et la sensibilité à l’insuline.

    Suivre un " régime cétogène " pour améliorer vos taux mais ne pas dormir suffisamment revient à faire un pas en avant puis deux pas en arrière.

    Une bonne alimentation ne peut pas compenser de mauvaises habitudes de sommeil. Bien dormir est extrêmement important, que vous suiviez un " régime cétogène ", paléo, crétois ou végé.

    Ne pas consommer suffisamment de graisses

    Ne pas consommer assez de graisses est une erreur que commettent de nombreux adeptes de la cétose.

    Comme vous le savez, le corps peut puiser son énergie aussi bien des glucides que des graisses.

    Toute l’idée de la cétose est de pousser le corps à puiser son énergie des graisses. Par conséquent, si on consomme moins de glucides, on doit consommer plus de graisses.

    Or, certaines personnes réduisent leur apport en glucides, mais ne compensent pas la perte énergétique par des lipides. Cela pourrait s’expliquer par le fait qu’on a toujours un peu peur du gras.

    Il n’y a cependant rien à craindre des graisses issues des aliments naturels, comme les avocats, le poisson, les olives, les huiles, etc.

    Bien que les protéines puissent fournir de l’énergie au moyen de la gluconéogenèse (synthèse de glucose à partir de lactate, acides aminés, glycérol), elles constituent une source d’énergie inefficace par rapport aux cétones (lipides) et au glucose (glucides).

    Essayer de ne vivre que de protéines et de légumes entraînerait rapidement de la fatigue et un manque d’énergie. Au bout du compte, le régime serait intenable.

    Éliminer complètement les protéines

    J’ai entendu des adeptes de la cétose dire éviter de consommer trop de protéines de peur de sortir de la cétose.

    Je pense que c’est absurde. Les protéines jouent un rôle important dans le corps, et leur effet sur la glycémie est exagéré.

    Cette croyance se base sur la gluconéogenèse, un processus qui permet la conversion des acides aminés en glucose.

    En d’autres termes, cela signifie que le corps peut transformer les protéines en glucose. Ce processus biologique est un mécanisme de protection qui peut nous aider à survivre en cas de famine.

    S’il a besoin d’énergie, le corps peut transformer les acides aminés (ou le tissu musculaire) en glucose.

    Mais une consommation accrue de protéines ne favorise pas la gluconéogenèse. Au revoir "régime Dukan" et autres formes de "régimes protéiques"...

    Les protéines, tout comme les lipides, affectent moins la glycémie que les glucides.

    Chez les sujets en bonne santé, le processus de gluconéogenèse commence seulement en cas de nécessité, puis il est régulé selon la disponibilité des acides aminés.

    En outre, il faut faire la différence entre les personnes en bonne santé et les personnes atteintes de diabète. L’apport en protéines a un plus grand impact sur la glycémie des diabétiques que sur celle des non-diabétiques.

    Consommer trop de glucides

    On ne peut entrer en cétose qu’au prix d’une réduction radicale de son apport en glucides.

    Une personne qui diminue sa consommation de glucides et augmente sa consommation de lipides, mais s’offre un biscuit de temps en temps aura du mal à entrer en cétose.

    En outre, la phase d’induction (la période initiale) de la cétose peut s’accompagner d’effets secondaires désagréables, de sorte que recommencer (et arrêter) le régime encore et encore est imprudent, voire dangereux.

    Un « régime cétogène » exige le plus grand dévouement. Recommencer et arrêter sans arrêt n’est pas bon pour le corps.

    Acidocétose

    On confond parfois cétose et acidocétose. Malgré la similitude de leur nom, la cétose et l’acidocétose sont deux choses différentes.

    La cétose est la présence de cétones dans le corps. Elle n’est pas dangereuse.

    Le mot « acidocétose », en revanche, fait référence à l’acidocétose diabétique (ACD), une complication du diabète de type 1. Il s’agit d’une condition qui peut être mortelle, due à des taux sanguins de cétones et de sucre dangereusement élevés.

    Après quelques temps, il est plus aisé de s’y retrouver dans le labyrinthe cétogène. Mais au début, pensez à bien lire les étiquettes de ce que vous achetez, et tâchez de repérer les aliments les plus pauvres en glucides.

    Même s’il peut sembler déséquilibré, le « régime cétogène » a fait ses preuves en matière de perte de poids. Il est également particulièrement prometteur dans la gestion de certaines maladies chroniques. Des avantages non négligeables, qui peuvent vous encourager à passer le pas... si vous en avez envie et si vous vous en sentez capable ! Bien entendu, un suivi thérapeutique, même à distance, est fortement conseillé.

  • Stéatose/Fibrose : Prise de poids, que deviennent vos cellules graisseuses ?

    Le surpoids correspond à une accumulation de graisses dans le tissu adipeux. Il est souvent causé par une alimentation trop calorique, riche en glucides et en graisses, associée à un manque d'exercice physique.

    Le surpoids augmente le risque de développer des maladies chroniques comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, certains cancers ou de l'arthrose. Pour retrouver un poids normal et réduire les risques pour la santé, il est conseillé d'agir sur son alimentation, son activité physique et sa supplémentation.

    Si vous êtes en surpoids ou si vous avez ce qu’on appelle un ventre bedonnant, vous êtes probablement victime d’une inflammation chronique du tissu adipeux. Parce que c’est un processus pathologique silencieux qui, tôt ou tard, finira par se manifester comme une bombe à retardement, vous feriez mieux de vous intéresser aux nouvelles découvertes et d’agir rapidement.

    Que se passe-t-il lorsque vous prenez du poids ?

    Prendre du poids est un processus tout à fait naturel pour notre organisme. C’est une astuce qui permet de mettre en réserve l’énergie dont on n’a pas immédiatement besoin. De cette façon, il n’y a jamais de gâchis et l’organisme peut facilement survivre aux périodes de disette. Malheureusement, ce qui était une bénédiction pour nos ancêtres est devenu une véritable malédiction dans nos sociétés d’opulence. La chute de l’activité physique, l’abondance des biens alimentaires, leur forte densité calorique  et parfois leur mauvaise qualité ont parasité le mécanisme et provoqué des épidémies de surpoids spectaculaires.

    Chez ces personnes, les apports caloriques ont été plus élevés que les dépenses pendant un certain temps : il a donc fallu stocker l’énergie en trop dans des cellules spécialisées, les adipocytes. Ce sont ces cellules qui forment l’essentiel du tissu adipeux, le tissu mou responsable des formes disgracieuses. Les réserves sont stockées sous forme de lipides : ils pénètrent dans les adipocytes qui enflent comme des ballons de baudruche à mesure que s’accumulent les graisses.

    Si le déséquilibre calorique se poursuit, le tissu continue de s’étendre, obligeant l’organisme à recruter toujours plus de cellules graisseuses et à réaménager les voies de circulation sanguine pour les alimenter correctement. Mais si les adipocytes sont de trop grande taille, ils finissent par suffoquer et manquer d’oxygène : les vaisseaux sanguins ne parviennent plus jusqu’à eux et la distance de diffusion de l’oxygène peut être dépassée.

    Ce manque d’oxygène, qu’on appelle hypoxie, va semer le chaos dans le tissu adipeux.

    • Il provoque une inflammation chronique du tissu adipeux.

    Cette même inflammation se propage ensuite vers la circulation sanguine, où on est d’ailleurs capable de la mesurer avec un test spécifique. L’inflammation s’accompagne d’une infiltration massive de macrophages, ces cellules immunitaires primitives attirées par certaines cytokines (le MCP-1 notamment) sécrétées par les adipocytes suffocants.

    • Il provoque la formation d’un dépôt de collagène qui piège les adipocytes.

    L’inflammation du tissu adipeux s’accompagne d’un dépôt de collagène (de type VI) qui va rendre le tissu rigide, fibreux. Des bandes fibreuses se forment dans le milieu extracellulaire, ce qui va grandement perturber le tissu. Ces bandes vont empêcher les adipocytes de gonfler et de stocker davantage de lipides excédentaires, les réorientant vers des organes vitaux comme le foie, les muscles et le cœur, ce qui augmente l’accumulation de dépôts lipidiques à des endroits inappropriés. Et c’est précisément cette réorientation des graisses qui est à l’origine de très nombreuses complications comme les troubles cardiovasculaires, l’insulinorésistance, le diabète de type II ou la stéatose hépatique.

    Stéatose et fibrose: Explications

    Important facteur de risque d’accidents cardio-vasculaires, de diabète et de cancers extra-hépatiques, la stéatose est, dans 10 % à 20 % des cas, associée à de l’inflammation et à une souffrance des cellules du foie, les hépatocytes, pouvant aller jusqu’à leur nécrose. Il ne s’agit plus alors de stéatose pure, mais d’une stéato-hépatite non alcoolique, véritable hépatite à la graisse, ou NASH (non alcoolic steatohepatitis) qui associe une inflammation, une nécrose et une fibrose hépatiques. Or la NASH, complètement silencieuse, asymptomatique, peut évoluer dangereusement.

    Lorsque la souffrance hépatique devient chronique, les lésions du foie cicatrisent en formant de la fibrose. Cette fibrose s’installe plus ou moins vite selon les sujets. Dans environ 20 % des cas, elle va progresser jusqu’à la cirrhose. Dès lors, le foie, complètement déstructuré, ne peut plus fonctionner normalement, et des complications très graves peuvent survenir: hémorragies digestives, insuffisance hépatique, encéphalite hépatique, etc.

    • Il complexifie la perte de poids.

    C’est un fait démontré : plus le tissu graisseux contient de la fibrose, moins une personne a de chance de perdre du poids. Voilà pourquoi cette fibrose pathologique pourrait constituer une cible potentielle du traitement de l’obésité !

    Ce phénomène est un véritable cercle vicieux : la réduction du flux sanguin vers le tissu gras fibrosé peut entraîner la nécrose des cellules graisseuses, ce qui attire d’autres macrophages et augmente encore le niveau de l’inflammation. Au final, les cellules du tissu gras progressent vers un état de sénescence très inquiétant.Fibrose et steatose


    Comment savoir si votre tissu adipeux est normal ?

    Cette « fibrose » du tissu graisseux ne survient pas uniquement chez les personnes obèses. Il peut également apparaître chez des personnes minces, ayant très peu de gras sous la peau, mais présentant cette forme de pomme caractéristique qu’on appelle familièrement la bedaine. Chez eux, le gras se dépose au niveau de l’abdomen, dans les couches profondes du ventre et autour de leurs organes internes. Or, c’est un dépôt de graisse particulièrement risqué pour la santé.

    Il existe plusieurs grands dépôts de graisses : le tissu sous-cutané, le tissu viscéral, les hanches et tous ceux associés à des organes comme le cœur ou les reins. Chacun de ces dépôts a un profil endocrinien bien spécifique, c’est-à-dire qu’ils ne sécrètent pas les mêmes messagers, et donc les conséquences ne sont pas les mêmes si les dépôts s’agrandissent ou deviennent malades.

    Par exemple, le tissu sous-cutané ne semble pas lié aux pathologies associées à l’obésité contrairement au tissu viscéral. C’est lui qui serait tout particulièrement sensible à ce phénomène de fibrose.

    Comment savoir si votre tissu gras abdominal est concerné

    Pour être tout à fait sûr, il faudrait mesurer le niveau d’inflammation et détecter ou non le phénomène de fibrose. Plus simplement, si vous avez l’impression d’avoir trop de gras au niveau abdominal, cela peut être un indicateur mais là encore, ça n’est pas systématique : il y a des personnes minces qui peuvent en être victimes et des personnes obèses « métaboliquement saines. »

    Le ressenti, l’écoute du corps, les troubles inflammatoires divers, la fatigue et la difficulté à perdre du poids (même si l’excédent n’est pas énorme) sont donc des repères cruciaux. A partir de cet instant, une anamnèse devient nécessaire auprès de votre thérapeute.

    Que se passe-t-il si rien n’est fait ?

    Il faut savoir que le tissu adipeux n’est pas qu’une simple réserve de graisses : c’est un organe qui sécrète de nombreux messagers chimiques (leptine, adiponectine notamment) ayant des répercussions directes sur l’ensemble de l’organisme. Il intervient notamment dans la réponse immunitaire, la pression sanguine, l’hémostase, la régulation de la masse osseuse, la prise alimentaire, les fonctions assurées par la thyroïde et même la reproduction. Autrement dit, si votre tissu adipeux est fibrosé, c’est votre organisme tout entier qui en pâtit.

    Il est donc urgent d’y remédier avant de voir apparaître le spectre du diabète de type II ou de l’athérosclérose. Plus vous attendez, et plus la fibrose risque de s’installer et gangréner l’ensemble du tissu. Voici quelques pistes d’action à envisager au plus vite pour diminuer le tissu graisseux et le niveau d’inflammation :

    • L’activité physique est la condition indispensable à la fonte des graisses viscérales. C’est un impératif pour accroître et entretenir une masse musculaire souvent très réduite.

    • La sécrétion de cortisol (une hormone produite en excès en cas de stress chronique) est corrélée avec une augmentation de la graisse abdominale. Il s’agit donc de tout mettre en œuvre pour retrouver des moments de détente ainsi qu’une plus grande sérénité.

    • Le recrutement de cellules graisseuses est amplifié par certains facteurs alimentaires, comme un déséquilibre entre les apports en acides gras oméga-6 et en acides gras oméga-3. Veillez donc à diminuer vos apports en oméga-6 (qu’on trouve dans de très nombreux produits transformés) et à augmenter vos apports en oméga-3 (qu’on trouve en très bonne qualité dans l'OMÉGA 3 - EPA + et vitamine E).

    • Le maintien d’une perte de poids passe par un rééquilibrage alimentaire forcément plus faible en calories. Il faut donc tenir le coup et ne pas négliger les stratégies d’accompagnement qu’elles soient psychologiques ou nutritionnelles (par exemple des coupe-faim d’origine naturelle comme les barres paléo).

    • Considérez les produits spécifiquement conçus pour inhiber la formation des cellules graisseuses comme le konjac ou pour faire fondre la graisse viscérale comme MaxiCapsicum. Ne négligez pas non plus l’intérêt de la formule probiotiques dans la perte de poids et l’inflammation. La recherche a montré que le microbiote (flore intestinale) jouait un rôle de contrôle très important sur le tissu viscéral et sur l’inflammation : des souches de bactérie comme Lactobacillus acidophilus, Lactococcus lactis, Lactobacillus casei,  Bifidobacterium bifidum et Lactobacillus delbrueckii bulgaricus aident à combattre l’inflammation et l’excès de poids.

    • Si votre glycémie fait apparaître un « pré-diabète », vous pouvez faire appel au gymnema, sachant qu'il n'existe aucune contre-indication ni aucun effet indésirable connus.  Le chrome est, quant à lui, le principal minéral qui intervient dans la sécrétion d'insuline. Il en accroît également la capacité à se lier aux cellules cibles. Les études cliniques montrent que le chrome peut être bénéfique pour ceux qui souffrent d'intolérance au glucose.

    • La principale propriété du Chitosan est qu'il absorbe très bien les matières graisseuses. En effet, le Chitosan a la particularité, lorsqu'il est ingéré par une personne, de déposer une matière rappelant un gel, sur les parois de l'estomac, laquelle va protéger celui-ci contre les dépôts de graisse. D'un point de vue chimique, le Chitosan va, lorsqu'il entre en contact avec les lipides, se lier avec les graisses et les capter. En fait, il agit véritablement comme un piège à graisse. Le Chitosan peut ainsi attirer jusqu'à 15 fois son poids de matière graisseuse. Lorsque le Chitosan et les lipides se sont liés, ils ne peuvent pas être mélangés dans l'organisme, et de ce fait, ils seront évacués ensemble par les voies naturelles.

    La somatropine naturelle et les cellules graisseuses

    La somatropine permet une régénération rapide des cellules, ce qui lui vaut ses propriétés nécessaires. Cependant, aujourd’hui, cette hormone est aussi très utilisée pour ses avantages amincissants et pour ses vertus contre le vieillissement.

    Somatropine naturelle bio 1

    Le sport et les aliments sains et équilibrés sont fortement recommandés. Ce n’est pas uniquement pour maigrir mais aussi pour maintenir un poids stable et une bonne santé au quotidien. Parfois, la prise de solutions plus radicales sont nécessaires pour des résultats rapides et convaincants en un rien de temps. Ici la somatropine assure pour perdre du poids rapidement.

    Rôle essentiel:

    La somatropine joue un rôle crucial dans la perte de poids. En effet, cette hormone de croissance synthétique aide à améliorer nettement le métabolisme des lipides, des protéines et d'autres éléments minéraux de l’organisme.

    On pourrait croire qu’elle ferait grossir, mais bien au contraire, elle agit sur les cellules grasses en les éliminant rapidement. Pour les pratiquants de sports fatigants, la somatropine est parfois une incroyable source d’énergie, de nombreux athlètes l’utilisent pour cette raison.

    C’est d’ailleurs l’un des faits qui garantissent l’efficacité de cette hormone durant un régime minceur.

    N’oubliez pas : laisser évoluer le surpoids, c’est entretenir un terrain inflammatoire qui sera forcément source de complications et qui finira tôt ou tard par être irréversible.

  • Cancer du colon: comment l'éviter efficacement et durablement

    Les 5 parties du côlon

    Le côlon est divisé en cinq parties :

    • le caecum : légèrement dilaté, situé en bas et à droite de l'abdomen, auquel s'attache l'appendice ;

    • le côlon droit ou ascendant qui remonte vers le foie ;

    • le côlon transverse qui passe de droite à gauche devant l'estomac et remonte un peu sous les côtes gauches ;

    • le côlon gauche ou descendant qui redescend vers le bassin ;

    • le côlon sigmoïde, qui pénètre dans le bassin.

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    Où se situe le colon

    Le côlon est situé dans l’abdomen, entre l’intestin grêle et le rectum. Il mesure environ 1,5 m.

     

    Le côlon et le rectum forment le gros intestin, c’est-à-dire la dernière partie du tube digestif.

    Les aliments sont digérés dans l’estomac et l’intestin grêle. L’organisme en extrait les éléments nutritifs utiles à son fonctionnement. Les déchets alimentaires (substances inutilisables par le corps) sont ensuite transmis au côlon sous forme liquide.

    Le côlon absorbe l’eau de ces déchets jusqu’à obtenir des selles (ou matières fécales) semi-solides. Les selles passent ensuite dans le rectum avant d’être évacuées par l’anus.

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    Au fur et à mesure que les selles progressent dans le côlon, elles deviennent de plus en plus solides. Dans le côlon droit, elles sont liquides, tandis que dans le côlon gauche, elles sont semi-solides.

    Un cancer peut se développer dans n’importe quelle portion du côlon. Néanmoins, dans plus de la moitié des cas, le cancer touche le côlon sigmoïde.

    La paroi du côlon est constituée de quatre couches différentes qui se superposent :

    • La muqueuse (couche la plus interne),

    • La sous-muqueuse,

    • La musculeuse (deux couches de muscles),

    • La couche séreuse (couche externe), qui constitue une partie du péritoine.

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    Les cancers du côlon apparaissent le plus souvent au niveau de la muqueuse. Ils s’étendent ensuite aux autres couches au fur et à mesure qu’ils se développent.

     

    Le cancer du côlon, ça n’est pas quelque chose qui surgit de nulle part, un beau matin. Au départ, c’est une simple cellule du côlon qui est endommagée et qui transmet son « défaut » à certaines de ses semblables. Mais jour après jour, année après année, cette cellule hérite de nouveaux défauts qui s’accumulent et qui provoque des dysfonctionnements de plus en plus importants, jusqu’à ce que l’ultime mutation provoque l’irréparable : l’apparition d’une incontrôlable cellule cancéreuse.

    Pour mieux comprendre ce phénomène, on peut le représenter par une flèche chronologique, avec tout à gauche la première mutation qui va initier le processus, et tout à droite la dernière qui va faire apparaître la tumeur. Entre ces deux événements, il peut se passer 10, 20 ou même 50 ans, mais quoiqu’il arrive, nous avons tendance à accumuler les mutations avec le temps et dériver lentement vers la droite de cet axe.

    Cancer Colon

    En ce moment-même, vous vous situez quelque part sur cet axe. Peut-être, êtes-vous sans le savoir, à une ou deux mutations près de celle qui va déclencher la maladie (comme le personnage n°3). Peut-être, êtes-vous, au contraire, relativement éloigné(e) de cette limite fatidique (comme le personnage n°1). Mais quelle que soit votre position, vous avez tendance à vous diriger vers l’issue fatale : c’est mathématique. C’est ainsi que chaque année, à force de dériver vers la droite, 43 000 personnes finissent par franchir la limite suprême, synonyme de cancer du côlon.

    Que se passe-t-il ensuite pour eux ?

    Tout va dépendre de leur réactivité. Si ces personnes mettent trop de temps à déceler les cellules cancéreuses qui se multiplient à leur insu dans le côlon, elles continuent de dériver vers la droite de la flèche, se rapprochant cette fois d’un point de non-retour : la mort.

    Chaque année, 18 000 personnes empruntent cette voie funeste à sens unique.

    En revanche, si la tumeur est détectée alors qu’elles se trouvent encore suffisamment proche du point d’apparition (dans la « zone d’urgence »), elles peuvent encore espérer échapper au pire. La prise en charge médicale permet en quelque sorte d’arrêter la progression, et en cas de guérison, elles retournent vers l’arrière, à une certaine distance du cancer colorectal.

    Cancer Colon

    A quelle vitesse progressons-nous le long de cet axe ?

    C’est la première bonne nouvelle : la rapidité avec laquelle nous dérivons vers le cancer du côlon est différente pour chacun de nous. Les plus rapides peuvent atteindre l’autre extrémité en moins de 40 ans, tandis que certains ne parviennent jamais jusque-là au cours de leur vie.

    Cette vitesse dépend, pour une petite partie, du matériel génétique dont nous avons hérité à la naissance : certains ont malheureusement tendance à vite progresser le long de cet axe en raison de prédispositions aux mutations.

    Mais la deuxième bonne nouvelle, c’est que cette fameuse vitesse dépend essentiellement de notre alimentation. La communauté scientifique s’accorde pour dire qu’entre 70 et 90 % des cancers colorectaux pourraient être évités avec des interventions alimentaires préventives. Ce n’est pas surprenant dans la mesure où c’est une zone du corps humain en exposition permanente avec les aliments que nous ingérons, mais aussi avec leurs produits de dégradation et les populations bactériennes qu’ils favorisent.

    Autrement dit, vous pouvez à tout moment ralentir ou stopper votre progression sur cette droite à condition de vous tourner vers les aliments, nutriments et micronutriments que la science a reconnu comme des moyens de prévention efficaces et naturels du cancer colorectal. Plus vous allez incorporer ces composés à votre alimentation, plus vous allez diminuer le risque d’être un jour la victime du cancer colorectal. Peu importe que vous ayez eu jusque-là une alimentation désastreuse et que vous soyez proche de l’échéance, il est encore temps d’empêcher les dernières mutations de survenir ! C'est là que se situe l'importance du rôle du natutropathe.

    Alors, ces interventions nutritionnelles, quelles sont-elles ? On en compte au moins 4 à l’heure actuelle. Chacune d’entre elles vous permet de réduire le risque relatif d’avoir un cancer colorectal, et évidemment, ces diminutions du risque s’additionnent : plus vous adoptez de mesures, plus votre vitesse sur l’axe du cancer colorectal est ralentie.

    1) Augmentez vos apports en fibres.

    Contrairement aux céréales raffinées qui ne gardent que l’endosperme des graines, les céréales entières contiennent également le son et le germe, tous deux très riches en fibres (des composés qui résistent à la digestion dans le petit intestin et qui fermentent dans le gros intestin). C’est cette particularité qui explique pourquoi des apports élevés en céréales entiers ont été associés à une réduction du risque colorectal dans pratiquement toutes les études entreprises jusque-là.

    Quels sont les mécanismes ?

    L’effet préventif des fibres sur le cancer colorectal s’explique par des dizaines de mécanismes : la diminution du temps de transit des déchets, la réduction de l’adiposité, les propriétés anticancer des acides gras à chaines courtes produits par la fermentation bactérienne des fibres, l’amélioration de la sensibilité à l’insuline… Mais le mécanisme le plus important pourrait être lié à votre microbiote : les fibres favorisent des bactéries spécifiques, qui produisent du butyrate, une source d’énergie pour les cellules du côlon qui aide à prévenir les tumeurs.

    Quel est le problème ?

    L’évolution de l’alimentation dans les pays industrialisés a entraîné une diminution drastique de l’apport des fibres alimentaires (par la baisse de la consommation des fruits et légumes, mais aussi du fait du raffinage systématique des céréales).

    La solution ?

    Choisissez systématiquement des céréales à grains entier, augmentez vos apports en fruits et légumes et misez sur des suppléments en fibres végétales comme le psyllium qui contient des régulateurs du transit.

    2) Augmenter vos apports en vitamine D.

    Le taux de mortalité du cancer colorectal est exceptionnellement élevé au sein des populations qui souffrent d’un manque d’ensoleillement (comme les pays scandinaves). Ce manque de soleil entraîne une trop faible production de vitamine D par l’organisme, situation qui augmente le risque de cancer. Il existe, évidemment, une association inverse entre les apports en vitamine D (y compris sous forme de suppléments) et l’incidence du cancer colorectal.

    Quels sont les mécanismes ?

    Le champ d’action de la vitamine D est immense. Par le biais de mécanismes complexes, elle s’oppose à la prolifération des cellules et à l’inflammation (un gros facteur de risque du cancer colorectal), elle favorise l’apoptose des cellules endommagées et elle empêche les cellules cancéreuses d’être approvisionnées en substances nutritives (en freinant la formation de nouveaux vaisseaux sanguins).

    Quel est le problème ?

    Les niveaux optimaux se situent entre 90 et 100 nmol/L. Mais, cet idéal ne peut pas être atteint si l’on se contente des 600 à 800 UI recommandés par les autorités, qui sont souvent en deça de la réalité. C’est une des raisons qui poussent plusieurs groupes de travail à exiger une évolution des recommandations officielles (au-delà de 1000, voire 2000 UI.

    La solution ?

    Augmenter sa consommation d’aliments riches en vitamine D (poissons et boissons de soja enrichis par exemple) et choisir des suppléments quotidiens de qualité (Vitamine D3 ou Formule Vitaminero qui font partie des meilleurs dans leur catégorie).

    3) Augmentez vos apports en curcuma

    Le curcuma pousse vos cellules cancéreuses à se suicider. Chaque année en France, on compte près de 400 000 nouveaux cas de cancer. Ce chiffre a presque doublé en seulement 40 ans. Des décennies de recherches ont permis aux scientifiques de mettre en évidence les vertus préventives et curatives de cette épice anticancer.

    En effet, les études ont montré que la curcumine fait régulièrement le ménage de vos cellules dangereuses : non seulement elle freine le développement de cellules cancéreuses qui forment les tumeurs, mais en plus elle stimule leur mort naturelle (on appelle cela l’apoptose).

    Quel est le problème ?

    La poudre de curcuma que l’on retrouve dans la plupart des compléments alimentaires contient environ 3% de curcumine. C’est trop peu pour espérer en retirer de quelconques bienfaits. D’autant plus que la curcumine n’est, par nature, pas bien absorbée au niveau intestinal et rapidement éliminée. 

    La solution ?

    Faites appel à des suppléments de curcumine d’origine naturelle comme l’excellent Super curcuma titré à 95% en curcuminoïdes ou la fameuse Formule Detox, un mélange synergique de plusieurs plantes: Artichaut, pissenlit, damiana, et aloe vera.

    4) Augmentez vos apports en oméga-3

    On connaît les effets des oméga-3 sur la santé cardiovasculaire mais généralement, on a tendance à ignorer leur pouvoir préventif sur les cancers, et notamment sur le cancer colorectal. Des études aussi bien cliniques qu’épidémiologiques ont démontré pourtant la réduction significative du risque de cancer colorectal associée à la consommation d’acides gras oméga-3 (surtout enrichis en vitamine E).

    Quels sont les mécanismes ?

    Comme pour les fibres, les oméga-3 agissent par différents moyens : ils réduisent l’inflammation, ils modulent l’activité de certains facteurs de transcription, ils améliorent la sensibilité à l’insuline tout comme la fluidité membranaire et empêchent surtout l’hypométhylation de l’AD, une modification épigénétique de l’ADN qui favorise le cancer.

    Quel est le problème ?

    Les aliments riches en oméga-3 d’origine marine ne sont plus très recommandables aujourd’hui du fait de leur contamination au méthylmercure, un produit toxique pour le système nerveux central. L’ANSES recommande ainsi de consommer du poisson deux fois par semaine, ce qui ne permet pas de jouir pleinement des propriétés préventives des oméga-3.

    La solution ?

     

    Elle est évidente. Pour capitaliser sur les effets de ces molécules vis-à-vis du cancer colorectal, il faut privilégier les concentrés naturels d’oméga-3 (EPA et DHA) comme OMÉGA 3 - EPA + et vitamine E.

    Ralentisseurs et accélérateurs du cancer colorectal

    Ces 4 « ralentisseurs » naturels (vitamine D, fibres, oméga-3 et crucifères) permettent chacun de repousser l’échéance, mais elles sont encore plus pertinentes lorsqu’elles sont associées à une diminution des accélérateurs tels que :

    • Un excès de gras abdominal.

    • Une consommation régulière de viande rouge et de viandes transformées: les personnes qui mangent de la viande rouge 7 fois par semaine courent un risque 85 % plus élevé de cancer colorectal que celles qui n’en mangent que 3 fois par semaine !

    • Un manque d’activité physique.

    • Une consommation régulière d’alcool et/ou de tabac.

    Ces facteurs de risque accélèrent tous votre progression sur l’axe du cancer colorectal, ce qui fait que si vous les avez cumulés pendant plusieurs années, il y a des chances pour que vous soyez positionné(e) tout près de la dernière étape, à l’extrême droite.

    Cancer Colon

    Si vous en êtes suffisamment proche, on dit que vous êtes atteint d’un état précancéreux. C’est une condition qui non seulement se détecte facilement par des tests de dépistage mais qui en plus se traite par chirurgie, pour la plupart d'entre vous, pour aider à réduire le risque d’évolution en cancer. Voilà pourquoi je recommande aux plus de 50 ans de participer au dépistage (simple, rapide, indolore et pris en charge à 100 %) !

    Mais n'oubliez pas, la mort est dans votre colon !

    En savoir plus (liens ci-dessous):

    Le cancer colorectal, Gènes anti-cancer: Activez !, Astragale: Effets positifs sur le système immunitaire des patients cancéreux et sidéens, Cancer et fleurs de Bach, Jus vert anti-cancer (Préventif).

  • Vitamine B12 : Pénurie de masse et ses conséquences dangereuses

    Un point sur la vitamine B12

    On l'appelle aussi cobalamine

    A quoi sert-elle ?

    • elle permet la fabrication des globules rouges.

    • elle permet un bon fonctionnement du système nerveux avec en particulier une action anti-stress et anti-fatigue

    • elle favorise la reproduction cellulaire, ce qui permet aux athlètes de pouvoir augmenter la masse musculaire sans recourir aux anabolisants.

    • elle inhibe le développement des tumeurs.

    Alors, pourquoi en manquerait-t-on ?

    Vous êtes souvent fatigué(e) ? Vous avez l’impression de manquer d’énergie et d’être facilement irritable alors que vous équilibrez correctement votre alimentation ? Il est fort possible que vous fassiez partie de cette part croissante de la population qui manque de vitamine B12. Et les causes de cette carence généralisée n’incitent pas à l’optimisme: d’ici 30 ans, une personne sur deux pourrait être touchée, avec des conséquences sur la santé aussi effrayantes qu’imprévisibles. 

    Retour sur les 3 causes majeures de cette inquiétante épidémie. 

    Les apports en vitamine B12 ne sont plus les mêmes qu’autrefois

    Contrairement à de nombreuses autres vitamines, la vitamine B12 n’est disponible que dans très peu d’aliments, essentiellement des produits d’origine animale comme la viande, le poisson, les produits laitiers ou les œufs. On a longtemps cru que certains végétaux ou champignons contenaient de la vitamine B12 mais aujourd’hui, on sait qu’il s’agit de substances analogues dont la biodisponibilité est inexistante et qui peuvent même ralentir l’assimilation de la véritable vitamine. 

    Cette rareté s’explique parfaitement dans la nature

    Les animaux produisent tous de la vitamine B12 par l’intermédiaire de bactéries présentes dans leurs intestins et l’homme n’y fait pas exception. Malheureusement, pour la plupart d’entre eux, cette production se fait tardivement dans le conduit intestinal, en aval de la zone d’assimilation située dans la partie basse de l’intestin grêle, si bien que les vitamines ne sont pas utilisables et sont évacuées avec les excréments. 

    Les animaux ont donc mis au point plusieurs techniques pour assimiler ces précieux micronutriments :

    • Héberger les bactéries qui les produisent en amont de la zone d’assimilation, dans un estomac aménagé, comme le font par exemple les ruminants.

    • Ingérer leurs propres excréments ou ceux des autres, comme le font les petits mammifères insectivores et de nombreux rongeurs (les marmottes, les castors, les lièvres et les lapins par exemple).

    • Manger d’autres animaux, et notamment les parties qui contiennent beaucoup de vitamine B12 comme les abats (le foie, les intestins) ou certains de leurs produits (comme les œufs).

    • Ingérer régulièrement de petites quantités de terre, et notamment de l'humus qui peut contenir des traces de vitamine B12.

    Et l’homme dans tout ça ?

    L’homme est un animal capable de s’adapter à des situations très variables sur le plan alimentaire. Il s’est adapté à une consommation occasionnelle de viande, c’est-à-dire à des apports massifs et épisodiques de vitamine B12, mais aussi à des apports plus faibles et continus, au travers de sa consommation de fruits et légumes. La terre qu’on trouve à la surface de la peau des légumes crus, comme par exemple celle des carottes fraîchement déracinées, contenait autrefois de la vitamine B12 biodisponible. 

    L’homme a donc mis au point un système permettant d’assimiler de faibles doses de vitamine B12 à la fois, tout en gardant la possibilité de la stocker pour profiter des afflux massifs et anticiper d’éventuelles périodes de disette.

    Problème: un tel système ne correspond plus vraiment à l’environnement dans lequel il évolue aujourd’hui. Certes, il continue à consommer de la viande, probablement en des quantités bien supérieures d’ailleurs, mais il ne s’expose plus à ces doses continues de vitamine B12 à laquelle s’est adapté le corps humain pendant des millions d’années.

    Carences en vitamine B12

    Ainsi, il lui est inconcevable aujourd’hui de manger les fruits et légumes sans les nettoyer: les champs cultivés de manière industrielle sont traités avec des pesticides, des herbicides et des insecticides qui non seulement ne permettent pas aux bactéries produisant la vitamine B12 de survivre, mais en plus nuisent gravement à sa santé.

    En fait, l’environnement est si dégradé, si artificiellement entretenu, que la terre dans laquelle sont cultivés ses aliments ne contient plus de vitamine B12. 

    Le dispositif d’assimilation de la vitamine B12 est torpillé de toutes parts

    La diminution des apports n’est pas le seul facteur permettant d’expliquer la carence généralisée. Il y a quelque chose qui cloche dans l’utilisation de ces vitamines.

    Lorsque la vitamine B12 pénètre dans notre conduit digestif, une machinerie spécialisée se met en route pour l’assimiler et en faire bénéficier l’organisme. Les parois de l’estomac fabriquent une protéine de transport, le "facteur intrinsèque", chargée d’accompagner la vitamine jusqu’à l’intestin grêle où elle va pouvoir être absorbée.

    Mais ce mode de transport est limité: au-delà de 1,5 µg de vitamine B12 par repas, les facteurs intrinsèques sont tous occupés et la vitamine B12 échappe donc aux points de contrôle. Elle termine sa course hors de l’organisme dans les déchets que constituent l’urine et les excréments… Un très faible pourcentage (de l’ordre de 1 %) peut néanmoins réussir à passer au travers de l’intestin grêle sans l’intermédiaire de transporteurs, ce qui peut être utile lorsque des quantités très importantes sont ingérées (en cas de consommation d’abats par exemple ou de suppléments très concentrés) .

    Quoiqu’il en soit, ce système d’assimilation de la vitamine B12 est en grand danger dans notre société moderne. Il l’est d’abord à cause d’Helicobacter pylori, une bactérie pathogène qui colonise l’estomac d’une personne sur deux dans le monde. Classé cancérigène par l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer, la bactérie réduit la production de facteurs intrinsèques en détériorant la paroi gastrique et en perturbant l’acidité de l’estomac. 

    Malheureusement, d’autres facteurs se superposent à cette infection généralisée, réduisant encore davantage la capacité de production des protéines de transports. La consommation d’alcool, très nocive pour les parois digestives et la prise de médicaments (notamment ceux qui visent à lutter contre le reflux gastro-œsophagien, le stress, les ulcères, la dyspepsie, le diabète, l’hypertension artérielle mais aussi les traitements contraceptifs) en sont des responsables majeurs.

    Pour couronner le tout, les capacités de production du facteur intrinsèque se réduisent comme peau de chagrin avec l’âge, et il faut donc un véritable miracle pour qu’une personne de plus de 60 ans qui ne se supplémente pas dispose de taux de vitamine B12. 

    Nos besoins en vitamine B12 explosent

    Non content d’apporter moins de vitamines à l’organisme et de faire dérailler la machinerie responsable de son assimilation, l’homme aggrave encore son cas en augmentant ses besoins en vitamine B12 par son mode de vie inconsidéré. 

    Le niveau de stress oxydatif auquel il est quotidiennement confronté (tabac, stress chronique, inflammation chronique, anxiété, troubles du sommeil, pollution, produits toxiques, alimentation nuisible, faible activité physique) exige des quantités de vitamine B12 nettement supérieures à la moyenne dont il ne dispose pas toujours. Au bout de quelques années, il en résulte logiquement un épuisement progressif des réserves et le début des problèmes…

    L’épidémie d’insuffisance, le mot est faible, en vitamine B12 qui touche déjà une grande partie de la population et qui s’apprête à contaminer le restant de la planète dans les années à venir s’explique donc par un triple phénomène: une réduction des apports assimilables, une dégradation de leur assimilation et une augmentation considérable des besoins. 

    Pourquoi de faibles niveaux de vitamine B12 posent problème ? 

    La vitamine B12 a beau être rare dans la nature, elle est indispensable au bon fonctionnement de tout animal. Elle participe à un nombre incalculable de mécanismes cellulaires et physiologiques: le métabolisme de toutes les cellules, la formation des globules sanguins, celle des cellules nerveuses, de l’ADN et des protéines, l’équilibre du système nerveux, le métabolisme des acides, …

    La liste est si longue qu’elle donne des sueurs froides à la seule pensée que l’on puisse, en ce moment même, manquer de ce nutriment si précieux. 

    D’ailleurs, elle est tellement impliquée dans le fonctionnement général de l’organisme, qu’il n’est pas facile de prédire les premiers symptômes en cas de manque. En fonction des individus, cela peut se traduire à long terme par l’apparition d’un nombre inimaginable de défaillances et de pathologies:

    • Des troubles nerveux (irritabilité, dépression, engourdissement, fatigue, agitation, démence, risque de maladie neurodégénérative…).

    • Un affaiblissement généralisé de l’organisme (faible immunité, faiblesse musculaire, épuisement, manque d’envie et de tonus, douleurs…).

    • Des troubles digestifs (diarrhée, pertes d’appétit, inflammation, pertes de poids, mauvaise assimilation des micronutriments…).

    • Des pertes de facultés visuelles (DMLA notamment) et auditives.

    • Des troubles du sommeil, de la récupération, de la vigilance et de l’attention.

    C’est simple, sans des niveaux sériques adéquats de vitamine B12, rien ne peut bien fonctionner dans le corps humain. 

    Quelles doses de vitamine B12 ? Quelles molécules choisir ? 

    La recherche a montré ces dernières années que l’hydroxocobalamine et le méthylcobalamine étaient mieux assimilées que les autres formes (cyanocobalamine, adénosylcobalamine). Et puisque l’organisme est adapté à de faibles doses réparties dans la journée, il faut privilégier les suppléments dont les doses contiennent de 1,5 à 2 µg (soit la quantité maximale assimilable par l’intermédiaire des facteurs intrinsèques) ou mieux, opter pour des suppléments à libération prolongée comme le complexe Force des Incas (qui contient du Maca riche en vitamine B12 et dont les principes actifs seront libérés au fil du temps). 

    Néanmoins, pour les personnes qui souffrent d’une carence, il est possible de réalimenter rapidement les stocks de vitamine B12 en choisissant des suppléments contenant des doses beaucoup plus importantes: on parle de doses pouvant contenir jusqu’à 1000 µg (soit 1 mg de méthylcobalamine) pour bénéficier au maximum de la diffusion passive. Une grande partie de cette vitamine ne sera pas absorbée mais c’est le seul moyen de maximiser le mécanisme de diffusion passive. Le complexe Chlorella et Spiruline vous aidera considérablement à combler vos carences. 

    C’est aussi le meilleur moyen pour les personnes ayant une faible production de facteurs intrinsèques (notamment les personnes âgées, les personnes infectées par Helicobacter pylori et celles ayant des troubles digestifs récurrents) de contourner le circuit principal et de retrouver la santé au plus vite.  

    Toxicités

    • La vitamine B12 n'est pas toxique même à doses élevées.

    • Une douleur locale est possible lors d'injections intramusculaires, que je déconseille.

    • L'administration de fortes doses a parfois entraîné la survenue d'une acné bénigne.

    Vitamine b12 / Vente en CYBERBOUTIQUE VOGOT

  • La restauration extérieure et les risques pour votre santé

    Manger souvent au restaurant est un risque pour la santé !

    Pas sûr que la nouvelle soit accueillie avec bienveillance par les professionnels du secteur qui tout au long de l’année redoublent d’efforts pour nous convaincre d’aller manger chez eux. En effet, et selon une très sérieuse étude menée par des chercheurs, manger trop souvent au restaurant n'est pas sans risque pour la santé. Pourquoi ? Je vous explique.

    Selon une étude, la nourriture des restaurants contiendrait bien plus de phtalates que dans celle que nous consommons à la maison.

    C’est ainsi, qu’après avoir étudié les habitudes alimentaires de 10.253 personnes, les auteurs de l’étude ont constaté une augmentation de 35 % du taux de phtalates dans les urines des personnes ayant opté pour un repas au restaurant ou dans un fast-food.

    Pour les accros aux fast-food les chiffres sont encore plus impressionnants puisque chez eux les taux de phtalates sont 55% plus élevés.

    Pour les chercheurs cela peut s’expliquer par la forte présence de phtalates dans les hamburgers, sandwichs et autres produits de la restauration rapide.

    Les aliments préparés à la maison sont moins susceptibles de contenir des niveaux élevés de phtalates. Manger au restaurant est une source importante et auparavant sous-estimée d’exposition aux phtalates.

    Les phtalates sont des substances chimiques accusées de contaminer et de perturber le système hormonal humain… d’où un appel à la prudence, car j'espère que l’on parviendra un jour à éliminer les phtalates de l’approvisionnement alimentaire. Les femmes enceintes et les adolescents sont les plus à risques.

    En 2016 déjà une autre étude en était arrivée à des conclusions assez similaires.  A l’époque c’est la nourriture des fast-foods qui était particulièrement visée après que d’importants taux de phtalates y étaient relevés. Ces substances, présentes dans les emballages, sont  soupçonnées de contaminer les aliments.

    Pour réussir à jongler entre le travail, les activités physiques, les loisirs et les transports, beaucoup choisissent de ne plus cuisiner et d’acheter leurs repas du midi à la va-vite. Ils se font livrer ou emportent des plats préparés qu’ils expédient en quelques minutes sur un coin de table. Et pour les autres qui préfèrent la convivialité des salles de restauration, le constat est à peu près le même: le repas qu’ils s’apprêtent à manger est contaminé par le sel et les phtalates.

    C’est la synthèse de deux études portant sur les dérives de la restauration et les conséquences du sacrifice de notre alimentation aux mains des industriels...

    Des apports en sel qui modifient en profondeur nos circuits neuronaux et fragilisent nos vaisseaux sanguins

    Alors que les apports conseillés en sodium ont été fixés par plusieurs organismes à 1600 mg par jour, quantités que je trouve élevées, votre consommation quotidienne se situerait plutôt aux alentours de 3400 mg. La faute à votre désamour pour la cuisine puisqu’environ 72 % de vos apports quotidiens en sel proviendraient des restaurants (une notion qui inclue également les plats prêts-à-manger vendus dans les boulangeries, les fast-foods ou les grandes surfaces). Sans surprise, la palme revient aux plats issus de la restauration « fast-food » comme les cheeseburgers, les pizzas ou les plats en sauce à emporter.

    Malheureusement, c’est un constat souvent pris à la légère. Entre ceux qui ne voient pas l’intérêt de diminuer leur consommation tant qu’ils n’ont pas d’hypertension et ceux qui pensent pouvoir compenser avec des produits sains (fruits et légumes), le sel collectionne les victimes faciles.

    Comment le sel modifie nos récepteurs gustatifs et nos comportements

    Comme la totalité des animaux, l’homme ne peut pas se passer de sodium. Il aide à maintenir l’équilibre acido-basique en plus d’être indispensable à la transmission des influx nerveux et à la contraction musculaire. Quiconque se prive volontairement de sodium, dépérit en quelques semaines. C’est un minéral si important que l’évolution a mis en place un système de survie tout à fait étonnant chez les herbivores et les omnivores : chaque bouchée d’un aliment qui en contient leur procure une sensation de plaisir instantané. Les récepteurs sodiques situés à proximité des récepteurs gustatifs s’excitent et activent un mécanisme de gratification situé dans l’hypothalamus. De cette façon, nous avons tendance à privilégier naturellement les aliments qui en contiennent.

    Le sel, la nouvelle drogue douce

    Il y a plusieurs milliers d’années, ce système avait encore du sens car les aliments contenant du sodium étaient assez rares, mais aujourd’hui, avec l’accès illimité au sel, il est devenu un piège mortel. Si les hommes continuent de consommer le sel en excès alors qu’ils le savent mauvais pour leur santé, ce n’est pas par goût du défi mais parce que c’est irrésistible. Le sel n’apporte pas plus de goût, mais plus de plaisir. Un plaisir complexe qui s’associe insidieusement aux saveurs et aux goûts au fil du temps. Il a cette capacité à modifier les circuits neuronaux et la plasticité sensorielle que partagent entre elles les drogues: pour avoir la même sensation de plaisir, il faut continuellement augmenter la dose. Le genre d’escalade capable de générer des comportements complexes d’addiction, de manques et de crises compulsives. A long terme, une consommation fréquente de sel altère les récepteurs gustatifs et tout retour en arrière devient difficile : une diminution des apports salés provoque des syndromes de sevrage (comme des besoins irrépressibles de malbouffe, de l’irritation, des excès de transpiration) et la sensation que les aliments sains sont fades.

    L’industrie agro-alimentaire, qui a toujours une longueur d’avance, connait évidemment cette propriété du sel: si on en trouve autant dans les produits de la restauration, ce n’est pas seulement parce qu’il conserve bien les aliments. L’idée est de rendre appétissants des produits finaux très appauvris en micronutriments ou enrichis en composés désagréables. Des sommes incroyables sont investies pour trouver la bonne combinaison, celle qui va satisfaire le palais du plus grand nombre avec les produits les moins chers possibles. La tentation est même devenue grande de faire appel à d’autres exhausteurs de goût, comme le chlorure de potassium ou le glutamate monosodique (soupçonné de provoquer de nombreux symptômes tels que des nausées, des maux de tête, des douleurs musculaires, une perturbation de la sécrétion d’insuline et impliqué dans la physiopathologie des migraines). Une analyse portant sur 222 plats a montré que 69 % d’entre eux contenait au moins un exhausteur de goût (en plus du sel).

    En ce qui concerne les grandes tables, qui privilégient généralement les bons produits, le sel s’y trouve également en abondance mais pas toujours pour la même raison: enclins en permanence à goûter des produits, les cuisiniers cèdent tôt ou tard aux sirènes du sel pour "assaisonner" leurs plats et s’y laissent piéger. Leurs récepteurs gustatifs ne sont pas épargnés et les quantités de sel doivent être progressivement augmentées pour qu’ils aient la même impression de plaisir savoureux.

    Comment réduire ses apports en sodium ?

    Etant donné sa capacité à modifier en profondeur les circuits neuronaux, mieux vaut s’en affranchir au plus vite et se cantonner aux apports conseillés ou en quantités plus réduites. On sait depuis longtemps que la consommation de sel est fortement associée à l’hypertension, le premier facteur de mort prématurée au monde. Si les apports étaient abaissés à 1200 mg par jour, qui selon moi est le seuil à ne pas dépasser, on estime que 2,5 millions de décès pourraient être évités chaque année. C’est un chiffre effrayant à la hauteur du pouvoir destructeur du sel, trop souvent minimisé. Je me demande même s’il n’est pas à l’origine de l’épidémie d’obésité qui frappe actuellement l’ensemble du monde occidental.

    Sortir du cercle vicieux

    Pour retrouver le goût et l’authenticité des aliments, sortir de la spirale infernale dans laquelle le sel vous a emmené, voici quelques pistes d’action concrètes à mettre en pratique au plus vite:

    • Réduire graduellement les apports en sel en diminuant les plats préparés et les sorties au restaurant. Tous les travaux montrent qu’il est important de le faire de façon progressive pour éviter les crises compulsives et les rechutes.

    • Se faire aider par des plantes traditionnellement reconnues pour réduire les sensations de manque comme le kudzu. Prendre 4 à 6 gélules de Kudzu 100% Naturel par jour jusqu’à ce que les besoins et les envies compulsives de sel disparaissent.

    • Comparer les étiquettes et choisir les produits qui contiennent le moins de sodium.

    • Réapprendre à cuisiner en prenant le temps de préparer ses plats pour le lendemain.

    • Solliciter des aliments sains et savoureux, c’est-à-dire de saison et d’origine locale. Vous ne trouverez pas de tomate savoureuse au mois d’avril dans nos contrées occidentales, même s’il s’agit d’un produit issu de l’agriculture biologique.

    • Solliciter différents types de grains, comme l’orge, le quinoa et le riz, qui sont naturellement non salés.

    • Opter pour des noix et des fruits à coque non salés.

    • Choisir des eaux minérales faibles en sodium (moins de 20 mg de sodium/litre).

    • Remplacer la salière à table par des épices, de la poudre d’oignon, du sel végétal, du gingembre frais, des fines herbes (basilic, origan, etc.), du jus de citron…

    Une contamination aux phtalates très inquiétante

    Une deuxième étude est récemment venue ternir le secteur de la restauration. Diner au restaurant, dans les cafétérias ou les fast-foods augmenteraient le taux de certains produits chimiques dans notre organisme: les phtalates. Je reviens sur cette étude car j'ai certaines choses à révéler.

    Les phtalates: des perturbateurs endocriniens

    Les phtalates sont classés dans la catégorie des substances présumées toxiques pour la reproduction humaine par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et associés à une liste de pathologies et de dysfonctionnements longue comme le bras. Chez les animaux de laboratoire, les effets secondaires provoqués par une exposition aux phtalates (et notamment par ingestion) font froid dans le dos: baisse de la fertilité, atrophie testiculaire, réduction du poids des fœtus, hausse des malformations, effets néfastes sur le foie et les reins… Le meilleur moyen pour rendre stérile des générations entières !

    Au cours de cette étude, les chercheurs ont découvert que les personnes habituées à manger à l’extérieur avaient des taux de phtalates 55 % plus élevés que les personnes qui préparent généralement leur repas à la maison. L’utilisation de gants chez les employés de la restauration, la mise en contact des aliments avec des emballages contenant des phtalates et certains équipements de cuisine sont les responsables présumés de ces concentrations anormales et inquiétantes.

    En 40 ans, la quantité totale de sperme a chuté d’environ 60 % chez les hommes d’Amérique, d’Europe, d’Australie et de Nouvelle-Zélande et la concentration des spermatozoïdes a diminué de 53 %. Les phtalates sont suspectés d’y contribuer, au même titre que les autres perturbateurs endocriniens qui font partie de notre quotidien (bisphénol A, vapeurs de diesel, PCB, DDT).

    A ce propos, si vous êtes de fidèles consommateurs de compléments alimentaires, posez-vous la question des enrobages. Préférez des gelules 100% végétales et des conditionnements sans bisphénol A.

    Si vous avez l’habitude de manger régulièrement à l’extérieur, il est donc temps de réagir. Voici quelques pistes concrètes pour éviter et évacuer les phtalates présents dans l’organisme:

    Consacrez dès maintenant plus de temps à préparer vos plats avec des produits bruts, idéalement achetés directement chez le producteur pour éviter les emballages et les manipulations. L'apathie neuronale vous guette-t-elle ?

    Evitez d’être en surpoids

    Les perturbateurs endocriniens ciblent les cellules graisseuses et sont potentiellement associés à une résistance à l’insuline (un facteur de risque du diabète de type 2). Il est fort probable que certains perturbateurs endocriniens puissent s’accumuler dans le tissu adipeux.

    Les perturbateurs endocriniens stimulent la formation des espèces réactives de l’oxygène (ROS) qui provoquent des lésions à l’ADN et perturbent le système de défense antioxydant. Pour le contrer, rien de telle qu’une formule antioxydante soigneusement étudiée comme le L - Glutathion et Papaïne, dont je vous avais parlé dans un article (Glutathion, papaïne et curcumine: Déclin cognitif et mémoire), qui s’accompagne idéalement d’une diète riche en fruits et légumes de saison.

    Aider votre organisme à évacuer les substances indésirables 

    La formule de détox présente l’avantage de contenir plusieurs antioxydants puissants ainsi que des composés facilitant le mécanisme de la détoxification initié par le foie (provenant de l'artichaut, du pissenlit, de l'aloe vera et du damiana). Des cures sont également possibles pour assainir l’organisme et lui permettre de mieux fonctionner.

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    La formule probiotiques contient des micro-organismes vivants, bactéries ou levures, naturellement présents dans l'organisme, notamment dans la flore intestinale. Leur absorption par voie orale, sous forme de compléments alimentaires ou directement dans les aliments, stimulent la croissance de bactéries utiles pour exercer un effet bénéfique sur la santé. Ils contribuent à la digestion des fibres, renforcent le système immunitaire, agissent contre la diarrhée, l'eczéma atopique, l'ulcère stomacal... Certaines de ces propriétés sont avérées, à raison d'une consommation régulière et conséquente (entre 5 et 10 milliards par jour), d'autres ne sont que supposées.

    N'oubliez pas que vous avez qu'un seul corps, si vous voulez voir grandir vos enfants et petits-enfants, il serait temps de réagir !

    Apprenez-leur aussi à bien se nourrir...